« Champ de l'Orme (cité) - n° 26 » : différence entre les versions

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[[Fichier:1-DSC08320-001.JPG|200px|thumb|Modèles de meubles réservés aux sinistrés reçus de l’État.]]
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L’intérieur de la maison dispose de plusieurs pièces. Un couloir d’entrée desservant immédiatement sur sa gauche un WC ainsi que l’accès à un cellier qui possède aussi sa porte extérieure.
L’intérieur de la maison dispose de plusieurs pièces. Un couloir d’entrée desservant immédiatement sur sa gauche un WC ainsi que l’accès à un cellier qui possède aussi sa porte extérieure.
Le WC n’est pas à la Turc, il est muni d’un bon siège moderne. Cette formule nous permettra de nous pencher plus confortablement sur la lecture d’un livre ou d’un journal, sous réserve que cette lecture ne soit pas interrompue par une urgence qui frappe à la porte.
Le WC n’est pas à la turque, il est muni d’un bon siège moderne. Cette formule nous permettra de nous pencher plus confortablement sur la lecture d’un livre ou d’un journal, sous réserve que cette lecture ne soit pas interrompue par une urgence qui frappe à la porte.
Franchi le couloir, la porte refermée, c’est à gauche une petite cuisine avec son évier préfabriqué en matériaux agglomérés, un conduit de cheminée qui permettra l’installation de la cuisinière à charbon. L’accès à la première chambre à coucher qui sera celle de ma sœur Jeanine, se présente à droite et donne dans la cuisine. En continuant notre chemin tout droit devant et sans que rien ne la sépare de la cuisine, une salle de séjour qui, vide, semble grande avec sa petite cheminée. Et puis encore une autre chambre à coucher, on y accède à partir de cette salle. Elle deviendra la nôtre et celle de mon père. La maison me parait immense. Les murs, tous enduits de plâtre, sont demeurés bruts bien lisses et blancs. Il règne une odeur bizarre, un mélange de neuf, de renfermé et d’indéfinissable. Une odeur étrangère à laquelle il faudra s’habituer tout pendant que la nôtre n’aura pas pris le dessus.
Franchi le couloir, la porte refermée, c’est à gauche une petite cuisine avec son évier préfabriqué en matériaux agglomérés, un conduit de cheminée qui permettra l’installation de la cuisinière à charbon. L’accès à la première chambre à coucher, qui sera celle de ma sœur Jeanine, se présente à droite et donne dans la cuisine. En continuant notre chemin tout droit devant et sans que rien ne la sépare de la cuisine, une salle de séjour qui, vide, semble grande avec sa petite cheminée. Et puis encore une autre chambre à coucher, on y accède à partir de cette salle. Elle deviendra la nôtre et celle de mon père. La maison me parait immense. Les murs, tous enduits de plâtre, sont demeurés bruts, bien lisses et blancs. Il règne une odeur bizarre, un mélange de neuf, de renfermé et d’indéfinissable. Une odeur étrangère à laquelle il faudra s’habituer tant que la nôtre n’aura pas pris le dessus.
Les plafonds sont constitués de plaques en fibrociment. Le sol est en béton lissé, sauf le cellier en terre battue.
Les plafonds sont constitués de plaques en fibrociment. Le sol est en béton lissé, sauf le cellier en terre battue.


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