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En août 1940, quelques nationalistes vendant ''l'Heure Bretonne'' sont arrêtés à Quimper. Angéli, préfet du Finistère, prononce à plusieurs reprises l'interdiction de vendre ce journal dans le département. Werner Best, chef de l'administration militaire à Paris refuse, le 13 août, que le préfet d'Ille-et-Vilaine interdise la publication de l'hebdomadaire.<ref> ''Archives secrètes de Bretagne 1940-44'', par [[Henri Fréville]]. Ed. [[Ouest-France]] - 1985</ref>  Au demeurant, les autorités allemandes n'ont pas eu à se plaindre de la ligne éditoriale de cet hebdomadaire, qui paraîtra en toute légalité jusqu'au 4 juin [[1944]], en vilipendant les Juifs, les Jacobins et les Français en général, au nom de la défense d'une « race bretonne » (selon l'expression du modéré Delaporte), et de l'« Europe nouvelle » aryenne qui s'édifiait alors.
En août 1940, quelques nationalistes vendant ''l'Heure Bretonne'' sont arrêtés à Quimper. Angéli, préfet du Finistère, prononce à plusieurs reprises l'interdiction de vendre ce journal dans le département. Werner Best, chef de l'administration militaire à Paris refuse, le 13 août, que le préfet d'Ille-et-Vilaine interdise la publication de l'hebdomadaire.<ref> ''Archives secrètes de Bretagne 1940-44'', par [[Henri Fréville]]. Ed. [[Ouest-France]] - 1985</ref>  Au demeurant, les autorités allemandes n'ont pas eu à se plaindre de la ligne éditoriale de cet hebdomadaire, qui paraîtra en toute légalité jusqu'au 4 juin [[1944]], en vilipendant les Juifs, les Jacobins et les Français en général, au nom de la défense d'une « race bretonne » (selon l'expression du modéré Delaporte), et de l'« Europe nouvelle » aryenne qui s'édifiait alors.
[[Fichier:Obseques_des_victimes_le_15_mars_1943.jpeg|300px|right|thumb|''L'heure bretonne'' avait pignon en haut de la place de la Mairie, au coin de la rue d'Estrées <ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam</ref>]]
[[Fichier:Obseques_des_victimes_le_15_mars_1943.jpeg|300px|left|thumb|''L'heure bretonne'' avait pignon en haut de la place de la Mairie, au coin de la rue d'Estrées <ref> ''Les Heures douloureuses de Rennes'', par V. Ladam</ref>]]
201 numéros parurent entre juillet 1940 et juin 1944.
201 numéros parurent entre juillet 1940 et juin 1944.


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