« Grâce au Dr Colas-Pelletier les bombardiers américains ne frappèrent pas Rennes les 2 et 3 août 1944 » : différence entre les versions

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Dans l'après-midi du jeudi 3 août, , Pierre Herbart  dit à Maurice Delarue:"Les Américains seront ici demain. Il n'y a plus de temps à  perdre." <ref> ''Pierre Herbart, "pseudo" Le Vigan à Rennes, été 44.'' p. 496. Pierre Delarue, Bulletin des Amis d'André Gide - oct. 1992</ref> Or dans son ouvrage "La ligne de Force" Herbart avait écrit que, malgré l'envoi d'émissaires aux Américains, il était dans l'incertitude totale quant à leur arrivée à Rennes :" Avec les Américains, c'était difficile de prévoir. Ils campaient à cinq kilomètres de la ville et ne se décidaient pas à entrer. J'avais beau leur envoyer des estafettes munies de suppliques, ils me faisaient répondre OK, c'est tout. J'avais une frousse intense." <ref>''La ligne de force'' p 142/143. Pierre Herbart. Gallimard  1980</ref>
Dans l'après-midi du jeudi 3 août, , Pierre Herbart  dit à Maurice Delarue:"Les Américains seront ici demain. Il n'y a plus de temps à  perdre." <ref> ''Pierre Herbart, "pseudo" Le Vigan à Rennes, été 44.'' p. 496. Pierre Delarue, Bulletin des Amis d'André Gide - oct. 1992</ref> Or dans son ouvrage "La ligne de Force" Herbart avait écrit que, malgré l'envoi d'émissaires aux Américains, il était dans l'incertitude totale quant à leur arrivée à Rennes :" Avec les Américains, c'était difficile de prévoir. Ils campaient à cinq kilomètres de la ville et ne se décidaient pas à entrer. J'avais beau leur envoyer des estafettes munies de suppliques, ils me faisaient répondre OK, c'est tout. J'avais une frousse intense." <ref>''La ligne de force'' p 142/143. Pierre Herbart. Gallimard  1980</ref>
Bayeldieu, proche de Herbart, a pris des notes pendant la libération de Rennes et relève que "Les Américains ont demandé de leur faire savoir le nombre des Allemands, le matériel dont ils disposent, l'emplacement des canons. Limeul et Cabaillard foncent et rapportent les renseignements". <ref> Extraits des notes prises au moment de l'insurrection de Rennes. M. Bayeldieu</ref>


Le témoignage du Dr Colas-Pelletier comporte un élément qui atteste sa fiabilité : des unités de la 4e division blindée n'ont fait que passer à Rennes le 4 août et la plupart n'y sont même pas entrées. Savoir que le capitaine Brady était originaire de New-York ne pouvait résulter que d'un contact direct avec lui ce 2 août que d'autres Rennais n'eurent très probablement pas l'occasion d'avoir.
Le témoignage du Dr Colas-Pelletier comporte un élément qui atteste sa fiabilité : des unités de la 4e division blindée n'ont fait que passer à Rennes le 4 août et la plupart n'y sont même pas entrées. Savoir que le capitaine Brady était originaire de New-York ne pouvait résulter que d'un contact direct avec lui ce 2 août que d'autres Rennais n'eurent très probablement pas l'occasion d'avoir.


(observations d'Étienne Maignen, auteur de ''1er - 4 août 1944: l'étrange  libération de Rennes'')
(observations d'Étienne Maignen, auteur de ''1er - 4 août 1944: l'étrange  libération de Rennes'')
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