« Le chouan Caro, exécuté à Rennes » : différence entre les versions

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Le 25 juin 1832 à 11 h 30 du matin, Jean Marie Caro, âgé de 52 ans, a été exécuté  sur la place du [[Champ de Mars]], ouvrant la série de huit guillotinés à Rennes de 1832 à 1869 - dont Hélène Jégado. <ref>[[Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes]]</ref> ''L'Ouest-Eclair'' du 7 mai 1932, commémorant le centenaire de la mort de Caro, précisait que dans la foule on entendait "Ça ira! ça ira ! Salut, vengeresse du peuple ! Salut, aimable guillotine !" et, coïncidence, le soir même, le théâtre donnait la pièce intitulée ''Les Chouans''.
Le 25 juin 1832 à 11 h 30 du matin, Jean Marie Caro, âgé de 52 ans, a été exécuté  sur la place du [[Champ de Mars]], ouvrant la série de huit guillotinés à Rennes de 1832 à 1869 - dont Hélène Jégado. <ref>[[Hélène Jégado, l'empoisonneuse en série, aux Assises de Rennes]]</ref> ''L'Ouest-Eclair'' du 7 mai 1932, commémorant le centenaire de la mort de Caro, précisait que dans la foule on entendait "Ça ira! ça ira ! Salut, vengeresse du peuple ! Salut, aimable guillotine !" et, coïncidence, le soir même, le théâtre donnait la pièce intitulée ''Les Chouans''. Deux jours plus tard la loi remplaça en matière politique la peine capitale par la déportation.


À Rennes, si une majorité de la population penche vers Louis-Philippe, notamment la bourgeoisie libérale, il y avait encore des tenants légitimistes de la royauté: des Bretons de la noblesse mais aussi des gens modestes telle [[ En 1832, au 10 rue Saint-Georges, une couturière exfiltreuse]] qui s'employa pour entrer dans la [[prison Saint-Michel]], prétextant vouloir remettre une somme à l’aumônier pour une messe à au malheureux Jean Caro, guillotiné le 25 juin sur le Champ de Mars, et sortit de sa geôle le chef chouan Guillemot. Le journal carliste était ''la Gazette de Bretagne''.
À Rennes, si une majorité de la population penche vers Louis-Philippe, notamment la bourgeoisie libérale, il y avait encore des tenants légitimistes de la royauté: des Bretons de la noblesse mais aussi des gens modestes telle [[ En 1832, au 10 rue Saint-Georges, une couturière exfiltreuse]] qui s'employa pour entrer dans la [[prison Saint-Michel]], prétextant vouloir remettre une somme à l’aumônier pour une messe à au malheureux Jean Caro, guillotiné le 25 juin sur le Champ de Mars, et sortit de sa geôle le chef chouan Guillemot. Le journal carliste était ''la Gazette de Bretagne''.


===Références===
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