« Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944 » : différence entre les versions

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Bayeldieu, proche de Herbart, a pris des notes pendant la libération de Rennes et relève que "Les Américains ont demandé de leur faire savoir le nombre des Allemands, le matériel dont ils disposent, l'emplacement des canons. Limeul et Cabaillard foncent et rapportent les renseignements". <ref> Extraits des notes prises au moment de l'insurrection de Rennes. M. Bayeldieu</ref> Le nom de Colas-Pelletier n'est pas mentionné.
Bayeldieu, proche de Herbart, a pris des notes pendant la libération de Rennes et relève que "Les Américains ont demandé de leur faire savoir le nombre des Allemands, le matériel dont ils disposent, l'emplacement des canons. Limeul et Cabaillard foncent et rapportent les renseignements". <ref> Extraits des notes prises au moment de l'insurrection de Rennes. M. Bayeldieu</ref> Le nom de Colas-Pelletier n'est pas mentionné.


Le témoignage du Dr Colas-Pelletier comporte un élément qui atteste sa fiabilité : des unités de la 4e division blindée n'ont fait que passer à Rennes le 4 août et la plupart n'y sont même pas entrées. Savoir que le capitaine Brady était originaire de New-York ne pouvait résulter que d'un contact direct avec lui ce 2 août que d'autres Rennais n'eurent très probablement pas l'occasion d'avoir, ni alors, ni ultérieurement. Des militaires prisonniers  blessés constatèrent l'arrêt des chutes d'obus, le 3 après-midi sur l'hôpital Jean Macé <ref>[[ L'hôpital pour prisonniers Jean Macé au temps de la libération]]</ref>  et rapportèrent que cet arrêt était dû à l'information donnée par un médecin aux Américains. Etonnant est l'entretien qu'on aménage au docteur avec un officier spécialiste des obus et des mines : accorde t-on au docteur, ancien combattant brigadier d'artillerie en 1918,  quelque expertise en ces matières ou  a t-on voulu
Le témoignage du Dr Colas-Pelletier comporte un élément qui atteste sa fiabilité : les unités de la 4e division blindée n'ont fait que passer à Rennes le 4 août et la plupart n'y sont même pas entrées. Tel fut le cas du capitaine Brady contournant Rennes par l'ouest le 3 août, et savoir qu'il était originaire de New-York ne pouvait résulter que d'un contact direct avec lui ce 2 août que d'autres Rennais n'eurent très probablement pas l'occasion d'avoir, ni alors, ni ultérieurement. Des militaires prisonniers  blessés constatèrent l'arrêt des chutes d'obus, le 3 après-midi sur l'hôpital Jean Macé <ref>[[ L'hôpital pour prisonniers Jean Macé au temps de la libération]]</ref>  et rapportèrent que cet arrêt était dû à l'information donnée par un médecin aux Américains. Etonnant est l'entretien qu'on aménage au docteur avec un officier spécialiste des obus et des mines : accorde t-on au docteur, ancien combattant brigadier d'artillerie en 1918,  quelque expertise en ces matières ou  a t-on voulu
a minima simplement vérifier la réalité du passé d'ancien artilleur qu'il avait dû indiquer ?
a minima simplement vérifier la réalité du passé d'ancien artilleur qu'il avait dû indiquer ?


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