« Des équipages français bombardent la Kriegsmarine route de Lorient » : différence entre les versions

aucun résumé des modifications
(ntique)
Aucun résumé des modifications
Ligne 3 : Ligne 3 :
==='''Des Mosquito bombardent le dépôt de la Kriegsmarine, route de Lorient'''===
==='''Des Mosquito bombardent le dépôt de la Kriegsmarine, route de Lorient'''===


Le jeudi 18 février 1943, l'aviation britannique avait bombardé les installations de la Kriegsmarine, route de Lorient, en limite de la ville, cible importante puisqu'il s'agissait du dépôt de la marine de guerre allemande, centre d'avitaillement en équipements vitaux pour les sous-marins basés sur la côte atlantique ou sur celle de la Manche. Le ''Haupt Pionier Park'' de la route de Lorient était l'un des quatre principaux en France pour le stockage de matériels et matériaux utilisés pour la construction du mur de l'Atlantique ( Le "Festung Pionier Park" était connu des Rennais sous le nom de ''Pi-Park''). Le 26 février, à 18h45, nouvelle attaque de dix Mosquito IV  du 139e squadron de la Royal Norwegian air force et de dix autres du 105e squadron de la RAF, comportant des équipages canadiens et néo-zélandais. Cinq appareils attaquent à très basse altitude et onze suivent et bombardent en piqué. La cinquantaine de bombes avait détruit dix-sept hangars et endommagé onze autres. Voyant les bombes éclater dans la zone ciblée, le pilote officier néo-zélandais Weston n'attaqua pas et alla lâcher ses bombes, d'une altitude de 15 mètres sur une voie ferrée double à environ 3 km à l'est de Vire. <ref> ''New Zealanders with the Royal Air Force'' par le wing commander Thompson vol; 2, chap 6.</ref> . Trois mosquito sont perdus dont deux sur collision en vol.  Le camp de prisonniers "indigènes" tout proche avait été épargné. Des milliers de Rennais étaient venus en promenade constater les importants dégâts causés à la "créchemarine" comme beaucoup disaient. Le [[bombardement du 29 mai 1943]], qui toucha sévèrement le quartier nord de Rennes, avait raté complètement sa cible, les installations de la Kriegsmarine de la route de Lorient.
Le jeudi 18 février 1943, l'aviation britannique avait bombardé les installations de la Kriegsmarine, route de Lorient, en limite de la ville, cible importante puisqu'il s'agissait du dépôt de la marine de guerre allemande, centre d'avitaillement en équipements vitaux pour les sous-marins basés sur la côte atlantique ou sur celle de la Manche. Le ''Haupt Pionier Park'' de la route de Lorient était l'un des quatre principaux en France avec ceux de Paris, du Pas-de-Calais et de la Gironde, pour le stockage de matériels, éléments et matériaux utilisés pour la construction du mur de l'Atlantique avec des antennes à Granville, Brest et Lorient ( Le "Festung Pionier Park" était connu des Rennais sous le nom de ''Pi-Park''). Le 26 février, à 18h45, nouvelle attaque de dix Mosquito IV  du 139e squadron de la Royal Norwegian air force et de dix autres du 105e squadron de la RAF, comportant des équipages canadiens et néo-zélandais. Cinq appareils attaquent à très basse altitude et onze suivent et bombardent en piqué. La cinquantaine de bombes avait détruit dix-sept hangars et endommagé onze autres. Voyant les bombes éclater dans la zone ciblée, le pilote officier néo-zélandais Weston n'attaqua pas et alla lâcher ses bombes, d'une altitude de 15 mètres sur une voie ferrée double à environ 3 km à l'est de Vire. <ref> ''New Zealanders with the Royal Air Force'' par le wing commander Thompson vol; 2, chap 6.</ref> . Trois mosquito sont perdus dont deux sur collision en vol.  Le camp de prisonniers "indigènes" tout proche avait été épargné. Des milliers de Rennais étaient venus en promenade constater les importants dégâts causés à la "créchemarine" comme beaucoup disaient. Le [[bombardement du 29 mai 1943]], qui toucha sévèrement le quartier nord de Rennes, avait raté complètement sa cible, les installations de la Kriegsmarine de la route de Lorient.


Les Allemands ironisent et nient l'existence d'objectifs concernant les sous-marins : " ''Après le dernier discours de Churchill à la Chambre des Communes, Vichy va se poser la question de savoir où se trouvent des bases sous-marines  dans les villes bombardées comme Rennes, Rouen et Amiens, aussi bien n'y en a-t-il pas à proximité de ces villes, et l'affirmation basée sur des avertissements de la radio britannique d'avoir à évacuer la population des villes françaises en raison des bombardements est inexacte car la destruction des habitations par l'aviation britannique a déjà obligé les populations à quitter les villes''" <ref> ''Die Grenz-Zeitung'', journal officiel du Parti pour les districts de  Stolp, Schlawe, Bütow, Rummelsburg - 20-21 mars 1943</ref>
Les Allemands ironisent et nient l'existence d'objectifs concernant les sous-marins : " ''Après le dernier discours de Churchill à la Chambre des Communes, Vichy va se poser la question de savoir où se trouvent des bases sous-marines  dans les villes bombardées comme Rennes, Rouen et Amiens, aussi bien n'y en a-t-il pas à proximité de ces villes, et l'affirmation basée sur des avertissements de la radio britannique d'avoir à évacuer la population des villes françaises en raison des bombardements est inexacte car la destruction des habitations par l'aviation britannique a déjà obligé les populations à quitter les villes''" <ref> ''Die Grenz-Zeitung'', journal officiel du Parti pour les districts de  Stolp, Schlawe, Bütow, Rummelsburg - 20-21 mars 1943</ref>
24 045

modifications