« Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944 » : différence entre les versions

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Les renseignements fournis lors de la rencontre  avec le général, à la ferme de la  Guinebaudière, à l'est de Maison-Blanche, ont dû conforter le chef de la 4e division blindée dans sa décision d'attendre l'infanterie, sachant par le système ULTRA que, malgré les renforts arrivés à Rennes le 2 au soir, les Allemands n'ont pas l'intention de faire de Rennes une place forte où il  leur faudrait résister coûte que coûte. Le 13e régiment d'infanterie enfin disponible, le général lancera une attaque le 3 en début de soirée au-delà de Saint-Laurent, dans le secteur des Gantelles, cause d'un affrontement sanglant non décisif. Le général, par prudence et défiance, avait tu  ce projet et s'était borner à indiquer  au docteur que l'attaque aurait lieu le lendemain 4. Au courant ou pas de cette décision, las d'attendre, Pierre Herbart, "pseudo" Le Vigan à rennes, été 44. va lancer les actions de prise en main des commandes administratives de Rennes, dès la fin d'après-midi du 3, en arrêtant les préfets régional et départemental et en chassant le maire.
Les renseignements fournis lors de la rencontre  avec le général, à la ferme de la  Guinebaudière, à l'est de Maison-Blanche, ont dû conforter le chef de la 4e division blindée dans sa décision d'attendre l'infanterie, sachant par le système ULTRA que, malgré les renforts arrivés à Rennes le 2 au soir, les Allemands n'ont pas l'intention de faire de Rennes une place forte où il  leur faudrait résister coûte que coûte. Le 13e régiment d'infanterie enfin disponible, le général lancera une attaque le 3 en début de soirée au-delà de Saint-Laurent, dans le secteur des Gantelles, cause d'un affrontement sanglant non décisif. Le général, par prudence et défiance, avait tu  ce projet et s'était borner à indiquer  au docteur que l'attaque aurait lieu le lendemain 4. Au courant ou pas de cette décision, las d'attendre, Pierre Herbart, "pseudo" Le Vigan à rennes, été 44. va lancer les actions de prise en main des commandes administratives de Rennes, dès la fin d'après-midi du 3, en arrêtant les préfets régional et départemental et en chassant le maire.


Dans l'après-midi du jeudi 3 août, , Pierre Herbart  dit à Maurice Delarue:"Les Américains seront ici demain. Il n'y a plus de temps à  perdre." <ref> ''Pierre Herbart, "pseudo" Le Vigan à Rennes, été 44.'' p. 496. Pierre Delarue Bulletin des Amis d'André Gide - oct. 1992 Or dans son ouvrage "La ligne de Force" Herbart avait écrit que, malgré l'envoi d'émissaires aux Américains, il était dans l'incertitude totale quant à leur arrivée à Rennes.
Dans l'après-midi du jeudi 3 août, , Pierre Herbart  dit à Maurice Delarue:"Les Américains seront ici demain. Il n'y a plus de temps à  perdre." <ref> ''Pierre Herbart, "pseudo" Le Vigan à Rennes, été 44.'' p. 496. Pierre Delarue, Bulletin des Amis d'André Gide - oct. 1992 Or dans son ouvrage "La ligne de Force" Herbart avait écrit que, malgré l'envoi d'émissaires aux Américains, il était dans l'incertitude totale quant à leur arrivée à Rennes</ref>


(observations d'Étienne Maignen, auteur de ''1er - 4 août 1944: l'étrange  libération de Rennes'')
(observations d'Étienne Maignen, auteur de ''1er - 4 août 1944: l'étrange  libération de Rennes'')
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