« Bombardement du 8 mars 1943 » : différence entre les versions

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[[Fichier:Obseques_des_victimes_le_15_mars_1943.jpeg|250px|right|thumb|obsèques nationales, place de la Mairie, le 11 mars 1943<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam</ref>]]
[[Fichier:Obseques_des_victimes_le_15_mars_1943.jpeg|250px|right|thumb|obsèques nationales, place de la Mairie, le 11 mars 1943<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam</ref>]]
Les secours aux survivants interviennent au plus tôt : "Je suis à la Faculté lorsque les sirènes mugissent. Je vois presque aussitôt les bombes tomber vers la [[rue Dupont des Loges]] et, plus loin, du côté de la gare.[...] Notre personnel et nos véhicules (''du Secours national'') s'y rendent immédiatement (''au sud de la gare'') mais nous constatons, comme nous le reverrons par la suite, qu'on ne peut guère agir sur le moment car les sinistrés ont fui. Ce n'est que le lendemain que nous pouvons leur distribuer des repas chauds avec nos cuisines roulantes et des vêtements, lorsqu'ils reviennent sur les ruines de leur foyer. En quelques jours nous distribuons 4000 pièces de vêtements, 2450 repas chauds et autant de repas froids. 300 mètres de Vitrex permettent aux sinistrés partiels de se reloger dans une ou deux pièces de leur maison. Nous hébergeons les autres dans le foyer de la [[rue Victor Rault]] et à l’École d'Agriculture."<ref>'' Mémoires d'un Français moyen'' par René Patay - 1974</ref>
Les secours aux survivants interviennent au plus tôt : "Je suis à la Faculté lorsque les sirènes mugissent. Je vois presque aussitôt les bombes tomber vers la [[rue Dupont des Loges]] et, plus loin, du côté de la gare.[...] Notre personnel et nos véhicules (''du Secours national'') s'y rendent immédiatement (''au sud de la gare'') mais nous constatons, comme nous le reverrons par la suite, qu'on ne peut guère agir sur le moment car les sinistrés ont fui. Ce n'est que le lendemain que nous pouvons leur distribuer des repas chauds avec nos cuisines roulantes et des vêtements, lorsqu'ils reviennent sur les ruines de leur foyer. En quelques jours nous distribuons 4000 pièces de vêtements, 2450 repas chauds et autant de repas froids. 300 mètres de Vitrex permettent aux sinistrés partiels de se reloger dans une ou deux pièces de leur maison. Nous hébergeons les autres dans le foyer de la [[rue Victor Rault]] et à l’École d'Agriculture."<ref>'' Mémoires d'un Français moyen'' par René Patay - 1974</ref>
[[Fichier:Obseques_des_victimes_du_8_mars_1943.jpeg|250px|right|thumb|un des nombreux camions de cercueils des victimes du 8 mars 1943, entouré d'assistantes du Devoir national. Suivent les autorités.<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam</ref>] ][[Fichier:Bombing-of-Rennes0001.jpg|250px|left|thumb|Le ministre Cathala et le préfet Quénette derrière un camion transportant des cercueils, entouré des Assistantes du devoir national]]
[[Fichier:Obseques_des_victimes_du_8_mars_1943.jpeg|250px|right|thumb|un des nombreux camions de cercueils des victimes du 8 mars 1943, entouré d'assistantes du Devoir national. Suivent les autorités]].<ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam</ref>] ][[Fichier:Bombing-of-Rennes0001.jpg|250px|left|thumb|Le ministre Cathala et le préfet Quénette derrière un camion transportant des cercueils, entouré des Assistantes du devoir national]]
[[Fichier:Obs%C3%A8ques_8_mars_1943.png|300px|thumb|En 1re page de l' ''Ouest-Eclair'' du 12 mars 1943]]
[[Fichier:Obs%C3%A8ques_8_mars_1943.png|300px|thumb|En 1re page de l'''Ouest-Eclair'' du 12 mars 1943]]
Lors des obsèques, l'autorité religieuse fait chorus avec l'autorité civile : Mgr Roques dit "''sa réprobation et son indignation de toutes ces horreurs que la guerre a créées sur notre sol, car les procédés de la guerre, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, ne justifient pas ni n'autorisent le massacre des innocents et des populations civiles''."<ref> ''L'Ouest-Eclair'' - 12 mars 1943</ref>
Lors des obsèques, l'autorité religieuse fait chorus avec l'autorité civile : Mgr Roques dit "''sa réprobation et son indignation de toutes ces horreurs que la guerre a créées sur notre sol, car les procédés de la guerre, quelle qu'elle soit, d'où qu'elle vienne, ne justifient pas ni n'autorisent le massacre des innocents et des populations civiles''."<ref> ''L'Ouest-Eclair'' - 12 mars 1943</ref>


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