24 133
modifications
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
Mlle Quéret 48 ans, habitait deux chambres en mansarde dans la maison noire et délabrée du n°10 de la [[ rue Saint-Georges]] <ref>le bel immeuble occupé par la grande librairie le Failler </ref> et y exerçait l’activité de tailleuse avec deux apprenties, et le journal l’''Ouest-Eclair'' rapporte son action sous le titre : | Mlle Quéret 48 ans, habitait deux chambres en mansarde dans la maison noire et délabrée du n°10 de la [[ rue Saint-Georges]] <ref>le bel immeuble occupé par la grande librairie le Failler </ref> et y exerçait l’activité de tailleuse avec deux apprenties, et le journal l’''Ouest-Eclair'' <ref>''Ouest-Eclair'' du 3 novembre 1935 </ref> rapporte son action sous le titre : | ||
« Un coup d’audace , une émule de Mme de Lavalette ». C’est donc d’une aide à une évasion qu’il s’agit puisque, grâce à son épouse, le comte de Lavalette, ancien aide de camp de l’empereur auquel il était resté fidèle, traduit devant la cour d’assises pour conspiration est condamné à mort le 21 novembre 1815, recours en cassation rejeté, n’ avait pas obtenu pas la grâce de Louis XVIII, trop heureux de répondre aux exigences des Ultras . Mais la veille de l’exécution, Madame de Lavalette et sa fille rendent visite à leur mari et père. Lavalette échange ses vêtements avec ceux de son épouse et sort au bras de sa fille, incognito, un mouchoir lui dissimulant le visage. | « Un coup d’audace , une émule de Mme de Lavalette ». C’est donc d’une aide à une évasion qu’il s’agit puisque, grâce à son épouse, le comte de Lavalette, ancien aide de camp de l’empereur auquel il était resté fidèle, traduit devant la cour d’assises pour conspiration est condamné à mort le 21 novembre 1815, recours en cassation rejeté, n’ avait pas obtenu pas la grâce de Louis XVIII, trop heureux de répondre aux exigences des Ultras . Mais la veille de l’exécution, Madame de Lavalette et sa fille rendent visite à leur mari et père. Lavalette échange ses vêtements avec ceux de son épouse et sort au bras de sa fille, incognito, un mouchoir lui dissimulant le visage. | ||
Ligne 17 : | Ligne 17 : | ||
''Une Émule de Mme de Lavalette'' Jules Bertaut ''Le Temps'', 2 novembre 1935 | ''Une Émule de Mme de Lavalette'' Jules Bertaut ''Le Temps'', 2 novembre 1935 | ||
'' | |||
''L'Insurrection de 1832 en Bretagne et dans le Bas Maine'', p. 339. Vicomte A de Courson. Émile-Paul éditeur. Paris - 1910 </ref> |
modifications