« Chronique vezinoise sous l'occupation n°13 » : différence entre les versions

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Un blindé est stationné contre le mur de l’école. Je suis dans la cour, perché sur la dalle ou trônait avant guerre une statue. La statue a disparu. (''Elle est a inscrire sur l’infiniment longue liste des vols perpétrés par l’occupant, qui pendant presque cinq ans, s’est  exercé à un pillage systématique de notre pays .'')
Un blindé est stationné contre le mur de l’école. Je suis dans la cour, perché sur la dalle ou trônait avant guerre une statue. La statue a disparu. (''Elle est a inscrire sur l’infiniment longue liste des vols perpétrés par l’occupant, qui pendant presque cinq ans, s’est  exercé à un pillage systématique de notre pays .'')
J’aperçois la tête et le tronc d’un soldat qui émerge du blindé. Il est vêtu d’un uniforme noir, il me regarde et détourne la tête. Les soldats habillés de noir ou de bleu  foncé me font vraiment peur. Ils ressemblent à des miliciens.  
J’aperçois la tête et le tronc d’un soldat qui émerge du blindé. Il est vêtu d’un uniforme noir, il me regarde et détourne la tête. Les soldats habillés de noir ou de bleu  foncé me font vraiment peur. Ils ressemblent à des miliciens.  
[[Fichier:Support de la statue.jpg]]
''Au coin tronqué du mur, on aperçoit une margelle, support de la Statue volée.''


Un soir et comme d’ailleurs tous les soirs, ma mère réinstalle les lits pour la nuit à venir. C’est un convoi de panzer, qui stationne dans le village, les soldats qui l’accompagnent  étant de noir vêtus. Ce soir là, et comme d’ailleurs beaucoup de soirs,  je ne suis pas très obéissant. Ma mère me rappelle à l’ordre et menace alors d’héberger un Allemand pour  la nuit. Je deviens tout à coup très rapidement sage.
Un soir et comme d’ailleurs tous les soirs, ma mère réinstalle les lits pour la nuit à venir. C’est un convoi de panzer, qui stationne dans le village, les soldats qui l’accompagnent  étant de noir vêtus. Ce soir là, et comme d’ailleurs beaucoup de soirs,  je ne suis pas très obéissant. Ma mère me rappelle à l’ordre et menace alors d’héberger un Allemand pour  la nuit. Je deviens tout à coup très rapidement sage.
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