« Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944 » : différence entre les versions

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Le capitaine Brady n'avait pas participé le 1er août au sanglant affrontement de Maison-Blanche, la compagnie D
Le capitaine Brady n'avait pas participé le 1er août au sanglant affrontement de Maison-Blanche, la compagnie D
qu'il commandait au 35e bataillon de chars n'ayant pas été engagée.Ses chars Sherman ont été envoyés dans la nuit du 1er au 2 de Betton à ce secteur de Fouillard en vue d'un éventuel essai de pénétration, vite abandonné.
qu'il commandait au 35e bataillon de chars n'ayant pas été engagée. Ses chars Sherman ont été envoyés dans la nuit du 1er au 2 de Betton à ce secteur de Fouillard en base de départ en vue d'un éventuel essai de pénétration, vite abandonné.
Les Américains sont méfiants: le capitaine demande l'identité mais le dialogue s'établit et il donne son origine new-yorkaise; l'état-major demande une confirmation officielle à la Résistance et des renseignements complémentaires. Le capitaine est autorisé à annoncer un bombardement à midi, justifiant ainsi l'urgence de renseignements complémentaires fiables.   
Les Américains sont méfiants: le capitaine demande l'identité mais le dialogue s'établit sympathique et il donne son origine new-yorkaise; l'état-major demande une confirmation officielle à la Résistance et des renseignements complémentaires. Le capitaine est autorisé à annoncer un bombardement à midi, justifiant ainsi l'urgence de renseignements complémentaires fiables.   


Le 3 après-midi, le docteur Colas-Pelletier constate l'absence des chars: la compagnie D fait partie du groupe de combat A qui, tôt le matin, est partie de Saint-Aubin d'Aubigné pour amorcer un contournement de Rennes par l'ouest. C'est en suivant la voie ferrée du T.I.V le long de la route de Fougères puis une voie reliant le dépôt de munitions de Fouillard à Betton que le Dr Colas-Pelletier a pu joindre  des éléments américains : une sentinelle, un sergent, un aumônier, puis le général Wood.
Le 3 après-midi, le docteur Colas-Pelletier constate l'absence des chars: la compagnie D fait partie du groupe de combat A qui, tôt le matin, est partie de Saint-Aubin d'Aubigné pour amorcer un contournement de Rennes par l'ouest. C'est en suivant la voie ferrée du T.I.V le long de la route de Fougères puis une voie reliant le dépôt de munitions de Fouillard à Betton que le Dr Colas-Pelletier a pu joindre  des éléments américains : une sentinelle, un sergent, un aumônier, puis le général Wood.


Les renseignements fournis lors de la rencontre  avec le général, à la ferme de la  Guinebaudière, à l'est de Maison-Blanche, ont dû conforter le chef de la 4e division blindée dans sa décision d'attendre l'infanterie, sachant par le système ULTRA que, malgré les renforts arrivés à Rennes le 2 au soir, les Allemands n'ont pas l'intention de faire de Rennes une place forte où il faudrait résister coûte que coûte. Le 13e régiment d'infanterie enfin disponible, le général lancera une attaque le 3 en début de soirée au-delà de Saint-Laurent, dans le secteur des Gantelles, cause d'un affrontement sanglant non décisif. Le général, par prudence et défiance, avait tu  ce projet et s'était borner à indiquer  au docteur que l'attaque aurait lieu le lendemain 4. Au courant ou pas de cette décision, las d'attendre, Pierre Herbart va lancer les actions de prise en main des commandes administratives de Rennes en arrêtant les préfets régional et départemental et en chassant le maire.
Les renseignements fournis lors de la rencontre  avec le général, à la ferme de la  Guinebaudière, à l'est de Maison-Blanche, ont dû conforter le chef de la 4e division blindée dans sa décision d'attendre l'infanterie, sachant par le système ULTRA que, malgré les renforts arrivés à Rennes le 2 au soir, les Allemands n'ont pas l'intention de faire de Rennes une place forte où il leur faudrait résister coûte que coûte. Le 13e régiment d'infanterie enfin disponible, le général lancera une attaque le 3 en début de soirée au-delà de Saint-Laurent, dans le secteur des Gantelles, cause d'un affrontement sanglant non décisif. Le général, par prudence et défiance, avait tu  ce projet et s'était borner à indiquer  au docteur que l'attaque aurait lieu le lendemain 4. Au courant ou pas de cette décision, las d'attendre, Pierre Herbart va lancer les actions de prise en main des commandes administratives de Rennes, dès la fin d'après-midi du 3, en arrêtant les préfets régional et départemental et en chassant le maire.


(observations d'Etienne Maignen, auteur de ''1er - 4 août: l'étrange  libération de Rennes'')
(observations d'Étienne Maignen, auteur de ''1er - 4 août: l'étrange  libération de Rennes'')
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