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[[Catégorie:Rennes sous l'occupation|collaborationnistes]]
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[[Fichier:Conf%C3%A9rence_de_Chateaubriant_1941.png|250px|left|thumb|''Ouest-Eclair'' du 17 novembre 1941]]
[[Fichier:Page_Bretagne_Encha%C3%AEn%C3%A9e.png|350px|tight|thumb|Page de ''la Bretagne Enchaînée'', n° 4, février 1942, dénonçant des collaborateurs]]
[[Fichier:Doriot_a_rennes.jpeg|200px|right|thumb|Jacques Doriot en tribune]]
[[Fichier:Doriot_a_rennes.jpeg|200px|right|thumb|Jacques Doriot en tribune]]
[[Fichier:Conf%C3%A9rence_de_Chateaubriant_1941.png|250px|left|thumb|''Ouest-Eclair'' du 17 novembre 1941]]
[[Fichier:Tract_anti_collaboration153.jpg|250px|left|thumb|Tract contre la collaboration à l'occasion de l'annonce de la venue de Marcel Déat à Rennes. "Mise à mort du traître Déat"]]
[[Fichier:Tract_anti_collaboration153.jpg|250px|left|thumb|Tract contre la collaboration à l'occasion de l'annonce de la venue de Marcel Déat à Rennes. "Mise à mort du traître Déat"]]


Si [[les Rennais maréchalistes]] sont largement majoritaires, nombre qui s'effritera à partir de fin 1942, des '''Rennais collaborationnistes''', certes il y en eut, tel le docteur Ambroise Tizon, domicilié [[place de Bretagne]], radiologue au Centre anti-cancéreux et à la [[clinique Saint-Vincent]], dont il est l'un des copropriétaires ; Tizon ne cachait pas ses sympathies allemandes en adhérant au {{w|Mouvement social révolutionnaire}} (MSR), plus collaborationniste que vichyste, d’Eugène Deloncle au début de 1941, jusqu’à sa dissolution en avril 1942. Puis, en juillet 1942, avec les docteurs Perquis, Doisy, Massot et l’avocat Perdriel-Vaissière, ils installèrent le ''Comité des amis de la LVF''. Le nom Tizon figure sur une liste d’indicateurs du Sicherheistdienst (SD), retrouvée à la Libération [[avenue Jules Ferry]], avec le N° SR 743. Et une petite centaine d'étudiants est relevée comme fichée collaborationniste à la Libération<ref>''L'état d'esprit des Rennais en 1941, vu par un médecin collaborationniste''. Blog de Kristian Hamon. - 29 juillet 2017</ref>. Des Rennais, tels le médecin commandant Maurice Fleury et un fils sergent, mirent leurs idées en pratique en s'engageant dans la ''Légion des Volontaires français contre le bolchevisme'' et le médecin tomba sur le front de l'Est le 26 février 1944.Le 3 avril a encore eu lieu, au cinéma ''L'Excelsior'' une conférence d'information et de propagande que le journal du 5 écrit avoir été très applaudie.
Si [[les Rennais maréchalistes]] sont largement majoritaires, nombre qui s'effritera à partir de fin 1942, des '''Rennais collaborationnistes''', certes il y en eut, tel le docteur Ambroise Tizon, domicilié [[place de Bretagne]], radiologue au Centre anti-cancéreux et à la [[clinique Saint-Vincent]], dont il est l'un des copropriétaires ; Tizon ne cachait pas ses sympathies allemandes en adhérant au {{w|Mouvement social révolutionnaire}} (MSR), plus collaborationniste que vichyste, d’Eugène Deloncle au début de 1941, jusqu’à sa dissolution en avril 1942. Puis, en juillet 1942, avec les docteurs Perquis, Doisy, Massot et l’avocat Perdriel-Vaissière, ils installèrent le ''Comité des amis de la LVF''. Le nom Tizon figure sur une liste d’indicateurs du Sicherheistdienst (SD), retrouvée à la Libération [[avenue Jules Ferry]], avec le N° SR 743. Et une petite centaine d'étudiants est relevée comme fichée collaborationniste à la Libération<ref>''L'état d'esprit des Rennais en 1941, vu par un médecin collaborationniste''. Blog de Kristian Hamon. - 29 juillet 2017</ref>. Des Rennais, tels le médecin commandant Maurice Fleury et un fils sergent, mirent leurs idées en pratique en s'engageant dans la ''Légion des Volontaires français contre le bolchevisme'' et le médecin tomba sur le front de l'Est le 26 février 1944.Le 3 avril a encore eu lieu, au cinéma ''L'Excelsior'' une conférence d'information et de propagande que le journal du 5 écrit avoir été très applaudie.
[[Fichier:Conf%C3%A9rence_Henriot.jpg|250px|left|thumb|Henriot, le chantre de la collaboration, annoncé à Rennes (''Ouest-Eclair'' du 10 avril 1943]]
[[Fichier:Foule_devant_le_Royal.png|250px|left|thumb|Une foule jeune devant le cinéma ''Le Royal'' (''Ouest-Eclair'' du 29 mai 1941)]]
[[Fichier:Foule_devant_le_Royal.png|250px|left|thumb|Une foule jeune devant le cinéma ''Le Royal'' (''Ouest-Eclair'' du 29 mai 1941)]]
[[Fichier:Debout_les_jeunes_3.png|250px|right|thumb|Incitation directe à s'engager dans la Wafen SS publiée par l'''Ouest-Eclair'' du 9 décembre 1943]]
[[Fichier:Debout_les_jeunes_3.png|250px|right|thumb|Incitation directe à s'engager dans la Wafen SS publiée par l'''Ouest-Eclair'' du 9 décembre 1943]]
[[Fichier:LVF_commandant_Fleury.png|250px|right|thumb|Pour un milicien.''Ouest-Eclair'' du 15 avril 1944]]
[[Fichier:LVF_commandant_Fleury.png|250px|right|thumb|Pour un milicien.''Ouest-Eclair'' du 15 avril 1944]]
[[Fichier:Conf%C3%A9rence_Henriot.jpg|250px|left|thumb|Henriot, le chantre de la collaboration, annoncé à Rennes (''Ouest-Eclair'' du 10 avril 1943]]
 
[[Fichier:Recrutement_pour_la_LVF.png|250px|center|thumb|A Rennes on recrute pour la LVF ( ''Ouest-Eclair'' 15 janvier 1942)]]
[[Fichier:Recrutement_pour_la_LVF.png|250px|center|thumb|A Rennes on recrute pour la LVF ( ''Ouest-Eclair'' 15 janvier 1942)]]
Le 28 mai 1941, le secrétaire d'Etat à la jeunesse, M. {{w|Georges Lamirand}}, est à Rennes, au cinéma le Royal, pour apporter à une jeunesse nombreuse les consignes du Maréchal : collaborez avec courage, travail, union, confiance et se méfier du gaulisme, danger mortel pour l'unité française et l'avenir du pays.
Le 28 mai 1941, le secrétaire d'Etat à la jeunesse, M. {{w|Georges Lamirand}}, est à Rennes, au cinéma le Royal, pour apporter à une jeunesse nombreuse les consignes du Maréchal : collaborez avec courage, travail, union, confiance et se méfier du gaulisme, danger mortel pour l'unité française et l'avenir du pays.
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Collaborationnistes et séides armés carrément au service de l'occupant auront été surtout, en 1944, ceux de la '''Milice''' et du '''Bezen Perrot'''  et du groupe d'action pour la justice sociale  <ref>[[Le Groupe d'action pour la justice sociale]]</ref> : mais [[la Milice à Rennes]], [[le Bezen Perrot à Rennes]] et même une Selbstschutzspolizei <ref>[[En 1944 une Selbstschutzpolizei à Rennes]]</ref> fuient les 1er et 2 août 1944, à l'approche des troupes américaines, pour échapper à une épuration qui, pour eux, se profile avec les allures de sévères châtiments.
Collaborationnistes et séides armés carrément au service de l'occupant auront été surtout, en 1944, ceux de la '''Milice''' et du '''Bezen Perrot'''  et du groupe d'action pour la justice sociale  <ref>[[Le Groupe d'action pour la justice sociale]]</ref> : mais [[la Milice à Rennes]], [[le Bezen Perrot à Rennes]] et même une Selbstschutzspolizei <ref>[[En 1944 une Selbstschutzpolizei à Rennes]]</ref> fuient les 1er et 2 août 1944, à l'approche des troupes américaines, pour échapper à une épuration qui, pour eux, se profile avec les allures de sévères châtiments.




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