« Les Rennais collaborationnistes » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
(photo)
Aucun résumé des modifications
(Une version intermédiaire par le même utilisateur non affichée)
Ligne 4 : Ligne 4 :
[[Fichier:Tract_anti_collaboration153.jpg|250px|left|thumb|Tract contre la collaboration à l'occasion de l'annonce de la venue de Marcel Déat à Rennes. "Mise à mort du traître Déat"]]
[[Fichier:Tract_anti_collaboration153.jpg|250px|left|thumb|Tract contre la collaboration à l'occasion de l'annonce de la venue de Marcel Déat à Rennes. "Mise à mort du traître Déat"]]


Si [[les Rennais maréchalistes]] sont largement majoritaires, nombre qui s'effritera à partir de fin 1942, des '''Rennais collaborationnistes''', certes il y en eut, tel le docteur Ambroise Tizon, domicilié [[place de Bretagne]], radiologue au Centre anti-cancéreux et à la [[clinique Saint-Vincent]], dont il est l'un des copropriétaires ; Tizon ne cachait pas ses sympathies allemandes en adhérant au {{w|Mouvement social révolutionnaire}} (MSR), plus collaborationniste que vichyste, d’Eugène Deloncle au début de 1941, jusqu’à sa dissolution en avril 1942. Puis, en juillet 1942, avec les docteurs Perquis, Doisy, Massot et l’avocat Perdriel-Vaissière, ils installèrent le ''Comité des amis de la LVF''. Le nom Tizon figure sur une liste d’indicateurs du Sicherheistdienst (SD), retrouvée à la Libération [[avenue Jules Ferry]], avec le N° SR 743. Et une petite centaine d'étudiants est relevée comme fichée collaborationniste à la Libération<ref>''L'état d'esprit des Rennais en 1941, vu par un médecin collaborationniste''. Blog de Kristian Hamon. - 29 juillet 2017</ref>. Des Rennais, tels le médecin commandant Maurice Fleury et un fils sergent, mirent leurs idées en pratique en s'engageant dans la LVF et le médecin tomba sur le front de l'est en avril 1944.
Si [[les Rennais maréchalistes]] sont largement majoritaires, nombre qui s'effritera à partir de fin 1942, des '''Rennais collaborationnistes''', certes il y en eut, tel le docteur Ambroise Tizon, domicilié [[place de Bretagne]], radiologue au Centre anti-cancéreux et à la [[clinique Saint-Vincent]], dont il est l'un des copropriétaires ; Tizon ne cachait pas ses sympathies allemandes en adhérant au {{w|Mouvement social révolutionnaire}} (MSR), plus collaborationniste que vichyste, d’Eugène Deloncle au début de 1941, jusqu’à sa dissolution en avril 1942. Puis, en juillet 1942, avec les docteurs Perquis, Doisy, Massot et l’avocat Perdriel-Vaissière, ils installèrent le ''Comité des amis de la LVF''. Le nom Tizon figure sur une liste d’indicateurs du Sicherheistdienst (SD), retrouvée à la Libération [[avenue Jules Ferry]], avec le N° SR 743. Et une petite centaine d'étudiants est relevée comme fichée collaborationniste à la Libération<ref>''L'état d'esprit des Rennais en 1941, vu par un médecin collaborationniste''. Blog de Kristian Hamon. - 29 juillet 2017</ref>. Des Rennais, tels le médecin commandant Maurice Fleury et un fils sergent, mirent leurs idées en pratique en s'engageant dans la ''Légion des Volontaires français contre le bolchevisme'' et le médecin tomba sur le front de l'Est le 26 février 1944.Le 3 avril a encore eu lieu, au cinéma ''L'Excelsior'' une conférence d'information et de propagande que le journal du 5 écrit avoir été très applaudie.
[[Fichier:LVF_commandant_Fleury.png|250px|right|thumb|''Ouest-Eclair'' du 15 avril 1944]]
[[Fichier:LVF_commandant_Fleury.png|250px|right|thumb|''Ouest-Eclair'' du 15 avril 1944]]


24 045

modifications

Menu de navigation