« Herbert R. Bachant, un libérateur mort à Saint-Grégoire » : différence entre les versions

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Il n’y eut pas de fin heureuse. Herbert Raymond Bachant, matricule 32090456, ne devait jamais embrasser ses trois filles. L'une d'elles étant gravement malade, la maman avait pourtant envoyé une lettre au général Wood, sollicitant une permission pour son mari, mais celle-ci était parvenue trop tard, lui écrivit ultérieurement le général. La nouvelle arriva qu’Herbert Bachant  avait été tué au voisinage de Rennes, le Ier août 1944 lorsque son autochenille, arrivée avec deux autres sur les lieux de l'affrontement derrière les chars,  fut atteinte  à Maison Blanche par un coup direct d'un canon de 88 mm.<ref>[[ le combat du Ier août 1944 à Maison Blanche]]</ref>   
Il n’y eut pas de fin heureuse. Herbert Raymond Bachant, matricule 32090456, ne devait jamais embrasser ses trois filles. L'une d'elles étant gravement malade, la maman avait pourtant envoyé une lettre au général Wood, sollicitant une permission pour son mari, mais celle-ci était parvenue trop tard, lui écrivit ultérieurement le général. La nouvelle arriva qu’Herbert Bachant  avait été tué au voisinage de Rennes, le Ier août 1944 lorsque son autochenille, arrivée avec deux autres sur les lieux de l'affrontement derrière les chars,  fut atteinte  à Maison Blanche par un coup direct d'un canon de 88 mm.<ref>[[ le combat du Ier août 1944 à Maison Blanche]]</ref>   
Herbert R. Bachant et les six autres membres d'équipage de l'autochenille (halftrack), B-14 dénommée "Belly Button" (''nombril''), du I0e bataillon d'infanterie blindé, furent tués par un coup direct d'un canon de 88 mm de la batterie allemande cachée derrière des haies alors que leur véhicule était en bordure de la route Betton-Rennes. Deux autres autochenilles et onze chars Sherman aussi engagés sur cet itinéraire, dont le danger avait été pourtant signalé,<ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. éditions Ouest-France - 2013</ref> furent ainsi détruits en même temps à portée de la batterie allemande toute proche.  Il fallut attendre encore deux jours avant de voir la [[libération de Rennes]].
Herbert R. Bachant et les six autres membres d'équipage de l'autochenille (halftrack), B-14 dénommée "Belly Button" (''nombril''), du I0e bataillon d'infanterie blindé, furent tués par un coup direct d'un canon de 88 mm de la batterie allemande cachée derrière des haies alors que leur véhicule était en bordure de la route Betton-Rennes. Deux autres autochenilles et onze chars Sherman aussi engagés sur cet itinéraire, dont le danger avait été pourtant signalé,<ref> ''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Étienne Maignen. éditions Ouest-France - 2013</ref> furent ainsi détruits en même temps à portée de la batterie allemande toute proche.  Il fallut attendre encore deux jours avant de voir la [[libération de Rennes]].
[[File:M-3A1 Half-track APC.jpg|300px|center|thumb|Autochenille du type M3AI, comme celle touchée à Maison-Blanche -(''de Wikimedia Commons'')]]  
[[Fichier:Autochenille_de_la_4e_DB.png|300px|center|thumb|Autochenille de la 4e DB le 31 juillet 1944 à Avranches]]
Nancy Bachant vit près de Seattle, le Dr Janet Bachant à Manhattan et Karen Sellars en Angleterre. Nancy, qui a recherché l’histoire de la mort de son père, se souvient que sa mère était effondrée mais déterminée à donner une bonne vie à ses filles. Axée sur l’éducation, leur mère, qui comme son mari n'avait suivi que l'enseignement primaire, les fit aller toutes trois, sous le nom de leur beau-père, au collège en Pennsylvanie aux frais de l’Etat. Les triplées apprirent que leur père était mort à la guerre lorsqu’elles eurent environ 4 ans. A 18 ans,  elles lui rendirent hommage en reprenant son nom.
Nancy Bachant vit près de Seattle, le Dr Janet Bachant à Manhattan et Karen Sellars en Angleterre. Nancy, qui a recherché l’histoire de la mort de son père, se souvient que sa mère était effondrée mais déterminée à donner une bonne vie à ses filles. Axée sur l’éducation, leur mère, qui comme son mari n'avait suivi que l'enseignement primaire, les fit aller toutes trois, sous le nom de leur beau-père, au collège en Pennsylvanie aux frais de l’Etat. Les triplées apprirent que leur père était mort à la guerre lorsqu’elles eurent environ 4 ans. A 18 ans,  elles lui rendirent hommage en reprenant son nom.
[[Fichier:DSCN1379.jpeg|250px|right|thumb|Les triplées de Herbert R. Bachant]]
[[Fichier:DSCN1379.jpeg|250px|right|thumb|Les triplées de Herbert R. Bachant]]
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