« Des équipages français bombardent la Kriegsmarine route de Lorient » : différence entre les versions

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'''DES BOSTON BOMBARDENT LE DEPÔT DE LA KRIEGSMARINE, ROUTE DE LORIENT'''
'''DES BOSTON BOMBARDENT LE DEPÔT DE LA KRIEGSMARINE, ROUTE DE LORIENT'''


Le jeudi 18 février 1943, l'aviation britannique avait bombardé les installations de la Kriegsmarine, route de Lorient, en limite de la ville, cible importante puisqu'il s'agissait du dépôt de la marine de guerre allemande, centre d'avitaillement en équipements vitaux pour les sous-marins basés sur la côte atlantique ou sur celle de la Manche. Le 26 février, nouvelle attaque de dix Mosquito IV  du 139e squadron de la Royal Navy air force et de dix autres du 105e squadron de la RAF. Cinq appareils attaquent à très basse altitude et onze suiven et bombardent en piqué. La cinquantaine de bombes avait détruit dix-sept hangars et endommagé onze autres. Voyant les bombes éclater dans la zone ciblée, le pilote officier néo-zélandais Weston n'attaqua pas et alla lâcher ses bombes, d'une altitude de 15 mètres sur une voie ferrée double à environ 3 km à l'est de Vitré ( indiqué Vire dans le texte) <ref> ''New Zealanders with the Royal Air Force'' par le wing commander Thompson vol; 2, chap 6.</ref> . Trois mosquito sont perdus dont deux sur collision en vol.  Le camp de prisonniers "indigènes" tout proche avait été épargné. Des milliers de Rennais étaient venus en promenade constater les importants dégâts causés à la "créchemarine" comme beaucoup disaient. Le [[bombardement du 29 mai 1943]], qui toucha sévèrement le quartier nord de Rennes, avait raté complètement sa cible, les installations de la Kriegsmarine de la route de Lorient.
Le jeudi 18 février 1943, l'aviation britannique avait bombardé les installations de la Kriegsmarine, route de Lorient, en limite de la ville, cible importante puisqu'il s'agissait du dépôt de la marine de guerre allemande, centre d'avitaillement en équipements vitaux pour les sous-marins basés sur la côte atlantique ou sur celle de la Manche. Le 26 février, nouvelle attaque de dix Mosquito IV  du 139e squadron de la Royal Navy air force et de dix autres du 105e squadron de la RAF. Cinq appareils attaquent à très basse altitude et onze suivent et bombardent en piqué. La cinquantaine de bombes avait détruit dix-sept hangars et endommagé onze autres. Voyant les bombes éclater dans la zone ciblée, le pilote officier néo-zélandais Weston n'attaqua pas et alla lâcher ses bombes, d'une altitude de 15 mètres sur une voie ferrée double à environ 3 km à l'est de Vitré ( indiqué Vire dans le texte) <ref> ''New Zealanders with the Royal Air Force'' par le wing commander Thompson vol; 2, chap 6.</ref> . Trois mosquito sont perdus dont deux sur collision en vol.  Le camp de prisonniers "indigènes" tout proche avait été épargné. Des milliers de Rennais étaient venus en promenade constater les importants dégâts causés à la "créchemarine" comme beaucoup disaient. Le [[bombardement du 29 mai 1943]], qui toucha sévèrement le quartier nord de Rennes, avait raté complètement sa cible, les installations de la Kriegsmarine de la route de Lorient.


Pourtant l'insuffisance des dégâts des bombardements antérieurs ou leur réparation nécessita une autre mission et, l'après-midi du dimanche 8 août,vers 17h15, Rennes subit un nouveau bombardement. Trois squadrons d'appareils américains Douglas Boston III (900 kg de bombes) ont volé en rase-mottes au-dessus des champs et des pommiers  pour aborder par surprise l'agglomération rennaise par l'ouest. Au loin, à l'horizon les pilotes ont comme repère les deux tours de la cathédrale. Il n'y a pas de chasse allemande mais la FLAK (DCA allemande) donne. Les Boston bombardent à nouveau les installations de la Kriegsmarine. Ils ont quatre minutes pour atteindre leur cibles et la visent par vagues de quatre, la première à une quinzaine de mètres de hauteur, les suivantes à 350/450 mètres.  
Pourtant l'insuffisance des dégâts des bombardements antérieurs ou leur réparation nécessita une autre mission et, l'après-midi du dimanche 8 août,vers 17h15, Rennes subit un nouveau bombardement. Trois squadrons d'appareils américains Douglas Boston III (900 kg de bombes) ont volé en rase-mottes au-dessus des champs et des pommiers  pour aborder par surprise l'agglomération rennaise par l'ouest. Au loin, à l'horizon les pilotes ont comme repère les deux tours de la cathédrale. Il n'y a pas de chasse allemande mais la FLAK (DCA allemande) donne. Les Boston bombardent à nouveau les installations de la Kriegsmarine. Ils ont quatre minutes pour atteindre leur cibles et la visent par vagues de quatre, la première à une quinzaine de mètres de hauteur, les suivantes à 350/450 mètres.  
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