« Jean Leperdit » : différence entre les versions

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(5 mai 1752, Noyal-Pontivy, Morbihan - 3 août 1823, Rennes)
(5 mai 1752, Noyal-Pontivy, Morbihan - 3 août 1823, Rennes)


Maître-tailleur de profession, il a été [[Anciens maires de Rennes  de février 1794 à octobre 1795 (liste chronologique)|maire de Rennes]]. Il est surtout connu pour s'être opposé à [[Jean-Baptiste Carrier]]<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 22</ref>, qui l'avait nommé officier municipal. Le rôle exact qu'il joua apparaît moindre qu'il n'a été décrit, quelque peu enjolivé, conté pour la première fois par [[Emile Souvestre]] en juillet 1838, dans un article de la ''Revue des Deux-Mondes''.
Maître-tailleur de profession, il a été maire de Rennes. Il est surtout connu pour s'être opposé à [[Jean-Baptiste Carrier]]<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 22</ref>, qui l'avait nommé officier municipal. Le rôle exact qu'il joua apparaît moindre qu'il n'a été décrit, quelque peu enjolivé, conté pour la première fois par [[Emile Souvestre]] en juillet 1838, dans un article de la ''Revue des Deux-Mondes''.
[[Fichier:Signature_de_Leperdit.png|400px|left|thumb|Signature de Leperdit au bas d'un acte de décès du 27 juillet 1793]]
[[Fichier:Signature_de_Leperdit.png|400px|left|thumb|Signature de Leperdit au bas d'un acte de décès du 27 juillet 1793]]
Des évasions ayant eu lieu, comme Carrier lui intimait l'ordre de "''serrer les prisonniers de plus près, notamment les émigrés et les prêtres''", Leperdit, officier municipal calme et courageux, rétorqua qu'il ne pouvait les traiter comme des condamnés; Carrier répondant qu'ils étaient hors la loi, Leperdit répondit : "''ils ne sont pas hors l'humanité''". Leperdit, membre du Conseil Général de la commune et mandaté par lui, refusa, le 22 septembre 1793 (an II), de livrer à Carrier, qui la réclamait, la liste d’habitants de Rennes compromis dans le fédéralisme, chez lesquels devaient s’opérer des visites domiciliaires, en vertu d’instructions du ministre Gohier qui avait prescrit, à la suite de la prise de Toulon par les Anglais, de rechercher les étrangers suspects sur tout le territoire de la République.
Des évasions ayant eu lieu, comme Carrier lui intimait l'ordre de "''serrer les prisonniers de plus près, notamment les émigrés et les prêtres''", Leperdit, officier municipal calme et courageux, rétorqua qu'il ne pouvait les traiter comme des condamnés; Carrier répondant qu'ils étaient hors la loi, Leperdit répondit : "''ils ne sont pas hors l'humanité''". Leperdit, membre du Conseil Général de la commune et mandaté par lui, refusa, le 22 septembre 1793 (an II), de livrer à Carrier, qui la réclamait, la liste d’habitants de Rennes compromis dans le fédéralisme, chez lesquels devaient s’opérer des visites domiciliaires, en vertu d’instructions du ministre Gohier qui avait prescrit, à la suite de la prise de Toulon par les Anglais, de rechercher les étrangers suspects sur tout le territoire de la République.