« Coût de la vie à Rennes au 18e siècle » : différence entre les versions

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* En [[1766]], des travaux sur une maison de Rennes sont rétribués ainsi : quatre journées de maître charpentier et compagnon à raison de 20 sols par jour chacun, 18 sols pour le couvreur (18 journées)<ref>Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 487.</ref>.
* En [[1766]], des travaux sur une maison de Rennes sont rétribués ainsi : quatre journées de maître charpentier et compagnon à raison de 20 sols par jour chacun, 18 sols pour le couvreur (18 journées)<ref>Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 487.</ref>.
* En mai [[1755]], le meurtre d'Ollivier Desloges, journalier, est l'occasion de propos sur l'emploi local : ''Nous sommes bien sots de rester ici [une ferme] à gagner quatre f[outus] sols par jour. Il nous faut plustôt aller travailler à la mine, ou bien chez Monsieur de la Chalotais, nous gagnerons bien davantage !'' ; mine où ils pourraient gagner 20 sols selon l'allégation rapportée par un des témoins<ref>Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1223.</ref>.
* En mai [[1755]], le meurtre d'Ollivier Desloges, journalier, est l'occasion de propos sur l'emploi local : ''Nous sommes bien sots de rester ici [une ferme] à gagner quatre f[outus] sols par jour. Il nous faut plustôt aller travailler à la mine, ou bien chez Monsieur de la Chalotais, nous gagnerons bien davantage !'' ; mine où ils pourraient gagner 20 sols selon l'allégation rapportée par un des témoins<ref>Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1223.</ref>.
* En [[1775]], Guillemette Jolivet, 34 ans, femme de Jean Trotoux, ''regratière'' [[rue Vasselot]], est condamnée au fouet pour des vols. Elle s'explique en disant : ''que n'ayant pas mangé depuis trois jours ni ses trois enfans dont elle allaite encore un âgé de dis mois, le besoin la pressant, elle emprunta un cizeau d'avec un particulier de la rue Vasselot... Elle gagna deux sols sur de la sardinne qu'elle acheta et revendit en détail.''<ref>Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1102.</ref>.
==Aumônes et gratifications==
* En [[1777]], un fragment de témoignage dans une affaire de vols dit qu'un particulier ''avait demandé l'aumône à une demoiselle qui lui donna trois sols''<ref>Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1124.</ref>.
* En [[1768]], soupçonné d'un vol de chemises, le jeune Louis Limeul, 15 ans, raconte qu'il ''fut jusqu'à [[Maurepas|Maurepard]] pour voir ariver le regiment de la Couronne, avec lequel il revint sur la place [Neuve] où un officier luy donna son cheval à conduire à l'image Saint Joseph ; que cet officier luy ayant donné six sols pour sa penne, il s'en fut chez Ollive où il couche ordinnairement.''<ref>Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1244.</ref>.
* En [[1768]], soupçonné d'un vol de chemises, le jeune Louis Limeul, 15 ans, raconte qu'il ''fut jusqu'à [[Maurepas|Maurepard]] pour voir ariver le regiment de la Couronne, avec lequel il revint sur la place [Neuve] où un officier luy donna son cheval à conduire à l'image Saint Joseph ; que cet officier luy ayant donné six sols pour sa penne, il s'en fut chez Ollive où il couche ordinnairement.''<ref>Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1244.</ref>.
* En [[1775]], Guillemette Jolivet, 34 ans, femme de Jean Trotoux, ''regratière'' [[rue Vasselot]], est condamnée au fouet pour des vols. Elle s'explique en disant : ''que n'ayant pas mangé depuis trois jours ni ses trois enfans dont elle allaite encore un âgé de dis mois, le besoin la pressant, elle emprunta un cizeau d'avec un particulier de la rue Vasselot... Elle gagna deux sols sur de la sardinne qu'elle acheta et revendit en détail.''<ref>Source : Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1102.</ref>.


==Marchandages==
==Marchandages==
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