Foires de Laillé

En 1636, le seigneur de Laillé, Jacques Busnel, se voit accorder par Louis XIII le droit de tenir deux foires, "l’une le premier lundi après les fériés de Pâques, l’autre le jour de la feste saint Michel"[1]: la foire de la Saint Jean et la foire Saint-Michel.

À la foire de la Saint-Jean, on se souvient principalement de la tradition du "feu de la Saint-Jean". On apportait toute sorte de bois pour faire des fagots, puis on y mettait le feu, ensuite les jeunes hommes et jeunes filles sautaient par dessus. Jusqu'en 1930, le champ de foire de Laillé accueillait des courses de cyclisme au cours de la foire. Les quatre angles du champ de foire étaient remontés en buttes pour construire des parcours de vélos, notamment des courses en circuit fermé. La foire de la Saint-Jean a disparu dans les années 1960, car la fête de la Saint-Jean était de moins en moins célébrée.

Dans les années 1950 la foire Saint-Michel, une foire exposition, était relativement importante et accueillait de nombreuses personnes. On pouvait y retrouver des expositions de bestiaux, de matériels agricoles, des marchands de vin, etc, mais aussi des divertissements, notamment un bal. La foire Saint-Michel est restée, jusqu’à il y a quelques années, un des temps forts du calendrier lailléen. Aujourd'hui les Lailléens observent une perte de vitesse importante de la foire Saint-Michel.

Notes et références

  • Article réalisé à partir de la collecte de mémoire organisée avec les habitants de Laillé, 8 octobre 2013.
  1. Extrait de "Laillé autrefois : 5000 ans d’histoire ..."


Géolocalisation

47.982267°, -1.719060°