« Basilique Saint-Sauveur » : différence entre les versions

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[[Fichier:Ch%C3%A2piteau.png|left|250px|thumb|Chapiteau du 12e siècle provenant de l'ancienne église 'Musée de Bretagne)]]
Située au cœur de la ville de [[Rennes]], à mi-chemin vers l'ouest entre l'Hôtel de Ville et la [[Cathédrale_Saint-Pierre|Cathédrale Saint-Pierre]], l'église Saint-Sauveur demeure l'un des édifices les plus éminents de la capitale bretonne et l'une des plus fréquentées par les croyants des environs. Il faut dire qu'elle est riche en histoire et en légendes et qu'il est même acquis qu'elle se situe sur des vestiges plus anciens de l'époque gallo-romaine (le long de la voie de circulation traversant la ville antique d'est en ouest et nommée ''cardo decumanus'').
 
  [[Fichier:Ch%C3%A2piteau.png|left|250px|thumb|Chapiteau du 12e siècle provenant de l'ancienne église 'Musée de Bretagne)]]


[[Fichier:Eglise Saint-Sauveur depuis la Rue du Guesclin.jpg|thumb|right|200px|Vue de l'église Saint-Sauveur depuis la [[rue Du Guesclin]] ]]
[[Fichier:Eglise Saint-Sauveur depuis la Rue du Guesclin.jpg|thumb|right|200px|Vue de l'église Saint-Sauveur depuis la [[rue Du Guesclin]] ]]
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[[Fichier:Basilique_St-Sauveur.png|300px|left|thumb|La basilique et les toits]]
[[Fichier:Basilique_St-Sauveur.png|300px|left|thumb|La basilique et les toits]]


D'abord chapelle, "trève et fillette de Toussaint", elle devient église paroissiale le 7 octobre [[1667]] mais le bas de l'église s'écroule, écrasant orgues et fonds baptismaux et il fallut attendre [[1730]] pour achever la restauration.
D'abord chapelle, ''"trève et fillette de Toussaint"'', elle devient église paroissiale le 7 octobre [[1667]] mais le bas de l'église s'écroule, écrasant orgues et fonds baptismaux et il fallut attendre [[1730]] pour achever la restauration.


Une légende la concerne : "Notre-Dame des Miracles" aurait fait sonner les cloches et désigner la mine creusée jusque sous l'église par les Anglais investissant Rennes<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 9</ref>. En fait, mis en alerte par des bruits suspects entendus par des habitants, le Tort-Boiteux, capitaine de la cité, fit disposer des cuves d'airain emplies de pièces de menue monnaie à même le sol, dont les tintements provoqués par les vibrations dues au choc sourd des pics permit de suivre le tracé de la galerie et de localiser le point d'aboutissement de la mine d'attaque<ref>''Les villes dans la guerre de succession'', par Jean-Christophe Cassard, Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXVI - 1998</ref>.
Une légende la concerne : ''"Notre-Dame des Miracles"'' aurait fait sonner les cloches et désigner la mine creusée jusque sous l'église par les Anglais investissant Rennes<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 9</ref>. En fait, mis en alerte par des bruits suspects entendus par des habitants, le Tort-Boiteux, capitaine de la cité, fit disposer des cuves d'airain emplies de pièces de menue monnaie à même le sol, dont les tintements provoqués par les vibrations dues au choc sourd des pics permit de suivre le tracé de la galerie et de localiser le point d'aboutissement de la mine d'attaque<ref>''Les villes dans la guerre de succession'', par Jean-Christophe Cassard, Mémoire de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, t. LXXVI - 1998</ref>.


Pendant la Révolution, Saint-Sauveur devint un "Temple de la Raison", sur le fronton duquel avait été peinte, comme sur la cathédrale de Saint-Malo, devenu Port-Malo, l'inscription : "''Le peuple français reconnaît l'Être suprême et l'immortalité de l'âme''"<ref>''La Terreur à Port-Malo'' par Etienne Maignen, bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CVIII - 2004</ref>.
Pendant la Révolution, Saint-Sauveur devint un "Temple de la Raison", sur le fronton duquel avait été peinte, comme sur la cathédrale de Saint-Malo, devenu Port-Malo, l'inscription : "''Le peuple français reconnaît l'Être suprême et l'immortalité de l'âme''"<ref>''La Terreur à Port-Malo'' par Etienne Maignen, bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CVIII - 2004</ref>.
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