« Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes » : différence entre les versions

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==== Procès et guillotine ====
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L'acte d'accusation ne porte que sur cinq empoisonnements et cinq tentatives. Le procès s'ouvre devant la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine le 6 décembre 1851, et se termine par la condamnation à mort, le 14 décembre, après une heure quinze de délibération. Me Magloire Dorange, avocat de 24 ans chargé de la défense plaide la folie, et c'est aussi un plaidoyer contre la peine de mort. Femme pieuse, Hélène avoue ses meurtres lors d'une confession en prison, la veille de son exécution, révélations qu'elle autorise à rendre publiques après son décès mais peu fiables car elle exclut certains crimes et en ajoute d'autres.
L'acte d'accusation ne porte que sur cinq empoisonnements et cinq tentatives. Le procès s'ouvre devant la cour d'assises d'Ille-et-Vilaine le 6 décembre 1851, et se termine par la condamnation à mort, le 14 décembre, après une heure quinze de délibération. Me Magloire Dorange, avocat de 24 ans chargé de la défense plaide la folie, et c'est aussi un plaidoyer contre la peine de mort: ''Faites au moins quelque différence entre le sort que vous lui préparez, et celui que vous feriez à un criminel raisonnable, doué de toutes ses facultés. Vous le savez d’ailleurs : votre verdict pur et simple aurait d’épouvantables conséquences. Et moi je vous dis : Hésiterez-vous entre le cachot qui se referme pour défendre à jamais la société d’un criminel, et le bourreau qui tue en public pour enseigner au peuple qu’il ne faut pas tuer ! Je vous dis : Choisissez entre le juge selon la barbarie et le juge suivant l’Evangile.  Femme pieuse, Hélène avoue ses meurtres lors d'une confession en prison, la veille de son exécution, révélations qu'elle autorise à rendre publiques après son décès mais peu fiables car elle exclut certains crimes et en ajoute d'autres.'' Il demande les circonstances atténuantes.


C'est l'époque du coup d’État de Louis Napoléon, le 2 décembre, aussi l'affaire ne fit pas la une des journaux nationaux. Hélène Jégado est guillotinée sur le [[Champ de Mars]] le 26 février 1852, à 7 h 00 du matin, en présence d'une foule immense qui garda un silence respectueux.
C'est l'époque du coup d’État de Louis Napoléon, le 2 décembre, aussi l'affaire ne fit pas la une des journaux nationaux. Hélène Jégado est guillotinée sur le [[Champ de Mars]] le 26 février 1852, à 7 h 00 du matin, en présence d'une foule immense qui garda un silence respectueux.
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