« Détenus des prisons de Rennes » : différence entre les versions

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===La prison Jacques Cartier et le camp Margueritte, points de départ pour l'Allemagne===
===La prison Jacques Cartier et le camp Margueritte, points de départ pour l'Allemagne===
[[Fichier:Prison_de_rennes.jpg|200px|right|thumb|entrée de l'ancienne prison Jacques Cartier ]]
[[Fichier:Prison_de_rennes.jpg|200px|right|thumb|entrée de l'ancienne prison Jacques Cartier ]]
Tous les résistants arrêtés en Bretagne  pendant la guerre passeront par la prison Jacques-Cartier ou le camp Margueritte. De Rennes même, juifs ou résistants, ils furent près de 350 à être arrêtés et déportés. Les 2 et 3 août 1944 tous les prisonniers politiques détenus jugés dans la [[prison Jacques-Cartier]] et du camp de détention Margueritte ( 15 grandes baraques de parpaing couvertes de tôle ondulée, sur un terrain de 3 ha ) ainsi que des  prisonniers de guerre alliés et des soldats allemands condamnés à passer devant le conseil de guerre, sont embarqués dans deux convois en direction de Redon.
Tous les résistants arrêtés en Bretagne  pendant la guerre passeront par la prison Jacques-Cartier ou le camp Margueritte. Le camp Margueritte était une annexe de la prison Jacques Cartier. Situé en bordure de la caserne, il s'étendait sur un terrain de plus de 3 hectares. Il comprendait 18 baraques construites en parpaings et recouvertes de tôles ondulées. Chaque baraque avait une capacité de 120 personnes. Certaines ne possèdaient pas de carreaux aux fenêtres, d'autres pas de plafond. Le camp était entouré d'une triple rangée de barbelés d'une hauteur de 4 mètres. Dans un périmètre de 200 mètres, un second réseau de barbelés isolait le camp. Trois miradors avec projecteurs ainsi que trois postes de garde assuraient la sécurité intérieure du camp.
<ref> Extrait d'un rapport du commandant du camp au préfet le 1 mars 1945</ref> 
 
De Rennes même, juifs ou résistants, ils furent près de 350 à être arrêtés et déportés. Les 2 et 3 août 1944 tous les prisonniers politiques détenus dans la [[prison Jacques-Cartier]] et du camp de détention Margueritte ainsi que des  prisonniers de guerre alliés et des soldats allemands condamnés à passer devant le conseil de guerre, sont embarqués dans deux convois en direction de Redon.  
 


Alors que l'après-midi de la veille des obus américains sont tombés sur la ville, et sur la prison Jacques Cartier vers 15 h 00, le 2 août, à 2 h 00 du matin, 150 prisonnières, rassemblées la veille vers 21 h 00 au rez-de-chaussée et sont convoyées vers des wagons de voyageurs où elles passent la nuit. Au petit matin, elles sont transférées dans les wagons à bestiaux d'une rame où sont déjà les hommes. A 06 h 00, le premier convoi part de la [[rue Jules Verne]]. Ils partent pour un dangereux périple vers l'Allemagne à bord de ce qu'on appellera "le train de Langeais".
Alors que l'après-midi de la veille des obus américains sont tombés sur la ville, et sur la prison Jacques Cartier vers 15 h 00, le 2 août, à 2 h 00 du matin, 150 prisonnières, rassemblées la veille vers 21 h 00 au rez-de-chaussée et sont convoyées vers des wagons de voyageurs où elles passent la nuit. Au petit matin, elles sont transférées dans les wagons à bestiaux d'une rame où sont déjà les hommes. A 06 h 00, le premier convoi part de la [[rue Jules Verne]]. Ils partent pour un dangereux périple vers l'Allemagne à bord de ce qu'on appellera "le train de Langeais".
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