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Sur le [[Champ de Mars]], où se tient une fête foraine, les stands et les manèges se volatilisent, mais la fréquentation est heureusement faible en ce début du lundi après-midi de vacances des Gras. La fête ne battait pas son plein contrairement à ce qu'on a lu depuis. Le quotidien ''Ouest-Éclair'' mentionne que "amuseurs et chalands étaient ensevelis sous les décombres" mais aucun article ne fait état d'un nombre important de tués à cet endroit.
Sur le [[Champ de Mars]], où se tient une fête foraine, les stands et les manèges se volatilisent, mais la fréquentation est heureusement faible en ce début du lundi après-midi de vacances des Gras. La fête ne battait pas son plein contrairement à ce qu'on a lu depuis. Le quotidien ''Ouest-Éclair'' mentionne que "amuseurs et chalands étaient ensevelis sous les décombres" mais aucun article ne fait état d'un nombre important de tués à cet endroit.
[[Avenue Janvier]], des voyageurs débarquant dans la ville, des ouvriers, des promeneurs sont littéralement fauchés, déchiquetés. Partout des scènes d'horreur et de désespoir. L'objectif attribué aux forteresses volantes était la gare de triage. "''Les quartiers les plus atteints ont été "Le Foyer rennais", les Sacrés-Coeurs, le Colombier, le [[Champ de Mars]] sur lequel étaient établis plusieurs manèges forains, le [[boulevard de la Liberté]], la gare St-Hélier, la [[rue Lucien Decombe]], les entrepôts de la Société [[L'Economique]],(immeubles incendiés), la plaine St-Hélier, l'avenue du [[Cimetière de l'Est|cimetière de l'Est]], les cités [[Villebois Mareuil]], le cimetière de l'est (21 bombes à l'intérieur),[[Fichier:Bombardement_1943.jpeg|350px|right|thumb| ''"Ce petit cimetière rennais" touché est en fait le cimetière de l'est. Extrait d'un livret intitulé "Les Assassins du Ciel", propagande anti-britannique du gouvernement de Vichy - mars 1943'']]les quartiers de Chateaugiron et Adolphe Leray''".<ref>procès-verbal de Uriac Auguste, commissaire central de police de la Ville de Rennes, en date du 8 mars 1943. 3e arrondissement n° 518</ref> Au cimetière de l'est des tombes sont éventrées, des morts déterrés par les bombes.  
[[Avenue Janvier]], des voyageurs débarquant dans la ville, des ouvriers, des promeneurs sont littéralement fauchés, déchiquetés. Partout des scènes d'horreur et de désespoir. L'objectif attribué aux forteresses volantes était la gare de triage. "''Les quartiers les plus atteints ont été "Le Foyer rennais", les Sacrés-Cœurs, le Colombier, le [[Champ de Mars]] sur lequel étaient établis plusieurs manèges forains, le [[boulevard de la Liberté]], la gare St-Hélier, la [[rue Lucien Decombe]], les entrepôts de la Société [[L'Economique]],(immeubles incendiés), la plaine St-Hélier, l'avenue du [[Cimetière de l'Est|cimetière de l'Est]], les cités [[Villebois Mareuil]], le cimetière de l'est (21 bombes à l'intérieur),[[Fichier:Bombardement_1943.jpeg|350px|right|thumb| ''"Ce petit cimetière rennais" touché est en fait le cimetière de l'est. Extrait d'un livret intitulé "Les Assassins du Ciel", propagande anti-britannique du gouvernement de Vichy - mars 1943'']]les quartiers de Chateaugiron et Adolphe Leray''".<ref>procès-verbal de Uriac Auguste, commissaire central de police de la Ville de Rennes, en date du 8 mars 1943. 3e arrondissement n° 518</ref> Au cimetière de l'est des tombes sont éventrées, des morts déterrés par les bombes.  
[[Fichier:Champ_de_mars_1943.jpg|250px|left|thumb|Sur le Champ de Mars, le 8 mars 1943 secteur bd de la Liberté-rue d'Isly, avions-jouets et avions de mort - effets des bombes sur les manèges de la fête foraine]]
[[Fichier:Champ_de_mars_1943.jpg|250px|left|thumb|Sur le Champ de Mars, le 8 mars 1943 secteur bd de la Liberté-rue d'Isly, avions-jouets et avions de mort - effets des bombes sur les manèges de la fête foraine]]
[[Rue Monseigneur Duchesne]], aux Entrepôts de la [[Société l’Economique]] installés là depuis une trentaine d'années, le personnel est à son poste de travail. Au bruit des premières bombes, suivant les consignes données, les employés se rendent aux abris. Quand plusieurs d'entre elles s'abattent sur les bâtiments de la Société, plafonds et cloisons s'effondrent sur les malheureux qui se trouvent prisonniers de locaux aux issues obstruées. L'incendie se déclare et se propage rapidement, [[l'Economique]] n'est plus qu'un amas de ruines fumantes dans lesquelles périssent 71 personnes. Les noms de ces martyrs sont gravés sur un monument élevé à leur mémoire au [[cimetière de l'Est]].<ref> [[''Le pt'it mot d'Alphonse'']] dans numéro 21 du journal de quartier paru dans la Revue de quartier, mémoire collective et expression citoyenne - n°1 septembre 2006</ref>
[[Rue Monseigneur Duchesne]], aux Entrepôts de la [[Société l’Economique]] installés là depuis une trentaine d'années, le personnel est à son poste de travail. Au bruit des premières bombes, suivant les consignes données, les employés se rendent aux abris. Quand plusieurs d'entre elles s'abattent sur les bâtiments de la Société, plafonds et cloisons s'effondrent sur les malheureux qui se trouvent prisonniers de locaux aux issues obstruées. L'incendie se déclare et se propage rapidement, [[l'Economique]] n'est plus qu'un amas de ruines fumantes dans lesquelles périssent 71 personnes. Les noms de ces martyrs sont gravés sur un monument élevé à leur mémoire au [[cimetière de l'Est]].<ref> [[''Le pt'it mot d'Alphonse'']] dans numéro 21 du journal de quartier paru dans la Revue de quartier, mémoire collective et expression citoyenne - n°1 septembre 2006</ref>
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