« Bombardement du 17 juin 1940 : témoignages » : différence entre les versions

aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 198 : Ligne 198 :


----
----
[[Fichier:Voies_ferr%C3%A9es_17_06_1940.png|400px|left|thumb|Au fond une locomotive  du type dont sauta  le cheminot Nouyou disparu, triage Saint-Hélier <ref>[[ Disparu dans l’enfer des voies de triage de Rennes, le 17 juin 1940]]</ref> (au loin, à gauche, les deux immeubles du Boulevard Villebois-Mareuil (Archives de Rennes, cote 10Z91, don Lecomte)]]
[[Fichier:Voies_ferr%C3%A9es_17_06_1940.png|400px|left|thumb|Au fond une locomotive  du type dont sauta  le cheminot Nouyou disparu, triage Saint-Hélier <ref>[[ Disparu dans l’enfer des voies de triage de Rennes, le 17 juin 1940]]</ref> (au loin, à gauche, les deux immeubles du [[Boulevard Villebois-Mareuil]] (Archives de Rennes, cote 10Z91, don Lecomte)]]


" Le 17 juin 1940 vers dix heures, j'étais en gare de Rennes, plaine Saint-Hélier dans un wagon-dortoir lorsque j'entendis et vis trois avions allemands qui bombardèrent et mitraillèrent où je me trouvais. A la tête du train et sur la machine qui refoulait le wagon au dépôt, se trouvait M. Nouyou, chauffeur. Très rapidement, tout fut en feu et je m'échappai comme je pus; quant à Nouyou, personne ne l'a revu et je suis persuadé qu'il fut tué, comme le fut d'ailleurs son mécanicien Leroux qui fut retrouvé carbonisé."
" Le 17 juin 1940 vers dix heures, j'étais en gare de Rennes, plaine Saint-Hélier dans un wagon-dortoir lorsque j'entendis et vis trois avions allemands qui bombardèrent et mitraillèrent où je me trouvais. A la tête du train et sur la machine qui refoulait le wagon au dépôt, se trouvait M. Nouyou, chauffeur. Très rapidement, tout fut en feu et je m'échappai comme je pus; quant à Nouyou, personne ne l'a revu et je suis persuadé qu'il fut tué, comme le fut d'ailleurs son mécanicien Leroux qui fut retrouvé carbonisé."