« Bombardement de Bruz du 8 mai 1944 » : différence entre les versions

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En 1943 et dès le début de 1944 (8 janvier, 23 février au soir...) des B-17 d'un "Special Leaflet Squadron" lâchent des tracts sur la région rennaise donnant des "conseils aux Français" notamment éviter de demeurer dans le voisinage de  lieux stratégiques.[[Fichier:Conseils_aux_francais.jpeg|200px|right|thumb|Tract lancé par les alliés sur Rennes en mai 1943]] Rennes est une des villes "spécialement favorisées" par ces lancements au premier trimestre 1944.<ref> Special Operations : AAF Aid to European Resistance Movements 1943-1945</ref> La vie continue ces premiers mois de 1944, ponctuée d'alertes de jour comme de nuit, mais sans les grands bombardements de l'année précédente. Ainsi la Rennaise Mme V. Ladam  note-t-elle qu'au 29 avril "un bruit terrible de bombardement effraye la ville. C'est le camp d'aviation de Saint-Jacques qui reçoit la visite de forteresses volantes. Il n'y a pas eu de victimes civiles françaises". <ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'' par V. Ladam; impr. Les Nouvelles</ref>  Dans la nuit du 7 au 8 mai, le réveil va être brutal pour tous, et meurtrier pour les habitants de Bruz qui ne s'attendaient pas à ce qui va tomber du ciel.
 
[[Fichier:%C3%89vacuation_des_enfants.png|250 left|thumb|''Ouest-Eclair'' 26 avril 1944]]
En 1943 et dès le début de 1944 (8 janvier, 23 février au soir...) des B-17 d'un "Special Leaflet Squadron" lâchent des tracts sur la région rennaise donnant des "conseils aux Français" notamment éviter de demeurer dans le voisinage de  lieux stratégiques.[[Fichier:Conseils_aux_francais.jpeg|200px|right|thumb|Tract lancé par les alliés sur Rennes en mai 1943]] Rennes est une des villes "spécialement favorisées" par ces lancements au premier trimestre 1944.<ref> Special Operations : AAF Aid to European Resistance Movements 1943-1945</ref> La vie continue ces premiers mois de 1944, ponctuée d'alertes de jour comme de nuit, mais sans les grands bombardements de l'année précédente. L'évacuation des enfants habitant dans la moitié sud de Rennes  est décidée en raison des risques de bombardements dans ce secteur.  Ainsi la Rennaise Mme V. Ladam  note-t-elle qu'au 29 avril "un bruit terrible de bombardement effraye la ville. C'est le camp d'aviation de Saint-Jacques qui reçoit la visite de forteresses volantes. Il n'y a pas eu de victimes civiles françaises". <ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'' par V. Ladam; impr. Les Nouvelles</ref>  Dans la nuit du 7 au 8 mai, le réveil va être brutal pour tous, et meurtrier pour les habitants de Bruz qui ne s'attendaient pas à ce qui va tomber du ciel.


Le dimanche 7 mai [[1944]], ont eu lieu à [[Bruz]], commune de 2800 habitants en [[1936]] dont 800 au bourg en 1944, à 10 km au sud de la ville de Rennes, les cérémonies de la communion solennelle, qui ont attiré des proches des communiants. La nuit est tombée sur cette journée de fête religieuse et de réunions familiales, une nuit de pleine lune avec un ciel sans nuage. Peu avant minuit, l'alerte retentit.<ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref>
Le dimanche 7 mai [[1944]], ont eu lieu à [[Bruz]], commune de 2800 habitants en [[1936]] dont 800 au bourg en 1944, à 10 km au sud de la ville de Rennes, les cérémonies de la communion solennelle, qui ont attiré des proches des communiants. La nuit est tombée sur cette journée de fête religieuse et de réunions familiales, une nuit de pleine lune avec un ciel sans nuage. Peu avant minuit, l'alerte retentit.<ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. Éditions Ouest-France - 2013</ref>
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