« Contour de la Motte » : différence entre les versions

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Le jardin du Thabor ouvert au public après la Révolution et très en vogue sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, compromit l'utilité de la Motte. "''La Motte, telle qu'elle existe de nos jours, est plutôt une esplanade qu'une promenade publique. Trop voisine du Thabor pour qu'on s'y arrête quand une fois on est sorti du centre de la ville, trop éloignée de celui-ci pour servir de promenoir public, la Motte sera utilisée tôt ou tard pour la construction de quelque grand établissement municipal. Déjà l'on a songé à y placer le bâtiment universitaire qui s'élève définitivement sur les quais'' ( N.B :actuellement [[Musée des Beaux-Arts]]) ''et quelques années plus tôt on voulut y bâtir le théâtre''."  <ref> ''Rennes Moderne'', par A. Marteville. t.2. Deniel et Verdier - 1849</ref>
Le jardin du Thabor ouvert au public après la Révolution et très en vogue sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, compromit l'utilité de la Motte. "''La Motte, telle qu'elle existe de nos jours, est plutôt une esplanade qu'une promenade publique. Trop voisine du Thabor pour qu'on s'y arrête quand une fois on est sorti du centre de la ville, trop éloignée de celui-ci pour servir de promenoir public, la Motte sera utilisée tôt ou tard pour la construction de quelque grand établissement municipal. Déjà l'on a songé à y placer le bâtiment universitaire qui s'élève définitivement sur les quais'' ( N.B :actuellement [[Musée des Beaux-Arts]]) ''et quelques années plus tôt on voulut y bâtir le théâtre''."  <ref> ''Rennes Moderne'', par A. Marteville. t.2. Deniel et Verdier - 1849</ref>


Au n° 1, côté ouest du Contour, à l'angle de la rue Victor-Hugo, fut construit en [[1877]], par l'architecte Gelly, un immeuble de rapport avec rez-de-chaussée, entresol et deux étages, le premier souligné par un grand balcon courant sur toute la longueur de la façade, l'accès à l'immeuble se faisant par une porte cochère monumentale avec deux cariatides symbolisant la race noire et la race blanche, oeuvre du sculpeur Pierre Resnays, qui étonnaient l'écrivain Jean [[ de La Varende]], hôte de cet immeuble de 1899 à 1905, comme le rappelle une plaque apposée.<ref> ''Rennes au XIXe siècle architectes, urbanisme et architecture'', par Jean-Yves Veillard, éditions du Thabor - 1978</ref> En face, au n° 1, l'hôtel de Cuillé fait l'objet, en 1885, d'une extension au nord-ouest, sur les plans de l'architecte Jobbé-Duval.
Au n° 1, côté ouest du Contour, à l'angle de la rue Victor-Hugo, fut construit en [[1877]], par l'architecte Gelly, un immeuble de rapport avec rez-de-chaussée, entresol et deux étages, le premier souligné par un grand balcon courant sur toute la longueur de la façade, l'accès à l'immeuble se faisant par une porte cochère monumentale avec deux cariatides symbolisant la race noire et la race blanche, oeuvre du sculpeur Pierre Resnays, qui étonnaient l'écrivain Jean [[ de La Varende]], hôte de cet immeuble de 1899 à 1905, comme le rappelle une plaque apposée.<ref> ''Rennes au XIXe siècle architectes, urbanisme et architecture'', par Jean-Yves Veillard, éditions du Thabor - 1978</ref> En face, au n° 1, l'hôtel de Cuillé fit l'objet, en 1885, d'une extension au nord-ouest, sur les plans de l'architecte Jobbé-Duval.


===lieu de manifestations et de mémoire===
===lieu de manifestations et de mémoire===
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