« Deux voix de Londres à la libération de Rennes » : différence entre les versions

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Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.
Ce combat sera qualifié de fiasco par les commandants des compagnies de chars, et il sera passé définitivement sous silence par la presse des alliés, par les témoins passant par Maison-Blanche le 4 août, et ce silence a persisté au cours des décennies. Seul, Jean Chasle, le jeune homme interlocuteur du colonel Clarke par le truchement de Pierre Bourdan, commencera à en parler dans les années 80.


Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y  invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! <ref> ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', p. 46, Pierre Bourdan. Éditions Pierre Trémois, Paris- 1er trimestre 1945</ref> Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est le fait d'une autocensure et probablement aussi  de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août en bordure de route à Maison-Blanche.
Pierre Bourdan retrouvera son ami Jean Marin lors de la libération de Paris et relatera ses aventures en France dans son ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', paru début 1945. Il y  invente des retrouvailles à Granville avec Jean Marin le 1er août avec lequel il aurait passé cette journée, haranguant les Granvillais, tous deux juchés sur le toit d’une voiture ! <ref> ''Carnet de Retour avec la division Leclerc'', p. 46, Pierre Bourdan. Éditions Pierre Trémois, Paris- 1er trimestre 1945</ref> Cette invention en fait un témoin « en creux » de la désastreuse entrevue du colonel Clark avec le chef de la batterie allemande. C'est le fait d'une autocensure et probablement aussi  de la censure américaine. Jean Marin, dans son livre précité passera sous silence le rôle d’interprète de Bourdan le 1er août, se bornant à citer la voiture abandonnée qu’il a vue le 2 août en bordure de route à Maison-Blanche. <ref> ''L'étrange libération de Rennes'', Étienne Maignen. Éditions Yellow Concept - 2017</ref>


===Références===
===Références===
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