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==Qui est-elle?==
==Qui est-elle?==


A 22 ans, elle est institutrice lorsqu'elle épouse, le 22 juillet 1892, un homme de Lettres, Hyacinthe, Henri, Eugène Brémontier. Féministe, Jeanne Brémontier collabore au journal "La Fronde", dans un premier temps comme chroniqueuse à la rubrique judiciaire. "La Fronde", créé en 1897, par Marguerite Durand, suite à sa participation l'année précédente, en tant que journaliste pour le Figaro, au congrès international des Droits des Femmes qui se tenait à Paris. Enthousiasmée par ce qu'elle y a entendu, elle veut offrir une tribune aux féministes. '''Ce journal d'information générale, politique et culturelle est considéré comme le premier quotidien féministe au monde est entièrement conçu et dirigé par des femmes.'''
A 22 ans, elle est institutrice lorsqu'elle épouse, le 22 juillet 1892, un homme de Lettres, Hyacinthe, Henri, Eugène Brémontier. Féministe, Jeanne Brémontier collabore au journal "La Fronde"<ref>{{w|La Fronde (journal)}}</ref>, dans un premier temps comme chroniqueuse à la rubrique judiciaire. "La Fronde", créé en 1897, par Marguerite Durand, suite à sa participation l'année précédente, en tant que journaliste pour le Figaro, au congrès international des Droits des Femmes qui se tenait à Paris. Enthousiasmée par ce qu'elle y a entendu, elle veut offrir une tribune aux féministes. '''Ce journal d'information générale, politique et culturelle est considéré comme le premier quotidien féministe au monde est entièrement conçu et dirigé par des femmes.'''


Jeanne Brémontier fait partie des '''six femmes''' qui ont fait le déplacement de la capitale pour venir au secours du capitaine [[Alfred Dreyfus]], ce qui n'est pas du goût d'une grande partie des journalistes hommes antiféministes. Parmi ces six femmes se trouvent entre autres : Marguerite Durand <ref>[[square Marguerite Durand]]</ref>, la rédactrice en chef du journal "La Fronde"<ref>La Fronde journal féministe</ref> qui non seulement défend Alfred Dreyfus mais en profite pour faire connaitre ses idées pro-féminines ; Caroline Rémy, dite Séverine <ref>[[square Séverine]]</ref>, socialiste et directrice du journal "Cri du Peuple", créé par le journaliste, écrivain, élu de la Commune de Paris, Jules Vallès<ref>[[rue Jules Vallès]]</ref>. Celle-ci, qui depuis 1897, publie chaque jour ses "Notes d'une frondeuse" dans le journal La Fronde, de son amie Marguerite Durand. Jeanne Brémontier, républicaine convaincue, pacifiste, libre penseuse, respectueuse de la vérité et l'égalité hommes-femmes, se heurte quotidiennement aux hommes. Il est vrai qu'elles sont confrontées en permanence aux joutes verbales de leurs confrères masculins, qui ne comprennent pas la présence des femmes dans ce genre de procès concernant un militaire.
Jeanne Brémontier fait partie des '''six femmes''' qui ont fait le déplacement de la capitale pour venir au secours du capitaine [[Alfred Dreyfus]], ce qui n'est pas du goût d'une grande partie des journalistes hommes antiféministes. Parmi ces six femmes se trouvent entre autres : Marguerite Durand <ref>[[square Marguerite Durand]]</ref>, la rédactrice en chef du journal "La Fronde"<ref>La Fronde journal féministe</ref> qui non seulement défend Alfred Dreyfus mais en profite pour faire connaitre ses idées pro-féminines ; Caroline Rémy, dite Séverine <ref>[[square Séverine]]</ref>, socialiste et directrice du journal "Cri du Peuple", créé par le journaliste, écrivain, élu de la Commune de Paris, Jules Vallès<ref>[[rue Jules Vallès]]</ref>. Celle-ci, qui depuis 1897, publie chaque jour ses "Notes d'une frondeuse" dans le journal La Fronde, de son amie Marguerite Durand. Jeanne Brémontier, républicaine convaincue, pacifiste, libre penseuse, respectueuse de la vérité et l'égalité hommes-femmes, se heurte quotidiennement aux hommes. Il est vrai qu'elles sont confrontées en permanence aux joutes verbales de leurs confrères masculins, qui ne comprennent pas la présence des femmes dans ce genre de procès concernant un militaire.
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