« Chronique vezinoise sous l'occupation n°12 » : différence entre les versions

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Pour se distraire, le dimanche, les gens ne se contentent pas ''des bals z'interdits''. Aux beaux jours, il y a les fêtes de village avec de la musique et des stands tout simples, inventifs faits avec trois fois rien. Il y a aussi des pique-niques, notamment celui organisé à ''la Motte'', lieu de baignade à quelques kilomètres de Vezin, la Baule des Vezinois. C’est la rivière La Flume qui passe là. Pierrot Letort, Jean et Albert Pinel et bien d’autres, des grands, plongent dans la mare à tour de rôle en effectuant le plus d’effets possibles. Le soleil est présent et les participants à la fête sont nombreux. Est-ce ce jour là qu’un milicien sensé assurer l'ordre public, marche seul de long en large à travers la foule. Il a dégainé son pistolet, il le jette en l'air en le faisant tourner, il le rattrape avec agilité et recommence à plusieurs reprises sans laisser l’arme tomber à terre. Il fait le malin, il veut se faire remarquer ! Le soir après la fête, à la maison, j'entends mon père dire à ma mère. ''« Tu vois!..si on avait été deux, eh bien, pendant que l'un le bouscule au moment où il jette son arme l'autre s'empare du pistolet, cela aurait été facile »''. Et moi je pense  « pourtant ! il y avait plein de monde à la fête...il veut probablement dire...deux suffisamment hardis... Mais bon ! Le cas échéant, qu'aurait-il fait du pistolet et du propriétaire? Je n'ai jamais songé plus tard à le lui demander.  
Pour se distraire, le dimanche, les gens ne se contentent pas ''des bals z'interdits''. Aux beaux jours, il y a les fêtes de village avec de la musique et des stands tout simples, inventifs faits avec trois fois rien. Il y a aussi des pique-niques, notamment celui organisé à ''la Motte'', lieu de baignade à quelques kilomètres de Vezin, le '' La Baule'' des Vezinois. C’est la rivière La Flume qui passe là. Pierrot Letort, Jean et Albert Pinel et bien d’autres, des grands, plongent dans la mare à tour de rôle en effectuant le plus d’effets possibles. Le soleil est présent et les participants à la fête sont nombreux. Est-ce ce jour là qu’un milicien sensé assurer l'ordre public, marche seul de long en large à travers la foule. Il a dégainé son pistolet, il le jette en l'air en le faisant tourner, il le rattrape avec agilité et recommence à plusieurs reprises sans laisser l’arme tomber à terre. Il fait le malin, il veut se faire remarquer ! Le soir après la fête, à la maison, j'entends mon père dire à ma mère. ''« Tu vois!..si on avait été deux, eh bien, pendant que l'un le bouscule au moment où il jette son arme l'autre s'empare du pistolet, cela aurait été facile »''. Et moi je pense  « pourtant ! il y avait plein de monde à la fête...il veut probablement dire...deux suffisamment hardis... Mais bon ! Le cas échéant, qu'aurait-il fait du pistolet et du propriétaire? Je n'ai jamais songé plus tard à le lui demander.  




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