« Les maisons à pans de bois si nombreuses à Rennes » : différence entre les versions

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(Page créée avec « Catégorie:Architecture Malgré les destructions importantes liées à l’incendie de 1720, Rennes est la cité bretonne où se trouvent le plus de maisons à pan-de... »)
 
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Après l’incendie de 1720 le  pan-de-bois, malgré les règlements d’urbanisme dictés par l’ingénieur Robelin et l’architecte Gabriel limiteant son utilisation aux refends, continue d’être employé comme matériau principal,  dans les galeries et escaliers sur cour de la place du Palais ou dans les baraques construites pour loger les sinistrés. Le Rennais [[Paul Féval]], né dans la rue du Chapitre, dénigra cette architecture à pan-de-bois au 19e siècle. Les guides de voyage du 19e siècle feront chorus. <ref>  ''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', Étienne Maignen.[[ Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV)]] Bulletin et Mémoires T. CXII - 2008 </ref> Le manque d’entretien et la paupérisation des propriétaires expliquent en partie cette vision misérabiliste et justifieront un siècle plus tard les destructions faites au nom de la modernité. On  cache donc les pans de bois sous une couche de crépi uniforme.
Après l’incendie de 1720 le  pan-de-bois, malgré les règlements d’urbanisme dictés par l’ingénieur Robelin et l’architecte Gabriel limiteant son utilisation aux refends, continue d’être employé comme matériau principal,  dans les galeries et escaliers sur cour de la place du Palais ou dans les baraques construites pour loger les sinistrés. Le Rennais [[Paul Féval]], né dans la rue du Chapitre, dénigra cette architecture à pan-de-bois au 19e siècle. Les guides de voyage du 19e siècle feront chorus. <ref>  ''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', Étienne Maignen.[[ Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine (SAHIV)]] Bulletin et Mémoires T. CXII - 2008 </ref> Le manque d’entretien et la paupérisation des propriétaires expliquent en partie cette vision misérabiliste et justifieront un siècle plus tard les destructions faites au nom de la modernité. On  cache donc les pans de bois sous une couche de crépi uniforme.


L’habitat à pan-de-bois connaît au 20e siècle un lent regain de considération. En 1923 le premier immeuble  classé est la (Maison Ty Koz, [[rue Saint-Guillaume]]. La mise en place du secteur sauvegardé en 1985, qui suit en partie les contours des enceintes rend le centre-ville intouchable. Les destructions se concentrent donc dans les faubourgs. Sous la municipalité de [[ Henri Fréville]] , plus de la moitié des immeubles antérieurs au 18e siècle disparaissent pur faire place au nouveaux quartiers. L’avenir du patrimoine en pan-de-bois semble  assuré  pour le secteur sauvegardé mais les destructions continuent ailleurs.
L’habitat à pan-de-bois connaît au 20e siècle un lent regain de considération. En 1923 le premier immeuble  classé est la (Maison Ty Koz, [[rue Saint-Guillaume]]. La mise en place du secteur sauvegardé en 1985, qui suit en partie les contours des enceintes rend le centre-ville intouchable. Les destructions se concentrent donc dans les faubourgs. Sous la municipalité de [[ Henri Fréville]] , plus de la moitié des immeubles antérieurs au 18e siècle disparaissent pour faire place aux opérations de rénovation. L’avenir du patrimoine en pan-de-bois semble  assuré  pour le secteur sauvegardé mais les destructions continuent ailleurs.




===références===
===références===