« Avenue Andrée Viollis » : différence entre les versions

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[[Fichier:Andrée Viollis.jpg|thumb|right|300px|Andrée Viollis<ref>Wikipédia</ref>.]]
L''''avenue Andrée Viollis''' se situe dans le quartier 11 : Le Blosne. Elle correspond à la voie, appartenant auparavant à l'[[avenue des Pays-Bas]], située entre le [[boulevard de Yougoslavie]] et le [[boulevard Louis Volclair]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.<gallery>
Fichier:Rennes - avenue Andrée Viollis 20230508-01.jpg|Plaques de l'avenue en français et en breton
Fichier:Rennes - avenue Andrée Viollis 20230508-03.jpg|L’avenue en mai 2023.
</gallery>Cette voie rend hommage à


La '''rue Andrée Viollis''' se situe dans le quartier 11 : Le Blosne contourne le [[square Alexis Le Strat]] entre le [[boulevard Pierre Lemoine]] et le [[boulevard Louis Volclair]]. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.
==Andrée Viollis==


Cette voie rend hommage à Andrée Viollis<ref>{{w|Andrée Viollis}}</ref>, journaliste et écrivaine (1870 - 1950)<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.
Journaliste et écrivaine ( 9 décembre 1870 aux Mées (Alpes-de-Haute-Provence) - 12 août 1950, Paris)
==Qui est Andrée Viollis==
'''Andrée Viollis, née Françoise-Caroline Claudius Jacquet de La Verryère, le 9 décembre 1870''' aux Mées (Alpes-de-Haute-Provence).


Après l’obtention de son baccalauréat, elle poursuit des études supérieures en France et en Angleterre et obtient une licence ès-lettres.


[[Fichier:Andrée Viollis.jpg|thumb|right|300px|Andrée Viollis<ref>Wikipédia</ref>]]
Andrée Viollis, née Françoise-Caroline Claudius Jacquet de La Verryère,
après l’obtention de son baccalauréat, poursuit des études supérieures en France et en Angleterre et obtient une licence ès-lettres.
Elle s’oriente vers le journalisme et débute dans le journal féministe ''La Fronde''<ref>{{w|La Fronde (journal)}}</ref> de Marguerite Durand <ref>Square Marguerite Durand</ref> Square où elle découvre le journalisme d’investigation.  
Elle s’oriente vers le journalisme et débute dans le journal féministe ''La Fronde''<ref>{{w|La Fronde (journal)}}</ref> de Marguerite Durand <ref>Square Marguerite Durand</ref> Square où elle découvre le journalisme d’investigation.  


Elle se marie avec Gustave Téry, professeur de philosophie avec lequel elle aura deux enfants dont la journaliste et romancière Simone Téry. Elle divorce et se remarie en 1905 avec Henri d'Ardenne de Tizac, auteur de romans connu sous le pseudonyme de Jean Viollis. Aux côtés de ce dernier, elle s’investit dans un journalisme littéraire.
Elle se marie avec Gustave Téry, professeur de philosophie avec lequel elle aura deux enfants dont la journaliste et romancière Simone Téry. Elle divorce et se remarie en 1905 avec Henri d'Ardenne de Tizac, auteur de romans connu sous le pseudonyme de Jean Viollis. Aux côtés de ce dernier, elle s’investit dans un journalisme littéraire.
À partir de 1914, elle collabore au journal ''Le Petit Parisien'' <ref>{{w|Le Petit Parisien}}</ref>et s’oriente vers le grand reportage en couvrant les manifestations sportives, grands procès, interviews politiques, correspondance de guerre.  
À partir de 1914, elle collabore au journal ''Le Petit Parisien'' <ref>{{w|Le Petit Parisien}}</ref>et s’oriente vers le grand reportage en couvrant les manifestations sportives, grands procès, interviews politiques, correspondance de guerre.  
Elle enquête dans l'U.R.S.S de 1927, dix ans après la révolution bolchevique, puis témoigne sur la guerre civile afghane de 1929 et la révolte indienne de 1930.  
Elle enquête dans l'U.R.S.S de 1927, dix ans après la révolution bolchevique, puis témoigne sur la guerre civile afghane de 1929 et la révolte indienne de 1930.  
Elle se rend en 1931 en Indochine, et suit en 1932 le conflit sino-japonais.  
Elle se rend en 1931 en Indochine, et suit en 1932 le conflit sino-japonais.  


Pendant le Front populaire, elle s’engage aux côtés des intellectuels antifascistes et codirige avec André Chamson et Jean Guéhenno <ref>[[ Rue Jean Guéhenno]]</ref> l’hebdomadaire politico-littéraire ''Vendredi''. Elle défend également la cause de la République espagnole et les peuples victimes de la colonisation française.  
Pendant le Front populaire, elle s’engage aux côtés des intellectuels antifascistes et codirige avec André Chamson et Jean Guéhenno <ref>[[ Rue Jean Guéhenno]]</ref> l’hebdomadaire politico-littéraire ''Vendredi''. Elle défend également la cause de la République espagnole et les peuples victimes de la colonisation française.  
En 1938, elle entre à la rédaction du quotidien communiste ''Ce Soir'' dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch.  
En 1938, elle entre à la rédaction du quotidien communiste ''Ce Soir'' dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch.  


Pendant la Seconde Guerre mondiale, proche des milieux intellectuels communistes, elle s’engage à travers ses écrits dans la Résistance.  
Pendant la Seconde Guerre mondiale, proche des milieux intellectuels communistes, elle s’engage à travers ses écrits dans la Résistance.  


Andrée Viollis, femme engagée a fortement marqué le '''journalisme d'information et du grand reportage.'''  
<ref>{{w|Andrée Viollis}}</ref>, Femme engagée, elle a fortement marqué le '''journalisme d'information et du grand reportage.'''  


'''Andrée Viollis décède le 10 août 1950, à Paris.'''
Andrée Viollis décède à 80 ans, à Paris.<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.


==Liens internes==  
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== Sur la carte ==
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== Note et références ==  
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<references/>
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Projet porté par Joël David Chargé d'odonymie à la Ville de Rennes
 


Propos mise à jour par Elisa Triquet Médiatrice numérique
Propos mise à jour par Elisa Triquet Médiatrice numérique


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Version actuelle datée du 21 mai 2023 à 12:43

L'avenue Andrée Viollis se situe dans le quartier 11 : Le Blosne. Elle correspond à la voie, appartenant auparavant à l'avenue des Pays-Bas, située entre le boulevard de Yougoslavie et le boulevard Louis Volclair. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 20 janvier 2014[1].

Cette voie rend hommage à

Andrée Viollis

Journaliste et écrivaine ( 9 décembre 1870 aux Mées (Alpes-de-Haute-Provence) - 12 août 1950, Paris)


Andrée Viollis[2]

Andrée Viollis, née Françoise-Caroline Claudius Jacquet de La Verryère, après l’obtention de son baccalauréat, poursuit des études supérieures en France et en Angleterre et obtient une licence ès-lettres. Elle s’oriente vers le journalisme et débute dans le journal féministe La Fronde[3] de Marguerite Durand [4] Square où elle découvre le journalisme d’investigation.

Elle se marie avec Gustave Téry, professeur de philosophie avec lequel elle aura deux enfants dont la journaliste et romancière Simone Téry. Elle divorce et se remarie en 1905 avec Henri d'Ardenne de Tizac, auteur de romans connu sous le pseudonyme de Jean Viollis. Aux côtés de ce dernier, elle s’investit dans un journalisme littéraire. À partir de 1914, elle collabore au journal Le Petit Parisien [5]et s’oriente vers le grand reportage en couvrant les manifestations sportives, grands procès, interviews politiques, correspondance de guerre. Elle enquête dans l'U.R.S.S de 1927, dix ans après la révolution bolchevique, puis témoigne sur la guerre civile afghane de 1929 et la révolte indienne de 1930. Elle se rend en 1931 en Indochine, et suit en 1932 le conflit sino-japonais.

Pendant le Front populaire, elle s’engage aux côtés des intellectuels antifascistes et codirige avec André Chamson et Jean Guéhenno [6] l’hebdomadaire politico-littéraire Vendredi. Elle défend également la cause de la République espagnole et les peuples victimes de la colonisation française. En 1938, elle entre à la rédaction du quotidien communiste Ce Soir dirigé par Louis Aragon et Jean-Richard Bloch.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, proche des milieux intellectuels communistes, elle s’engage à travers ses écrits dans la Résistance.

[7], Femme engagée, elle a fortement marqué le journalisme d'information et du grand reportage.

Andrée Viollis décède à 80 ans, à Paris.[8].

Liens internes

Liens externes

Sur la carte

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Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. Wikipédia
  3. La Fronde (journal) Wikipedia-logo-v2.svg
  4. Square Marguerite Durand
  5. Le Petit Parisien Wikipedia-logo-v2.svg
  6. Rue Jean Guéhenno
  7. Andrée Viollis Wikipedia-logo-v2.svg
  8. à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole


Propos mise à jour par Elisa Triquet Médiatrice numérique