« Cardinal Paul Gouyon » : différence entre les versions

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Le '''Cardinal Paul Gouyon''' est un Archevêque de Rennes(1910 – 2000)<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.  
Le '''Cardinal Paul Gouyon''' est un Archevêque de Rennes(1910 – 2000)<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>.  


Il naît à Bordeaux, le 24 Octobre 1910, sous le nom de né Paul, Joseph, Marie Gouyon, il décède le 26 Septembre 2000 à Bordeaux. Il est notamment connu pour s'être engagé auprès de syndicalistes de l'usine PSA lors d'un conflit social en 1966.  
Il naît à Bordeaux, le 24 octobre 1910, sous le nom de né Paul, Joseph, Marie Gouyon, il décède le 26 Septembre 2000 à Bordeaux. Il est notamment connu pour s'être engagé auprès de syndicalistes de l'usine PSA lors d'un conflit social en 1966.  


==De Bordeaux à Rennes==
==De Bordeaux à Rennes==
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Monseigneur Gouyon n'hésite pas à s'engager personnellement dans des conflits sociaux.  
Monseigneur Gouyon n'hésite pas à s'engager personnellement dans des conflits sociaux.  


En Décembre 1966, un jeune syndicaliste CGT de l'[[Usine PSA - La Janais|usine Citroën de Rennes]], [[Yannick Frémin]], se retrouve licencié suite à un désaccord avec son chef d'atelier. A cette époque les syndicalistes non soutenus par la direction de l'usine ne sont pas les bienvenus et n'obtiennent pas, eux, de providentielles promotions. Au contraire, ils subissent une surveillance constante et des brimades à répétitions. Yannick Frémin, sous prétexte qu'il avait demandé l'autorisation trop tard pour distribuer des tracts à la sortie de l'usine, est attendu par son chef d'atelier à son retour, qui lui inflige une sanction pour "absence sans autorisation". La discussion s'envenime, le cadre à bout d'arguments et pas habitué qu'on lui résiste, gifle Yannick. S'ensuit une demande de licenciement pour injures et le CE composé en majorité de "candidats libres" approuve la sanction.  
En décembre 1966, un jeune syndicaliste CGT de l'[[Usine PSA - La Janais|usine Citroën de Rennes]], [[Yannick Frémin]], se retrouve licencié suite à un désaccord avec son chef d'atelier. A cette époque les syndicalistes non soutenus par la direction de l'usine ne sont pas les bienvenus et n'obtiennent pas, eux, de providentielles promotions. Au contraire, ils subissent une surveillance constante et des brimades à répétitions. Yannick Frémin, sous prétexte qu'il avait demandé l'autorisation trop tard pour distribuer des tracts à la sortie de l'usine, est attendu par son chef d'atelier à son retour, qui lui inflige une sanction pour "absence sans autorisation". La discussion s'envenime, le cadre à bout d'arguments et pas habitué qu'on lui résiste, gifle Yannick. S'ensuit une demande de licenciement pour injures et le CE composé en majorité de "candidats libres" approuve la sanction.  


Monseigneur Gouyon dénonce lui-même l'injustice et demande à la Direction Générale la réintégration de Yannick Frémin. L'inspection du travail dresse un procès verbal contre l'entreprise pour entrave au libre exercice du mandat de délégué et atteinte aux libertés syndicales. La C.G.T. dépose une plainte pour coups et blessures contre l'agent de secteur. Une action en Prud'hommes contre l'entreprise pour licenciement abusif est engagée ; une autre en correctionnelle contre l'agent de secteur. La condamnation tombe pour les deux.
Monseigneur Gouyon dénonce lui-même l'injustice et demande à la Direction Générale la réintégration de Yannick Frémin. L'inspection du travail dresse un procès verbal contre l'entreprise pour entrave au libre exercice du mandat de délégué et atteinte aux libertés syndicales. La C.G.T. dépose une plainte pour coups et blessures contre l'agent de secteur. Une action en Prud'hommes contre l'entreprise pour licenciement abusif est engagée ; une autre en correctionnelle contre l'agent de secteur. La condamnation tombe pour les deux.
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