« Contour de la Motte » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
Ligne 22 : Ligne 22 :
===puis moins au 19e siècle===
===puis moins au 19e siècle===


Le [[Parc du Thabor|jardin du Thabor]] ouvert au public après la Révolution et très en vogue sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, compromit l'utilité de la Motte. Arrivant à Rennes en 1820, le voyageur Régis Jean Vaysse de Villiers, <ref>''Rennes dans les guides de voyage du 19e siècle'' , par Etienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t.CXII -2008</ref> après avoir remarqué qu'on ne sait où se termine le faubourg de Paris et où commence la ville, donne à celle-ci comme point de départ "''la petite promenade de la Motte, qu'on longe à gauche, en tournant à droite. Elle forme le grâcieux vis-à-vis du bel hôtel de l'intendance, aujourd'hui la préfecture, situé de l'autre côté de la rue qui, dans cette partie, devient une petite place''".
Le [[Parc du Thabor|jardin du Thabor]] ouvert au public après la Révolution et très en vogue sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, compromit l'utilité de la Motte. Arrivant à Rennes en 1820, le voyageur Régis Jean Vaysse de Villiers, <ref>''Rennes dans les guides de voyage du 19e siècle'' , par Etienne Maignen. Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t.CXII -2008</ref> après avoir remarqué qu'on ne sait où se termine le faubourg de Paris et où commence la ville, donne à celle-ci comme point de départ "''la petite promenade de la Motte, qu'on longe à gauche, en tournant à droite. Elle forme le grâcieux vis-à-vis du bel hôtel de l'intendance, aujourd'hui la préfecture, situé de l'autre côté de la rue qui, dans cette partie, devient une petite place''".<ref> ''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Etienne Maignen, bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine, t. CII - 2008</ref>


Au milieu du 19e siècle, un Rennais dresse le constat :"''La Motte, telle qu'elle existe de nos jours, est plutôt une esplanade qu'une promenade publique. Trop voisine du Thabor pour qu'on s'y arrête quand une fois on est sorti du centre de la ville, trop éloignée de celui-ci pour servir de promenoir public, la Motte sera utilisée tôt ou tard pour la construction de quelque grand établissement municipal. Déjà l'on a songé à y placer le bâtiment universitaire qui s'élève définitivement sur les quais'' ( N.B :actuellement [[Musée des Beaux-Arts]]) ''et quelques années plus tôt on voulut y bâtir le théâtre''."<ref> ''Rennes Moderne'', par A. Marteville. t.2. Deniel et Verdier - 1849</ref> Le déplacement de l'escalier monumental banalisa la promenade qui devint un petit jardin public sans  grande fréquentation. En outre, plus à l'est, rue Martenot, rue riveraine, sont construits entre 1830 et 1843, de beaux hôtels particiliers d'architecture néo-classique (hôtels Richelot, de Courcy, Villemain).
Au milieu du 19e siècle, un Rennais dresse le constat :"''La Motte, telle qu'elle existe de nos jours, est plutôt une esplanade qu'une promenade publique. Trop voisine du Thabor pour qu'on s'y arrête quand une fois on est sorti du centre de la ville, trop éloignée de celui-ci pour servir de promenoir public, la Motte sera utilisée tôt ou tard pour la construction de quelque grand établissement municipal. Déjà l'on a songé à y placer le bâtiment universitaire qui s'élève définitivement sur les quais'' ( N.B :actuellement [[Musée des Beaux-Arts]]) ''et quelques années plus tôt on voulut y bâtir le théâtre''."<ref> ''Rennes Moderne'', par A. Marteville. t.2. Deniel et Verdier - 1849</ref> Le déplacement de l'escalier monumental banalisa la promenade qui devint un petit jardin public sans  grande fréquentation. En outre, plus à l'est, rue Martenot, rue riveraine, sont construits entre 1830 et 1843, de beaux hôtels particiliers d'architecture néo-classique (hôtels Richelot, de Courcy, Villemain).
24 089

modifications