« Bombardement du 17 juin 1940 : témoignages » : différence entre les versions

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"Depuis 10 heures le matin jusqu'à minuit, sans aucun ravitaillement, sans aucun secours des forces armées consignées dans les casernes, et avec seulement une dizaine de volontaires, le Lieutenant Lebastard a procédé, au milieu des explosions et des incendies, au sauvetage de tous les hommes et les femmes vivants, perdus dans les monceaux de ferraille des wagons retournés. [...] À minuit, une personne anonyme a déposé un bouteillon de soupe à l'intention de notre groupe à la ferme du général Lefort.[...] Je ne saurais citer les noms des volontaires de cette journée fantastique, mais le lieutenant Lebastard les a notés sur un carnet à minuit, lord du départ. Il y avait là, notamment, un marin (Boittiaux), un scout (Cadiot), un étudiant en médecine, un jeune homme de Brest etc... [...] Une centaine de soldats, de femmes et d'enfants doivent la vie au lieutenant Lebastard"


'''''François Limeul'''''<ref> Déclaration écrite de F. Limeul, 5e Cie du 42e Régiment régional de défense passive - 15/09/1945</ref>
"Je me rendis immédiatement, conformément aux ordres, vers la plaine St. Hélier, les destructions et les incendies augmentaient à mesure que nous approchions du sinistre. mais je n'osais entrer dans la fournaise, des wagons de munitions explosant sans arrêt, ey qui semblaient interdire tout secours aux blessés allongés sur le ballast et dans la prairie de la ferme du général Lefort.  A ma grande stupéfaction, j'ai vu le lieutenant Lebastard de la Cie des sapeurs-pompiers, sortant seul de la fumée et des flammes en portant un blessé dans ses bras et marchant tranquillement sous des avalanches de portières de wagons et de ferrailles. Il m'a entraîné avec mes quatre brancardiers, portant lui-même un brancard sur chaque épaule.
 
Sur place, il a rassemblé les bonnes volontés et organisé les secours, encourageant sans cesse les hommes par des paroles que je n'ounlierai jamais. "Quand on fait cela, on est protégé". A ceux qui n'en pouvaient plus de fatigue et de peur, il demandait encore ub peu de courage. Depuis 10 heures le matin jusqu'à minuit, sans aucun ravitaillement, sans aucun secours des forces armées consignées dans les casernes, et avec seulement une dizaine de volontaires, le lieutenant Lebastard a procédé, au milieu des explosions et des incendies au sauvetage de tous les hommes et les femmes vivavants, perdus dans les monceaux de ferraille des wagons retournés, et qui étaient transportés à la ferme du général Lefort. […] Je ne saurais citer les noms des volontaires de cette journée fantastique, mais le lieutenant Lebastard les a noté sur un carnet à minuit, lors du départ,. Il y avait là, notamment, un marin (Boittiaux), un scout (Cadiot), un étudiant en médecine, un jeune homme de Brest, etc...
 
Rennes, le 18 septembre 1945"
 
'''''François Limeul'''''  
 


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[[Fichier:Maisons_touch%C3%A9es_le_17_juin_1940.gif|right|250px|thumb|Deux maisons touchées dans le quartier du "Cabinet Vert". Sur celle au 1er plan, une bombe arrivée par le toit a atteint le sous-sol]]
[[Fichier:Maisons_touch%C3%A9es_le_17_juin_1940.gif|right|250px|thumb|Deux maisons touchées dans le quartier du "Cabinet Vert". Sur celle au 1er plan, une bombe arrivée par le toit a atteint le sous-sol]]


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===Références===
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