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=== Les calvinistes rennais au 16e siècle===
=== Les calvinistes rennais au 16e siècle===
Au 16e siècle le culte protestant de l'Eglise Réformée avait pris place à l'entrée de la [[rue Saint-Hélier]], en bordure du chemin du moulin de Saint-Hélier, au manoir de Bouzillé, propriété de messire Escoufflart de Mesmenier, huguenot, qui accueillait ses coreligionnaires dans sa grande salle, premier temple protestant de Rennes <ref> ''Au long de la voie douloureuse...'' L. B. Ouest-Eclair, 17 juillet 1944</ref> où, en 1560, les calvinistes n'étaient qu'une soixantaine, ce qui n'empêchait pas une haine populaire de se manifester contre eux, avec par exemple des placards menaçants représentant une potence et une cage contenant un homme, tel celui affiché à la porte d'un membre du consistoire,le médecin Melot. Mais il n'y eut pas de Saint-Barthélémy à Rennes, la force armée ayant empêché des attaques contre des domiciles de protestants. <ref> ''Histoire de Rennes,'' p.236, Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref> Toutefois on constate que, les protestants ayant réclamé, conformément au nouvel édit de tolérance, un lieu de culte, le roi Charles IX, à la requête des Rennais, défendit "l'exercice de la nouvelle et prétendue religion dréformée dans ladicte ville et fauxbourgs".
Au 16e siècle le culte protestant de l'Eglise Réformée avait pris place à l'entrée de la [[rue Saint-Hélier]], en bordure du chemin du moulin de Saint-Hélier, au manoir de Bouzillé, propriété de messire Escoufflart de Mesmenier, huguenot, qui accueillait ses coreligionnaires dans sa grande salle, premier temple protestant de Rennes<ref>''Au long de la voie douloureuse...'' L. B. Ouest-Eclair, 17 juillet 1944</ref> où, en 1560, les calvinistes n'étaient qu'une soixantaine, ce qui n'empêchait pas une haine populaire de se manifester contre eux, avec par exemple des placards menaçants représentant une potence et une cage contenant un homme, tel celui affiché à la porte d'un membre du consistoire, le médecin Melot. Mais il n'y eut pas de Saint-Barthélémy à Rennes, la force armée ayant empêché des attaques contre des domiciles de protestants<ref>''Histoire de Rennes'', p.236, Émile Ducrest de Villeneuve et D. Maillet. Edouard Morault, libraire. Rennes - 1845 </ref>. Toutefois on constate que, les protestants ayant réclamé, conformément au nouvel édit de tolérance, un lieu de culte, le roi Charles IX, à la requête des Rennais, défendit "l'exercice de la nouvelle et prétendue religion dréformée dans ladicte ville et fauxbourgs".


===Le temple protestant à Cleunay au 17 e siècle===
===Le temple protestant à Cleunay au 17 e siècle===
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