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[[Fichier:Photo_du_camp_Margueritte.png|Le camp Margueritte|350px|left|thumb|(photo C. Desevedavy. Musée de Bretagne)]]
[[Fichier:Photo_du_camp_Margueritte.png|Le camp Margueritte|350px|left|thumb|(photo C. Desevedavy. Musée de Bretagne)]]
Il renferma successivement des prisonniers après la défaite de 1940 puis, après le débarquement allié du 6 juin 1944 75 notables bretons, dont 20 Rennais, détenus comme otages par les Allemands, à la baraque 14 sont libérés entre le 14 juin et le 1er août.
Il renferma successivement des prisonniers après la défaite de 1940 puis, après le débarquement allié du 6 juin 1944, 75 notables bretons, dont 20 Rennais, détenus comme otages par les Allemands, à la baraque 14 sont libérés entre le 14 juin et le 1er août. Le 28 juin, environ 1600 prisonniers, en grande majorité des résistants, quittent le camp dans un convoi qui, par Redon et Nantes, n'atteint Compiègne que le 12 juillet, et le 28 juillet, ils prennent la direction du camp de concentration de Neuengamme, où ils arrivent le 3 août 1944.


Les 2 et 3 août 1944, les prisonniers politiques détenus dans la [[Prison Jacques-Cartier]] et à la baraque 14 du camp de détention ainsi que des prisonniers de guerre alliés furent embarqués par les Allemands dans deux trains en direction de Redon et de l’Allemagne<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref>. Dès la libération ils vont être remplacés par des hommes et des femmes dénoncés comme collaborateurs, ou connus comme tels, ainsi protégés dans un premier temps de la colère populaire puis, en fait, « détenus administratifs », en attente d’une instruction de leur cas et éventuellement d’un jugement et d’une condamnation. Furent transférés au camp, dès le 13 août, de hauts responsables tels Robert Martin, l'ex-préfet régional, Jean Tosello-Bancal, l'intendant régional de police, impliqués dans l'organisation de la répression de la Résistance, et Lemonnier, premier président de la cour d'appel.
Les 2 et 3 août 1944, les prisonniers politiques détenus dans la [[Prison Jacques-Cartier]] et à la baraque 14 du camp de détention ainsi que des prisonniers de guerre alliés furent embarqués par les Allemands dans deux trains en direction de Redon et de l’Allemagne<ref>[[Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération]]</ref>. Dès la libération ils vont être remplacés par des hommes et des femmes dénoncés comme collaborateurs, ou connus comme tels, ainsi protégés dans un premier temps de la colère populaire puis, en fait, « détenus administratifs », en attente d’une instruction de leur cas et éventuellement d’un jugement et d’une condamnation. Furent transférés au camp, dès le 13 août, de hauts responsables tels Robert Martin, l'ex-préfet régional, Jean Tosello-Bancal, l'intendant régional de police, impliqués dans l'organisation de la répression de la Résistance, et Lemonnier, premier président de la cour d'appel.
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