« Incendie de 1720 » : différence entre les versions

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===Quand le feu ne suffit pas !===
===Quand le feu ne suffit pas !===


Tous les dégâts causés par incendie ne provenaient pas tous de la combustion des immeubles : ce qu'épargnait le feu pouvait subir des dommages considérables, tous non obligatoires...
Tous les dégâts causés par un incendie ne provenaient pas tous de la combustion des immeubles : ce qu'épargnait le feu pouvait subir des dommages considérables, tous non obligatoires...


En [[1740]], est dressé un ''Procès verbal des dommages subis par l'hôtel de Tizé ou Hôtel des Nétumières par l'incendie des prisons de Rennes du 2 février 1740'', appartenant à Elisabeth de Cornullier, [[rue de Toulouse]], rue du Champ Jaquet.
En [[1740]], est dressé un ''Procès verbal des dommages subis par l'[[hôtel de Tizé]] ou Hôtel des Nétumières par l'incendie des prisons de Rennes du 2 février 1740'', appartenant à Elisabeth de Cornullier, [[rue de Toulouse]], [[place du Champ-Jacquet|rue du Champ Jaquet]].
{{citation |texte="le feu ayant pris dans la cheminée de l'infirmerie de la prison, il s'est communiqué au faitage du comble qui était incorporé dans ledit tuyau d'où il s'est etendu au grenier et comble de laditte prison et l'hôtel de Tizé, ce qui a occasionné outre le dommage du feu les demolitions cy apres... nous avons remarqué et vû que tous les planchers dudit hotel ont beaucoup soufert tant par l'abondance de l'eau qui les a penetré et imbibé du haut en bas que par l'affluance du monde qui est venu au secour ; ce qui a fait affesser lesdits planchers, ce qui leur porte un dommage considerable que nous ne peuvont valablement estimer... ; que l'armoire dudit apartement a eté enfoncée et brisée, estimée douze livres...''|origine=Cote 2B 457 - Archives départementales d'Ille-et-Vilaine|collecteur=|date=}}
{{citation |texte=...le feu ayant pris dans la cheminée de l'infirmerie de la prison, il s'est communiqué au faitage du comble qui était incorporé dans ledit tuyau d'où il s'est etendu au grenier et comble de laditte prison et l'hôtel de Tizé, ce qui a occasionné outre le dommage du feu les demolitions cy apres... nous avons remarqué et vû que tous les planchers dudit hotel ont beaucoup soufert tant par l'abondance de l'eau qui les a penetré et imbibé du haut en bas que par l'affluance du monde qui est venu au secour ; ce qui a fait affesser lesdits planchers, ce qui leur porte un dommage considerable que nous ne peuvont valablement estimer... ; que l'armoire dudit apartement a eté enfoncée et brisée, estimée douze livres...''|origine=Cote 2B 457 - Archives départementales d'Ille-et-Vilaine|collecteur=|date=}}


Habitant l'hôtel, Bernardin Beziel, procureur au [[présidial de Rennes|présidial]], raconte que sa femme est la première à avoir vu le feu et que tous leurs meubles ont été brisés...
Habitant l'hôtel, Bernardin Beziel, procureur au [[présidial de Rennes|présidial]], raconte que sa femme est la première à avoir vu le feu et que tous leurs meubles ont été brisés...
La lecture de ce document montre également que les croisées (fenêtres) et tout ce qui gênait, à l'intérieur, la circulation des seaux d'eau était coupé ou arraché.


==Encore du plomb !==
==Encore du plomb !==
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