« Jean Magloire Dorange » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
(Page créée avec « Dorange === Jean Dorange === (17 novembre 1911, Rennes - 12 avril 1941, Montebourg, Manche) Résistant, mort pour la France Je... »)
 
Aucun résumé des modifications
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 8 : Ligne 8 :


   
   
Jean Magloire est né dans une famille rennaise. Son grand-père, Magloire Dorange (1827-1898), était avocat et bâtonnier de l'ordre des avocats de Rennes et avait défendu [[Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes]] en 1852. Son père, Georges Dorange,  était avocat près la cour d'appel de Rennes.  Jean Magloire  était le quatrième de sept enfants, parmi lesquels deux Saint-cyriens, et un ancien ministre de l'Intérieur de Haute-Volta. Il est célibataire quand la guerre éclate.
Jean Magloire est né dans une famille rennaise. Son grand-père, Magloire Dorange (1827-1898), était avocat et bâtonnier de l'ordre des avocats de Rennes et avait défendu [[Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes]] en 1851. Son père, Georges Dorange,  était avocat près la cour d'appel de Rennes.  Jean Magloire  était le quatrième de sept enfants, parmi lesquels deux Saint-cyriens, et un ancien ministre de l'Intérieur de Haute-Volta. Il est célibataire quand la guerre éclate.


Sous-officier pilote de réserve, il est chef de l'école de pilotage de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne. Il décide de s'engager dans le groupe de chasse de Chartres, mais sa demande n'aboutit pas. En juin 1940, il rejoint la base aérienne militaire de Pau à la tête de son école de pilotage, puis gagne l'Afrique du Nord en vue de combattre dans les forces aériennes françaises. Mais, démobilisé à la signature de l'Armistice, il retourne à Saint-Brieuc.
Sous-officier pilote de réserve, il est chef de l'école de pilotage de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor), lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne. Il décide de s'engager dans le groupe de chasse de Chartres, mais sa demande n'aboutit pas. En juin 1940, il rejoint la base aérienne militaire de Pau à la tête de son école de pilotage, puis gagne l'Afrique du Nord en vue de combattre dans les forces aériennes françaises. Mais, démobilisé à la signature de l'Armistice, il retourne à Saint-Brieuc.
Ligne 17 : Ligne 17 :


Le nom de Jean Dorange,  mort pour la France, est inscrit sur une stèle de l'Aabbaye de Montebourg, et sur une plaque à proximité du monument des évadés de Saint-Jacut-de-la-Mer. Une rue de Saint-Brieuc porte son nom.
Le nom de Jean Dorange,  mort pour la France, est inscrit sur une stèle de l'Aabbaye de Montebourg, et sur une plaque à proximité du monument des évadés de Saint-Jacut-de-la-Mer. Une rue de Saint-Brieuc porte son nom.
==== Référenes ====
''Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche'' t.2, Eurocibles Jean-François Hamel  -2002
''Les fusillés et les décapités dans les Côtes-du-Nord (1940-1944) »  ''Alain Prigent et Serge Tilly''. ''Rennes, éditions de l'Atelier - 2011''
24 045

modifications

Menu de navigation