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[[Fichier:Domaine_de_St-Cyr.png|left|300px|thumb|Le domaine Saint-Cyr vers 1950. (Archives de Rennes. 100FI111)]]
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[[Fichier:Domaine_de_St-Cyr_actuel.png|left|300px|thumb|Le domaine de nos jours : en arrière-plan à gauche une partie du parc, et l'urbanisation...]]
[[Fichier:Domaine_de_St-Cyr_actuel.png|left|300px|thumb|Le domaine de nos jours : en arrière-plan à gauche une partie du parc, et l'urbanisation...]]
Le '''domaine Saint-Cyr''' est une propriété acquise par la ville de [[Rennes]] en [[1986]] s'étendant un peu à l'ouest du centre-ville en bordure de l'[[Ille]]. Ce parc environnant quelques établissements publics occupe la majeure partie de l'espace compris entre la [[rue Papu]] au nord et la [[Rue Louis Guilloux]] au sud. Il est en partie entouré d'une enceinte ancienne de hauts murs, particulièrement visible rue Louis Guilloux.
Le '''domaine Saint-Cyr''' est une propriété acquise par la ville de [[Rennes]] en [[1986]] s'étendant un peu à l'ouest du centre-ville en bordure de l'[[Ille]]. Ce parc de 3,5 hectares,environnant quelques établissements publics occupe la majeure partie de l'espace compris entre la [[rue Papu]] au nord et la [[Rue Louis Guilloux]] au sud. Il est en partie entouré d'une enceinte ancienne de hauts murs, particulièrement visible rue Louis Guilloux.
 
Il comporte deux maisons de retraite, une résidence d'étudiants, une aire sportive, des locaux associatifs et culturels notamment la ''Maison des Jeunes et de la Culture La Paillette'' dans l'ancienne buanderie des religieuses premières occupantes, certaines reposant dans les trente-neuf tombes du cimetière situé devant la buanderie<ref>Jean-Christophe Collet, « [http://www.unidivers.fr/le-plus-petit-cimetiere-de-rennes-est-reserve-pour-les-religieuses/ Le plus petit cimetière de Rennes est réservé pour les religieuses] » sur ''Unidivers''. Mis en ligne le 1er mars 2013, consulté le 7 août 2013.</ref>. Au bas de la rue Louis Guilloux, s'élève le [[Théâtre La Paillette]]. Une petite chapelle subsiste également à l'angle nord. Une partie du parc est vouée à un jardin potager et ornemental à la disposition des mal-voyants de l'[[association Valentin Haüy]].


Il comporte deux maisons de retraite, une résidence d'étudiants, une aire sportive, des locaux associatifs et culturels notamment la ''Maison des Jeunes et de la Culture La Paillette'' dans l'ancienne buanderie des religieuses premières occupantes, certaines reposant dans les trente-neuf tombes du cimetière situé devant la buanderie<ref>Jean-Christophe Collet, « [http://www.unidivers.fr/le-plus-petit-cimetiere-de-rennes-est-reserve-pour-les-religieuses/ Le plus petit cimetière de Rennes est réservé pour les religieuses] » sur ''Unidivers''. Mis en ligne le 1er mars 2013, consulté le 7 août 2013.</ref>. Au bas de la rue Louis Guilloux, s'élève le [[Théâtre La Paillette]]. Une petite chapelle subsiste également à l'angle nord.
==Histoire==
==Histoire==


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La première moitié du XX<sup>e</sup> siècle voit évoluer la place des femmes et des enfants et le couvent cloîtré mue en un centre de rééducation appelé ''la maison de redressement''. La première enseignante laïque arrive en [[1952]] pour les cours d'histoire et de géographie. La maison héberge alors environ trois cents filles ainsi que cent religieuses, le tiers étant au noviciat. Quand elles ne travaillent pas à la blanchisserie, les élèves sont préparées à des certificats d'aptitude professionnelle en sténodactylographie, comptabilité, puériculture et d'aide ménagère. La provenance des élèves étaient très variée puisque la France était partagée en deux pour ce type de public : Rennes pour nord et Pau pour le sud. Elle précise encore que ses élèves étaient très motivées et observe que la discipline était bien moins stricte que celle du lycée de Nantes, son premier poste<ref>Édouard Maret, « Odette fut professeur à la maison Saint-Cyr », ''Ouest-France'' du mercredi 31 juillet 2013.</ref>.
La première moitié du XX<sup>e</sup> siècle voit évoluer la place des femmes et des enfants et le couvent cloîtré mue en un centre de rééducation appelé ''la maison de redressement''. La première enseignante laïque arrive en [[1952]] pour les cours d'histoire et de géographie. La maison héberge alors environ trois cents filles ainsi que cent religieuses, le tiers étant au noviciat. Quand elles ne travaillent pas à la blanchisserie, les élèves sont préparées à des certificats d'aptitude professionnelle en sténodactylographie, comptabilité, puériculture et d'aide ménagère. La provenance des élèves étaient très variée puisque la France était partagée en deux pour ce type de public : Rennes pour nord et Pau pour le sud. Elle précise encore que ses élèves étaient très motivées et observe que la discipline était bien moins stricte que celle du lycée de Nantes, son premier poste<ref>Édouard Maret, « Odette fut professeur à la maison Saint-Cyr », ''Ouest-France'' du mercredi 31 juillet 2013.</ref>.


À partir des années 1960, l'institution s'appuie de plus en plus sur du personnel laïc. Le vieillissement des religieuses et la baisse des vocations mènent à la cession du domaine à la ville en 1986, contre la garantie de maintenir sa vocation sociale. Depuis lors, le domaine Saint-Cyr accueille deux maisons de retraite, des logements étudiants et sociaux, le siège du Secours Catholique, des équipements sportifs et culturels<ref>Katell Bodin, « [http://www.placepublique-rennes.com/2011/05/le-domaine-saint-cyr-de-conversion-en-reconversion/ Le domaine Saint-Cyr de conversion en reconversion] » sur ''Place Publique Rennes''. Mis en ligne en mai 2011, consulté le 7 août 2013.</ref>.
À partir des années 1960, l'institution s'appuie de plus en plus sur du personnel laïc. Le vieillissement des religieuses et la baisse des vocations mènent à la cession du domaine à la ville en 1986, contre la garantie de maintenir sa vocation sociale. Depuis lors, le domaine Saint-Cyr accueille deux maisons de retraite, des logements étudiants et sociaux, le siège du Secours Catholique, des équipements sportifs et culturels <ref> Katell Bodin, « [http://www.placepublique-rennes.com/2011/05/le-domaine-saint-cyr-de-conversion-en-reconversion/ Le domaine Saint-Cyr de conversion en reconversion] » sur ''Place Publique Rennes''. Mis en ligne en mai 2011, consulté le 7 août 2013.</ref>.
== Réaménagé==


Le '''parc Saint-Cyr''' a été rénové en 2016 et comporte 40 jardins partagés, cultivés par les membres de 15 associations regroupées au sein des ''Jardiniers de Saint-Cyr'', des enfants des écoles de l'Ille et Sainte-Marie, et comporte des parcelles adaptées aux handicapés sensoriels. <ref>''Ouest-France'', 10 mai 2017</ref>
Le '''parc Saint-Cyr''' a été rénové en 2016 et comporte 40 jardins partagés, de part et d'autre de l'allée menant au calvaire, cultivés par les membres de 15 associations regroupées au sein des ''Jardiniers de Saint-Cyr'', des enfants des écoles de l'Ille et Sainte-Marie, et comporte des parcelles adaptées aux handicapés sensoriels, notamment  les aveugles et mal-voyants de l'[[association Valentin Haüy]].
. <ref>''Ouest-France'', 10 mai 2017</ref> Sur la gauche une aire de jeux pour les tout-petits, en complément de l'aire principale située en partie basse; plus au fond, on trouve un sous-bois et des espaces champêtres et ombragés. reliant la rue Papu et la rue Louis-Guilloux, un mail planté de palmiers et d'amélanchiers comporte des tables à pique-nique.


== Photographies ==
== Photographies ==