« Beurre de la Prévalaye » : différence entre les versions

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Le 14 février 1680, se référant au carême, à propos d'une réunion parisienne de nobles bretons, elle écrivit : « ''On eût mangé du beurre de Bretagne, s'il eût été jour maigre'' ».
Le 14 février 1680, se référant au carême, à propos d'une réunion parisienne de nobles bretons, elle écrivit : « ''On eût mangé du beurre de Bretagne, s'il eût été jour maigre'' ».
==Une industrie intéressant les états de Bretagne==
Au 18e siècle, la Société d'agriculture de Bretagne et les états de Bretagne ne pouvaient manquer de chercher à optimiser la production d'un beurre si bien en cour.
M. de Coniac, conseiller au parlement, apporte partie de ses grandes lumières en réponse à cet intérêt, celui-ci s'exprimant notamment pas l'interrogation suivante :
{{citation |texte=Le beure qui se fait aux environs de Rennes deviendroit un objet plus avantageux de l'agriculture, si l'on trouvoit les moyens de le conserver davantage, car il se graisse et perd son gout en peu de tems : ce qui n'arrive pas si promptement à beaucoup près au beure de Dixmude.<br />
La grande quantité de presens que l'on envoye de Rennes à Paris, en panniers ou pots de beure appellé de la Prévalais, ne procure pas de l'argent de la capitalle pour prix de cette denrée. Cependant cette consommation fait beaucoup de bien aux gens de la campagne des environs de Rennes. Mais independemment des presens, n'y-a-t-il point des envois en Anjou, ainsy que dans d'autres provinces voisines et même à Paris, qui font un objet de commerce assez considerable et ne pouroit-il pas s'augmenter dans les cantons voisins par la multiplication des vaches à l'aide des prairies artificielles ? Alors le prix de ce beure diminuant, la consommation en seroit plus étendue et les marchands en feroient faire de grosses mottes, plus aisées à conserver que le beure en petits panniers ou en pots, et le feroient transporter pour leur compte dans les villes principalles.
|auteur=M. de Coniac|origine=Cahier de 28 pages commençant par : Sur l'Agriculture.<br /> et en moitié gauche : Les terres des environs de Rennes sont-elles propres au froment ainsy que celles de tout le diocese ?<br />Question entre celles sur le chanvre, puis sur le cidre, page 14 (manuscrit).<br /> Fonds de Coniac : 13 J 65 - Archives d'Ille-et-Vilaine.|collecteur=|date=}}


==Une référence majeure au 19e siècle==  
==Une référence majeure au 19e siècle==  
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