« Bombardement du 8 mars 1943 » : différence entre les versions

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Le général américain Haywood S. Hansell, qui prônait le bombardement stratégique diurne, et était alors chef du ''1rst Bombardment Wing'', en avait dirigé la mission du 8 mars sur Rennes, à bord d'un B 17. Il reçut, pour sa bonne gestion de la mission, la Distinguished Flying Cross. <ref> ''The Quest'', Haywood Hansell and American strategic Bombing in World War II, par Charles Griffith; Air University Press - sept. 1999</ref> Le second lieutenant Raymond M. Rahner, navigateur à bord d'un B.17 de la 422e escadrille du 305e groupe de bombardement la reçut aussi pour "héroïsme extraordinaire" lors de cette mission : le B 17 commandé par le lieutenant Albert Kuehl ayant été sévèrement touché par des chasseurs allemands et de nombreux membres d'équipage étant blessés, le lieutenant Rahner, lui-même atteint de blessures douloureuses, déplaça le bombardier blessé et inconscient hors de son poste,  appliqua rapidement des compresses pour arrêter l'hémorragie, prit son poste juste avant l'ordre de largage et put lâcher les bombes au signal, tandis que pendant le vol de retour hors formation un tireur de l'équipage abattit un Messerschmitt  BF-109 (victoire confirmée).</ref><ref>http://www.homeofheroes.com</ref>  <ref>''Victory from the Jaws of Defeat'', par John L. Frisbee. Air Force Magazine, p.129. Septembre 1994</ref><ref>http://www.homeofheroes.com</ref>
Le général américain Haywood S. Hansell, qui prônait le bombardement stratégique diurne, et était alors chef du ''1rst Bombardment Wing'', en avait dirigé la mission du 8 mars sur Rennes, à bord d'un B 17. Il reçut, pour sa bonne gestion de la mission, la Distinguished Flying Cross. <ref> ''The Quest'', Haywood Hansell and American strategic Bombing in World War II, par Charles Griffith; Air University Press - sept. 1999</ref> Le second lieutenant Raymond M. Rahner, navigateur à bord d'un B.17 de la 422e escadrille du 305e groupe de bombardement la reçut aussi pour "héroïsme extraordinaire" lors de cette mission : le B 17 commandé par le lieutenant Albert Kuehl ayant été sévèrement touché par des chasseurs allemands et de nombreux membres d'équipage étant blessés, le lieutenant Rahner, lui-même atteint de blessures douloureuses, déplaça le bombardier blessé et inconscient hors de son poste,  appliqua rapidement des compresses pour arrêter l'hémorragie, prit son poste juste avant l'ordre de largage et put lâcher les bombes au signal, tandis que pendant le vol de retour hors formation un tireur de l'équipage abattit un Messerschmitt  BF-109 (victoire confirmée).</ref><ref>http://www.homeofheroes.com</ref>  <ref>''Victory from the Jaws of Defeat'', par John L. Frisbee. Air Force Magazine, p.129. Septembre 1994</ref><ref>http://www.homeofheroes.com</ref>


[[Fichier:Impacts_est_de_Rennes.png|left|350px|thumb|Impacts de bombes en partie hors cible, au nord de la rue de Châteaugiron et de l'avenue du cimetière de l'Est le 8 mars 1943]]
L'année suivante, le principal secrétaire adjoint du ministre britannique de l'air, dans un rapport dont le titre a le mérite d'annoncer la thèse : "Apologie du bombardement", écrit : "'' Les systèmes de visée utilisés par les équipages des bombardiers américains sont remarquablement efficaces et le bombardement est fait avec précaution et précision mais il est évident que cela n'exclue pas des dégâts aux constructions inoffensives au voisinage de la cible. En tout cas, il apparaît que les vies des civils et les biens ont souffert dans les raids diurnes du 5 septembre 1942 sur Rouen, du 4 décembre 1942 sur Naples, du 1er mars 1943 sur Palerme, du 8 mars 1943 sur Rouen et Rennes, et du 26 avril 1943 sur l'aérodrome de Grosseto''" <ref> ''Bombing vindicated'', chap. 4,  par J. M. Spaight, principal assistant secretary, ministry of air, éd. Geoffrey Bles - 1944</ref>


L'année suivante, le principal secrétaire adjoint du ministre britannique de l'air, dans un rapport dont le titre a le mérite d'annoncer la thèse : "Apologie du bombardement", écrit : "'' Les systèmes de visée utilisés par les équipages des bombardiers américains sont remarquablement efficaces et le bombardement est fait avec précaution et précision mais il est évident que cela n'exclue pas des dégâts aux constructions inoffensives au voisinage de la cible. En tout cas, il apparaît que les vies des civils et les biens ont souffert dans les raids diurnes du 5 septembre 1942 sur Rouen, du 4 décembre 1942 sur Naples, du 1er mars 1943 sur Palerme, du 8 mars 1943 sur Rouen et Rennes, et du 26 avril 1943 sur l'aérodrome de Grosseto''" <ref> ''Bombing vindicated'', chap. 4,  par J. M. Spaight, principal assistant secretary, ministry of air, éd. Geoffrey Bles - 1944</ref>
[[Fichier:Impacts_est_de_Rennes.png|left|350px|thumb|Impacts de bombes en partie hors cible, au nord de la rue de Châteaugiron et de l'avenue du cimetière de l'Est le 8 mars 1943]]
[[Fichier:8_mars_1943,_engins-moteurs.jpeg|350px|right|thumb|Le bâtiment des engins-moteurs après le bombardement du 8 mars 1943 - photo de Robert Caillard]]
[[Fichier:8_mars_1943,_engins-moteurs.jpeg|350px|right|thumb|Le bâtiment des engins-moteurs après le bombardement du 8 mars 1943 - photo de Robert Caillard]]