« Honoré Commeurec » : différence entre les versions

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'''Honoré François Commeurec'''<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>  
==Honoré Commeurec==
 
'''Résistant mort en déportation''' (12 décembre 1878, Rennes - 13 février [[1945]], Neuengamme, Allemagne)
<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>  
[[Fichier:Commeurec.jpg|150px|right|thumb|Honoré Commeurec, syndicaliste, ancien conseiller municipal et résistant]]
[[Fichier:Commeurec.jpg|150px|right|thumb|Honoré Commeurec, syndicaliste, ancien conseiller municipal et résistant]]
(12 décembre 1878, Rennes - 13 février [[1945]], Neuengamme, Allemagne)


Honoré Commeurec fonda une importante imprimerie coopérative ouvrière, [[rue de Nemours]], à Rennes (''Les Imprimeries Réunies''). Militant syndicaliste actif, il devint président de la chambre syndicale des ouvriers du Livre de Rennes et, à ce titre, protesta en [[1907]] contre l'application de la journée de 9 heures. Il fut conseiller municipal de 1908 à 1935 dans la municipalité de [[Jean Janvier]]. La guerre venue, non mobilisable, dirigeant au parti socialiste de Rennes, il entre dès [[1941]] aux mouvements de résistance "Libération-Nord" et "Bordeaux-Loupiac", et dans son imprimerie, produit des journaux (dont ''Défense de la France''), des tracts et faux papiers.
Honoré François  Commeurec fonda une importante imprimerie coopérative ouvrière, [[rue de Nemours]], à Rennes (''Les Imprimeries Réunies''). Militant syndicaliste actif, il devint président de la chambre syndicale des ouvriers du Livre de Rennes et, à ce titre, protesta en [[1907]] contre l'application de la journée de 9 heures. Il fut conseiller municipal de 1908 à 1935 dans la municipalité de [[Jean Janvier]]. La guerre venue, non mobilisable, dirigeant au parti socialiste de Rennes, il entre dès [[1941]] aux mouvements de résistance "Libération-Nord" et "Bordeaux-Loupiac", et dans son imprimerie, produit des journaux (dont ''Défense de la France''), des tracts et faux papiers.
Il était dirigeant de la SFIO (Section française de l’internationale ouvrière),
Il était dirigeant de la SFIO (Section française de l’internationale ouvrière),


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