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« Défense passive, ou "D.P." » : différence entre les versions
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5°. — Les passants et les habitants rechercheront de suite les abris, les couloirs et les tranchées de protection. Il est interdit de circuler dans la rue, | 5°. — Les passants et les habitants rechercheront de suite les abris, les couloirs et les tranchées de protection. Il est interdit de circuler dans la rue, | ||
[[Fichier:Defense_passive_rennes.jpeg|300px|right|thumb|l'''0uest-Eclair'' du 6 mars 1941 : pour Rennes, ville indisciplinée, à côté du programme des cinémas, un rappel à l'ordre bilingue]] | |||
6°. — Les conducteurs de tous véhicules gagneront l'extrême droite de la chaussée et s'arrêteront, tout en laissant libre l'accès aux maisons. Ils ne laisseront allumés que les feux de stationnement et se rendront eux-mêmes à l'abri le plus proche. | 6°. — Les conducteurs de tous véhicules gagneront l'extrême droite de la chaussée et s'arrêteront, tout en laissant libre l'accès aux maisons. Ils ne laisseront allumés que les feux de stationnement et se rendront eux-mêmes à l'abri le plus proche. | ||
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8°. — Ne quitter les abris qu'au signal de fin d'alerte".<ref>''L'Ouest-Eclair'', 5 janvier 1941</ref> | 8°. — Ne quitter les abris qu'au signal de fin d'alerte".<ref>''L'Ouest-Eclair'', 5 janvier 1941</ref> | ||
Le 4 février 1941, un arrêté préfectoral, "pour améliorer l'obscurcissement" impose l'emploi de la lumière bleu foncé aux sources de lumière électrique à partir du 25 février et rappelle l'interdiction de tout éclairage extérieur.<ref> L'Ouest-Eclair, 4 février 1941 | Le 4 février 1941, un arrêté préfectoral, "pour améliorer l'obscurcissement" impose l'emploi de la lumière bleu foncé aux sources de lumière électrique à partir du 25 février et rappelle l'interdiction de tout éclairage extérieur.<ref> L'Ouest-Eclair, 4 février 1941</ref> | ||
Des alertes, les Rennais en auront, entendant les bombardiers alliés voler haut au-dessus d'eux vers d'autres cieux souvent bretons, mais pour eux elles ne commenceront à se concrètiser, cruellement, que deux ans et un mois plus tard : le 8 mars 1943. | Des alertes, les Rennais en auront, entendant les bombardiers alliés voler haut au-dessus d'eux vers d'autres cieux souvent bretons, mais pour eux elles ne commenceront à se concrètiser, cruellement, que deux ans et un mois plus tard : le 8 mars 1943. | ||