« Conciliabules, rue de Corbin, pour un réduit breton » : différence entre les versions

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Les rencontres eurent lieu dans la matinée [[rue de Corbin]], à l’hôtel de Châteaugiron, siège militaire du corps d’armée. Etait aussi présent à cette  seconde réunion le président du syndicat national des entrepreneurs de travaux publics André Borie.[[File:Rennes Hôtel de Boisgeffroi-04.JPG|450px|right|thumb|Devant l'Hôtel de Boisgeffroi, la plaque de marbre rappelant le passage du général De Gaulle]]  Le préfet Jouany voit alors en De Gaulle un « condottiere » très pessimiste qui considérait  le réduit breton  comme l'occasion  pour la France de « disparaître en beauté, comme la Finlande ».<ref>  ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', p. 23 & 24 Étienne Maignen, Éditions Ouest-France,  (ISBN 978-2-7373-6173-9  - novembre 2013</ref>  
Les rencontres eurent lieu dans la matinée [[rue de Corbin]], à l’hôtel de Châteaugiron, siège militaire du corps d’armée. Etait aussi présent à cette  seconde réunion le président du syndicat national des entrepreneurs de travaux publics André Borie.[[File:Rennes Hôtel de Boisgeffroi-04.JPG|450px|right|thumb|Devant l'Hôtel de Boisgeffroi, la plaque de marbre rappelant le passage du général De Gaulle]]  Le préfet Jouany voit alors en De Gaulle un « condottiere » très pessimiste qui considérait  le réduit breton  comme l'occasion  pour la France de « disparaître en beauté, comme la Finlande ».<ref>  ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', p. 23 & 24 Étienne Maignen, Éditions Ouest-France,  (ISBN 978-2-7373-6173-9  - novembre 2013</ref>  
   
   
Pour motif du déplacement du 15 juin, le seul qu'il cite,  De Gaulle ne donnera d’ailleurs pas, dans ses mémoires, la création d'un réduit, écartant ainsi toute position favorable qu'il aurait pu avoir à ce projet. Il écrira : « ''Arrivé à Rennes le matin du 15 juin, j'y vis le général René Altmayer, qui commandait les éléments divers engagés à l'est de la Mayenne, le général Guitry, commandant la Région militaire, et le préfet d'Ille-et-Vilaine. Tous trois faisaient de leur mieux dans leurs domaines respectifs. Je m'efforçai d'organiser la coordination de leurs efforts et de leurs moyens pour la défense du terrain.'' »<ref> ''Mémoires de Guerre – L’appel 1940-1942'' p.61. Général De Gaule éd. Librairie Plon -1954 </ref>
Pour motif du déplacement du 15 juin, le seul qu'il cite,  De Gaulle n'évoquera d’ailleurs pas, dans ses mémoires, la création d'un réduit, écartant ainsi toute position favorable qu'il aurait pu avoir à ce projet. Il écrira : « ''Arrivé à Rennes le matin du 15 juin, j'y vis le général René Altmayer, qui commandait les éléments divers engagés à l'est de la Mayenne, le général Guitry, commandant la Région militaire, et le préfet d'Ille-et-Vilaine. Tous trois faisaient de leur mieux dans leurs domaines respectifs. Je m'efforçai d'organiser la coordination de leurs efforts et de leurs moyens pour la défense du terrain.'' »<ref> ''Mémoires de Guerre – L’appel 1940-1942'' p.61. Général De Gaule éd. Librairie Plon -1954 </ref>


La presse, et notamment, l'''Ouest-Eclair'', le journal régional, n'auront pas une ligne sur cette rencontre hors des réalités.
La presse, et notamment, l'''Ouest-Eclair'', le journal régional, n'auront pas une ligne sur cette rencontre hors des réalités.
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