« Les prisonniers quittent Rennes pour des années de captivité » : différence entre les versions

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Pour inciter à dénoncer un soldat ennemi, un parachutiste, un espion ou un saboteur, l'autorité allemande en arrive à promettre la libération d'un prisonnier.
Pour inciter à dénoncer un soldat ennemi, un parachutiste, un espion ou un saboteur, l'autorité allemande en arrive à promettre la libération d'un prisonnier.
En décembre, la préfecture régionale édite une plaquette sur  «  la Bretagne dans la France du Maréchal », à l’intention des  prisonniers bretons qui attendent « avec une impatience douloureuse, à laquelle fait écho celle de la Bretagne fidèle, celle de la France tout entière, une heure qui ne tardera plus désormais, celle de votre retour » bonne paroles signées du préfet régional de Bretagne Quénette, pour un retour qui tardera encore deux ans et demi.
En décembre, la préfecture régionale édite une plaquette sur  «  la Bretagne dans la France du Maréchal », à l’intention des  prisonniers bretons qui attendent « avec une impatience douloureuse, à laquelle fait écho celle de la Bretagne fidèle, celle de la France tout entière, une heure qui ne tardera plus désormais, celle de votre retour » bonne paroles signées du préfet régional de Bretagne Quénette, pour un retour qui tardera encore deux ans et demi. Le journal publie fréquemment des listes de prisonniers libérés dans le cadre de "la  relève". Ils arrivent en gare de Rennes et sont accueillis par les autorités et nourris avant de regagner leurs foyers; la plupart sont des cultivateurs et la fréquence de ces retours ne peut faire illusion sur le fait que le plus grand nombre reste en Allemagne ou dans des pays occupés.


A partir de mars 1943, en sus des problèmes de ravitaillement, d'autres soucis tombent sur les têtes rennaise, les bombes ! Cependant, les prisonniers ne sont pas oubliés. Le 7 novembre ouvre pour une semaine, au palais de Justice, une exposition en faveur des prisonniers à laquelle les Rennais, qui s'y pressèrent, purent voir des travaux de prisonniers, et le 12 novembre, des quêteurs sollicitent les passants dans les rues en faveur du Secours national et 20 000 colis furent ainsi envoyés pour Noël par la Croix-Rouge aidée de bénévoles.
A partir de mars 1943, en sus des problèmes de ravitaillement, d'autres soucis tombent sur les têtes rennaise, les bombes ! Cependant, les prisonniers ne sont pas oubliés. Le 7 novembre ouvre pour une semaine, au palais de Justice, une exposition en faveur des prisonniers à laquelle les Rennais, qui s'y pressèrent, purent voir des travaux de prisonniers, et le 12 novembre, des quêteurs sollicitent les passants dans les rues en faveur du Secours national et 20 000 colis furent ainsi envoyés pour Noël par la Croix-Rouge aidée de bénévoles.
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