« Les Juifs de Rennes sous l'occupation » : différence entre les versions

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Comme partout, des Rennais furent des délateurs, agissant en bons citoyens du régime de l'État français et crurent bien faire en dénonçant  la présence indésirable de voisins juifs.   
Comme partout, des Rennais furent des délateurs, agissant en bons citoyens du régime de l'État français et crurent bien faire en dénonçant  la présence indésirable de voisins juifs.   
À l'inverse, au 70 bis [[rue de Paris]], habita une famille Nerson (en fait Nersum) de cinq personnes quitta Rennes fin août 1942 sans autorisation pour une destination inconnue mais fut arrêtée. M. et Mme Tesson, leurs voisins de pallier, reçurent, fin septembre, une lettre du camp de Pithiviers et les habitants de l'immeuble - qui savaient bien leur confession israëlite - envoyèrent un colis puis reçurent une brève carte indiquant qu'ils partaient pour une destination inconnue : en fait un camp d'extermination. <ref> ''Les Juifs en Bretagne''. Ch 4; Le temps des rafles et des déportations. Claude Toczé,  Annie Lambert. Presses Universitaires de Rennes </ref>


Toutefois, certains Juifs furent secourus par des gens compatissants et courageux, telle la Rennaise {{w|Marie-Louise Charpentier}}, 30 ans, qui cacha et sauva une partie d'une famille juive de la [[rue Saint-Louis]] en novembre 1943<ref>''Rennes pendant la guerre'', par Etienne Maignen, p.111, éditions Ouest-France - 2013</ref>. Rosa Rubinstein, employée aux Nouvelles Galeries ne se déclara pas juive, avec la complicité de son employeur qui avait prévu son évacuation du magasin en cas de contrôle et elle obtint la carte d'alimentation au [[palais Saint-Georges]] fut obtenue sans qu'on relevât la spécificité de son patronyme alors qu'elle présentait une carte d'identité non frappée du tampon rouge "Juif".
Toutefois, certains Juifs furent secourus par des gens compatissants et courageux, telle la Rennaise {{w|Marie-Louise Charpentier}}, 30 ans, qui cacha et sauva une partie d'une famille juive de la [[rue Saint-Louis]] en novembre 1943<ref>''Rennes pendant la guerre'', par Etienne Maignen, p.111, éditions Ouest-France - 2013</ref>. Rosa Rubinstein, employée aux Nouvelles Galeries ne se déclara pas juive, avec la complicité de son employeur qui avait prévu son évacuation du magasin en cas de contrôle et elle obtint la carte d'alimentation au [[palais Saint-Georges]] fut obtenue sans qu'on relevât la spécificité de son patronyme alors qu'elle présentait une carte d'identité non frappée du tampon rouge "Juif".
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