« Frédéric de Moncuit de Boiscuillé » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
Aucun résumé des modifications
 
(8 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Frédéric de Moncuit de Boiscuillé''', né le 9 octobre 1799 à Rennes et mort le 3 avril 1884 à [[Saint-Malo]]<ref>[https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=de+moncuit+de+boiscuille&oc=3&p=frederic Relevé généalogique] sur ''[[Geneanet]]''</ref>, fut [[maire de Rennes]] de [[1853]] à [[1855]].
[[Fichier:De_Moncuit.png|right|200px]]


== Biographie ==
'''Frédéric  de Moncuit de Boiscuillé'''


Frédéric de Moncuit de Boiscuillé est le fils du baron Pierre de Moncuit de Boiscuillé, officier, et d'Isidore Catherine Théodore Ravenel du Boisteilleul. Marié à {{Mlle}} Droüet de Montgermont, fils de Jean Baptiste Marie Droüet de Montgermont et de Marie Jeanne Françoise [[Famille de Talhouët|de Talhouët de Brignac]], il est le père de Louis de Moncuit, [[zouave pontifical]], et le beau-père d'Hippolyte de La Motte de Broöns de Vauvert et de René Bertrand Huchet de Cintré.
Maire de Rennes


Il est lieutenant de hussards de la [[Garde royale (France)|garde royale]] en 1820.
(9 octobre 1799, Rennes - 3 avril 1884, Saint-Malo) <ref>[https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=de+moncuit+de+boiscuille&oc=3&p=frederic Relevé généalogique] sur ''[[Geneanet]]''</ref>


== Une grande famille, marquée à la fois par le commerce international, l'engagement social et les responsabilités administratives locales==
Frédéric Balthazar Isidore de Moncuit de Boiscuillé est le fils du baron d'Empire Pierre de Moncuit de Boiscuillé, officier, et d'Isidore Catherine Théodore Ravenel du Boisteilleul. Son père avait été député par la Ville de Rennes au baptême du roi de Rome. Fervent bonapartiste, Frédéric  est arrêté à Rennes en 1816 pour avoir crié "Vive l’Empereur", ce qui ne l’empêche pas de devenir lieutenant de hussards de la Garde du roi en 1820. Grand propriétaire, il dispose d’un revenu de 48 000 francs. Jugé "dévoué à l’Empereur et contribuant à la désunion des légitimistes", il est choisi par le préfet pour succéder à [[ Emmanuel Pongérard]], démissionnaire, en avril 1853. Il est également élu conseiller général de Rennes nord-ouest le 24 juillet de la même année. <ref>https://www.archives.rennes.fr/chronologie/liste/quelques-maires-de-rennes-10 </ref>


Hippolyte de Moncuit de Boiscuillé(1798-1842) a été actionnaire de la Société des Forges de Paimpont de 1810 à 1841 ; maire de Plélan-le-Grand de 1832 à 1834.
Sous son mandat de maire, fut construite une halle à la viande, [[place Sainte-Anne]], à l’architecture métallique novatrice. Mais son tempérament autoritaire entraîna un conflit avec son conseil municipal. Il fut difficilement réélu à la mairie aux élections d’août 1855 et démissionna peu de temps après. Son successeur fut [[Ange de Léon des Ormeaux]]. <ref>[[Anciens maires de Rennes (liste chronologique)]]</ref>  En 1861, il quitte le conseil général et se retire de la vie publique.


=== L'exemple de Plélan-le-Grand ===
Chevalier de la Légion d’honneur, il meurt à Saint-Malo en 1884. <ref>  ''Rennes au {{s-|XIX}}'', Jean-Yves Veillard,  Éditions du Thabor - 1978</ref>


En juillet 1830 - passage de la Seconde Restauration à la Monarchie de Juillet - Joubaire, notaire à Plélan, est nommé maire mais c’est finalement Hippolyte de Moncuit qui conserve ses fonctions municipales.


Les années suivantes, il témoigne par deux fois au tribunal de Montfort pour des affaires liées à des décisions municipales.


Les 14 et 15 juillet 1833, des attroupements ont lieu en réaction à la décision de transférer le cimetière de Plélan. Hippolyte de Moncuit écrit qu’un "attroupement d’environ 400 personnes envahit la mairie" —  TIGIER, Hervé, Mauvais coups et Coups du sort de Paimpont et du canton de Plélan au Tribunal de Montfort, Auto-édition, Paimpont, 2012, Voir en ligne. Page 323 —


Hippolyte de Moncuit termine son mandat le 27 mars 1834.
=== Les Forges de Paimpont ===
Pierre de Moncuit, son père, est copropriétaire des Forges de Paimpont par héritage depuis 1800. Le 16 juin 1810, les copropriétaires - "à cause de la minorité de quelques-uns des intéressés" - conviennent de se répartir les biens en leur possession au moyen de cent actions. Le 2 août 1810, Pierre de Moncuit devient légalement actionnaire des Forges de Paimpont<ref>https://broceliande.brecilien.org/Moncuit-de-Boiscuillie-Frederic-de</ref>.
    La Dame Isidore Catherine Théodore de Ravenel Duboisteilleul et Mr. Pierre Moncuit son mari sont ainsi que Mr. [Baltazar Fréderic Théodore de Ravenel] Du Boisteilleul leur frère et beau-frère fondés pour huit centimes par franc ou huit actions.
    3U 2 3001 in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016.
En 1838, Hippolyte de Moncuit apparait dans la liste des actionnaires des Forges bénéficiant d’une rente : "7200 Fr Pour Mr Hyppolite de Moncuit, pour Mr de Pommereuil à 4% valeur 12 mars 1838" — Compte des recettes et dépenses des forges de Paimpont du 1er juin 1838 au 1er juin 1839 in - Dossier 67 - Archives du S.I.V.U. « Forges et Métallurgie en Brocéliande »  —
La vente des Forges en 1841
En 1840, Hippolyte de Moncuit est mentionné en tant que représentant légal des actions familiales.
    Monsieur Hippolyte de Moncuit de Cuillé stipulant et garantissant tant pour lui personnellement que pour tous les intéressés dans les huit actions de Moncuit d’autre part.
    Dossier 41 - Archives du S.I.V.U. « Forges et Métallurgie en Brocéliande »
En compagnie des copropriétaires des Forges, il s’engage :
    à terminer par une liquidation amiable l’instance de partage ou licitation des Forges de Paimpont, introduite par monsieur le Marquis d’Andigné, et actuellement pendante à la Cour Royale de Rennes ; et pour mettre fin le plus promptement possible au provisoire si ruineux pour la forge et pour les propriétaires.
    Dossier 41 - Archives du S.I.V.U. « Forges et Métallurgie en Brocéliande »
En 1841, il apparait en compagnie de son père et de son frère dans la liste des quarante-sept actionnaires de Forges lors de la vente par adjudication du tribunal de Montfort à Étienne de Formont.
    "29° Monsieur Pierre baron de Moncuit de Cuillé, rentier, demeurant et domicilié à Paris, rue de la Michaudière."
    "30° Monsieur Hyppolithe de Moncuit de Cuillé, rentier, demeurant au château du Frêne, commune de Néant."
    31° "Monsieur Frederic de Moncuit de Cuillé, prop. demeurant à sa terre de la Gromillais, commune de Quebriac."
— Tribunal de Montfort, 3U 2 3036 (provisoire) - 23 août 1841 (abrégé) in TIGIER, Hervé, Terroir de Paimpont, Auto-édition, 2016. —
== Notes et références ==
{{Références}}
== Bibliographie ==
* Jean-Yves Veillard, ''Rennes au {{s-|XIX}}'', Éditions du Thabor, 1978


== Liens externes ==
== Liens externes ==

Version actuelle datée du 20 décembre 2022 à 17:43

De Moncuit.png

Frédéric de Moncuit de Boiscuillé

Maire de Rennes

(9 octobre 1799, Rennes - 3 avril 1884, Saint-Malo) [1]

Frédéric Balthazar Isidore de Moncuit de Boiscuillé est le fils du baron d'Empire Pierre de Moncuit de Boiscuillé, officier, et d'Isidore Catherine Théodore Ravenel du Boisteilleul. Son père avait été député par la Ville de Rennes au baptême du roi de Rome. Fervent bonapartiste, Frédéric est arrêté à Rennes en 1816 pour avoir crié "Vive l’Empereur", ce qui ne l’empêche pas de devenir lieutenant de hussards de la Garde du roi en 1820. Grand propriétaire, il dispose d’un revenu de 48 000 francs. Jugé "dévoué à l’Empereur et contribuant à la désunion des légitimistes", il est choisi par le préfet pour succéder à Emmanuel Pongérard, démissionnaire, en avril 1853. Il est également élu conseiller général de Rennes nord-ouest le 24 juillet de la même année. [2]

Sous son mandat de maire, fut construite une halle à la viande, place Sainte-Anne, à l’architecture métallique novatrice. Mais son tempérament autoritaire entraîna un conflit avec son conseil municipal. Il fut difficilement réélu à la mairie aux élections d’août 1855 et démissionna peu de temps après. Son successeur fut Ange de Léon des Ormeaux. [3] En 1861, il quitte le conseil général et se retire de la vie publique.

Chevalier de la Légion d’honneur, il meurt à Saint-Malo en 1884. [4]



Liens externes

Modèle:Portail