« Libération de Rennes » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
(6 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 7 : Ligne 7 :
[[Fichier:4459061117110619g_eugen_konig.jpg|100px|left|thumb|Le colonel Eugen König, chargé de la défense de Rennes, plus tard  Generalleutnant]]
[[Fichier:4459061117110619g_eugen_konig.jpg|100px|left|thumb|Le colonel Eugen König, chargé de la défense de Rennes, plus tard  Generalleutnant]]
[[Fichier:D33fd21257_batterie_a_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Canons de la batterie allemande à Maison-Blanche]]
[[Fichier:D33fd21257_batterie_a_maison_blanche.jpg|250px|left|thumb|Canons de la batterie allemande à Maison-Blanche]]
[[Fichier:Bruce_c_clarke.png|left|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée en août 1944, ici général une dizaine d'années plus tard]]
[[Fichier:Bruce_C._Clarke.png|left|250px|thumb|Bruce C. Clarke, colonel commandant le groupe de combat A de la 4e division blindée]]
 
Le 5 juillet au matin, 600 prisonniers alliés détenus au camp de la Marne (Stalag 221) sont embarqués dans des wagons à bestiaux, direction l'Allemagne.
Le 5 juillet au matin, 600 prisonniers alliés détenus au camp de la Marne (Stalag 221) sont embarqués dans des wagons à bestiaux, direction l'Allemagne.
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de [[Saint-Grégoire]] vers [[Montgermont]] (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers [[Thorigné-Fouillard|Thorigné]], au sud du [[Le Rheu|Rheu]] et au nord-ouest de [[Pacé]] ([[route de Saint-Brieuc]]), de [[Chantepie]] à [[Cesson-Sévigné|Cesson]] (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.
Dans la matinée du 7 juillet, l'armée allemande s'était livrée à des tirs d'artillerie à diverse entrées de Rennes : notamment au nord de [[Saint-Grégoire]] vers [[Montgermont]] (route de Saint-Malo), de la route de Fougères en direction de Liffré, vers [[Thorigné-Fouillard|Thorigné]], au sud du [[Le Rheu|Rheu]] et au nord-ouest de [[Pacé]] ([[route de Saint-Brieuc]]), de [[Chantepie]] à [[Cesson-Sévigné|Cesson]] (route de Paris). La population avait été avertie la veille que l'accès à ces terrains serait interdit et qu'il y avait danger de mort à y pénétrer<ref> L'Ouest-Eclair du 6 juillet 1944</ref>.
Ligne 16 : Ligne 17 :


Mais trois semaines plus tard, le 1er août, se termine l'opération ''Cobra'' entamée en Normandie : par la route d'Antrain des éléments de la 4e DB américaine dirigée par le Major General John S. Wood commandant la 4e division blindée (''4th Armored Division''), dit "Tiger Jack", sous les ordres des généraux George Patton et Omar Bradley, descendent d’Avranches. À Antrain le colonel Rémy constate que 480 Allemands se sont rendus à des FFI et sont parqués dans une vaste salle <ref> ''Les Mains Jointes'', par Rémy, Raoul Solar éditeur, p. 226 - 1948 </ref> "La longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l‘indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks." L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria" ("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division, par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref>  
Mais trois semaines plus tard, le 1er août, se termine l'opération ''Cobra'' entamée en Normandie : par la route d'Antrain des éléments de la 4e DB américaine dirigée par le Major General John S. Wood commandant la 4e division blindée (''4th Armored Division''), dit "Tiger Jack", sous les ordres des généraux George Patton et Omar Bradley, descendent d’Avranches. À Antrain le colonel Rémy constate que 480 Allemands se sont rendus à des FFI et sont parqués dans une vaste salle <ref> ''Les Mains Jointes'', par Rémy, Raoul Solar éditeur, p. 226 - 1948 </ref> "La longue descente sur Rennes ne fut pas une promenade dominicale dans un parc". Bien que la résistance allemande se fut évanouie au sud d’Avranches, il n’y avait aucune certitude quant à ce que rencontrerait la 4e blindée à mesure de l’approche du prochain objectif d’importance. Le 10e bataillon d’infanterie blindé (AIB) aurait bientôt un échantillon de ce que les Allemands lui réservaient à Rennes". Ce jour-là, un membre de la compagnie A, sans égal pour son audace et sa réussite mena une mission de reconnaissance bien particulière. Le soldat de première classe du 10e bataillon d’infanterie blindé, Wilfred Pelletier, était d’ascendance française comme son nom l‘indiquait et parlait français couramment. Il fut volontaire pour se mettre en civil et paraître un civil français pour faire une mission de reconnaissance approfondie des positions ennemies. Il se promena dans la campagne et fut bientôt chez les Allemands sans avoir été interpellé. De fait, il resta avec les troupes allemandes ce soir-là et demanda à l’une de leurs sentinelles de le réveiller à 7 heures du matin. Et l’Allemand s’exécuta ! Pelletier revint avec une moisson de renseignements sur les positions ennemies et leur dépôt de stocks." L'objectif premier était de "contrôler la hauteur entre Saint-Laurent et Lesboria" ("Lesboria", déformation phonétique de ''Le Poirier'', ferme à l'ouest de la route (à l'emplacement de l'actuelle [[rue du Poirier Nivet]]).»<ref>Patton's Vanguard, the United States Army Fourth Armored Division, par Don M. Fox, éd. Macfarland - 2003</ref>  
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes '''1er AOÛT, COUP D'ARRÊT À MAISON-BLANCHE  ''' ====
====À 5,5 kilomètres de la place de la Mairie de Rennes '''1er AOÛT, COUP D'ARRÊT À MAISON-BLANCHE  ''' ====
Des chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de Saint-Grégoire, à 5,5km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'avion. Est installée dans le voisinage au sud depuis mars 1943 une batterie de DCA mixte (Gemischte Flak-Abteilung 441) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons  quadritubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes antichar. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur mais ne la situent pas exactement.
 
<ref> [[Le combat du 1er août 1944 à Maison Blanche]]</ref>
Des chars et les autochenilles s’arrêtent avant Maison-Blanche, sur la commune de Saint-Grégoire, à 5,5km de la place de la Mairie de Rennes à vol d'avion. Est installée dans le voisinage au sud depuis mars 1943 une batterie de DCA mixte (Gemischte Flak-Abteilung 2/441) avec 6 canons de 88 m/m, 2 canons  quadritubes de 20 m/m, une centaine de fantassins disposant aussi de mitrailleuses et lance-roquettes antichar. Les Américains savent l'existence d'une batterie allemande quelque part dans le secteur mais ne la situent pas exactement.


                                                                                                                          
                                                                                                                          
Ligne 41 : Ligne 45 :
   
   
Le ''New York Times'' du 4 août annonce en page 1 la prise de Rennes et invente la reddition d'un millier d'Allemands se rendant sans armes en rangs par quatre, drapeaux blancs au bout de bâtons, officiers en tête et présente une relation fantaisiste du combat de Maison Blanche qui se serait terminé par la destruction de la batterie allemande ! Il relate, en page 4, une communication téléphonée de Saint-Aubin d'Aubigné par son correspondant Gene Currivan, du 2 août mais retardée, titrant :" '''Une colline près de Rennes s'avère un os'''", ajoutant : "''canons de 88 mm allemands, mortiers, tireurs d'élite, mitrailleuses tentent en vain d'encercler une colonne US". ''Il relate que'' "le fer de lance d'une unité blindée a foncé dans ce qu'un officier haut gradé a appelé un "nid de frelons". Comme ils approchaient de Saint-Laurent, "colline donnant sur la belle ville épiscopale de Rennes", ils furent accueillis par des tirs de canons allemands de 88 mm. Une section de chars fut envoyée pour répondre à cette attaque et, approchant la zone de combat où des canons allemands tiraient à bout portant, d'autres canons de 88 mm tirèrent des deux côtés, cernant les Américains. Jusqu'alors on avait cru n'avoir que deux gros canons en face alors que de tous côtés provenait un feu nourri de mortiers et de mitrailleuses. Le colonel qui avait envoyé la colonne en avant et suivait à pied dût rester dans un fossé pendant plus d'une heure. A chaque tentative de sa part pour partir des rafales de mitrailleuse provenant des haies voisines le forçaient à se remettre à couvert. Décrivant plus tard la bataille, il dit que même Hollywood n'aurait produit rien de tel en matière de feu d'artifice et de frissons. Nos pertes furent relativement légères. La bataille finie, il ne resta aucun des canons de 88 mm, les nids de mitrailleuses étaient balayés, les mortiers mis en pièces, et les tireurs qui avaient gaspillé leurs munitions étaient dirigés vers des camps de prisonniers''. (traduction Étienne Maignen)
Le ''New York Times'' du 4 août annonce en page 1 la prise de Rennes et invente la reddition d'un millier d'Allemands se rendant sans armes en rangs par quatre, drapeaux blancs au bout de bâtons, officiers en tête et présente une relation fantaisiste du combat de Maison Blanche qui se serait terminé par la destruction de la batterie allemande ! Il relate, en page 4, une communication téléphonée de Saint-Aubin d'Aubigné par son correspondant Gene Currivan, du 2 août mais retardée, titrant :" '''Une colline près de Rennes s'avère un os'''", ajoutant : "''canons de 88 mm allemands, mortiers, tireurs d'élite, mitrailleuses tentent en vain d'encercler une colonne US". ''Il relate que'' "le fer de lance d'une unité blindée a foncé dans ce qu'un officier haut gradé a appelé un "nid de frelons". Comme ils approchaient de Saint-Laurent, "colline donnant sur la belle ville épiscopale de Rennes", ils furent accueillis par des tirs de canons allemands de 88 mm. Une section de chars fut envoyée pour répondre à cette attaque et, approchant la zone de combat où des canons allemands tiraient à bout portant, d'autres canons de 88 mm tirèrent des deux côtés, cernant les Américains. Jusqu'alors on avait cru n'avoir que deux gros canons en face alors que de tous côtés provenait un feu nourri de mortiers et de mitrailleuses. Le colonel qui avait envoyé la colonne en avant et suivait à pied dût rester dans un fossé pendant plus d'une heure. A chaque tentative de sa part pour partir des rafales de mitrailleuse provenant des haies voisines le forçaient à se remettre à couvert. Décrivant plus tard la bataille, il dit que même Hollywood n'aurait produit rien de tel en matière de feu d'artifice et de frissons. Nos pertes furent relativement légères. La bataille finie, il ne resta aucun des canons de 88 mm, les nids de mitrailleuses étaient balayés, les mortiers mis en pièces, et les tireurs qui avaient gaspillé leurs munitions étaient dirigés vers des camps de prisonniers''. (traduction Étienne Maignen)
[[Fichier:Captain_Joseph_F._Brady.png|150px|left|thumb|Le capitaine Brady contacté le 2 août]].
[[Fichier:Captain_Joseph_F._Brady.png|150px|left|thumb|Le capitaine Brady du 35e bataillon de chars, contacté le 2 août]].
La ville de Rennes reçoit pendant deux jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> La libération de Rennes ne sera effective que le 4 août. Questionné par [[Yves Milon]] sur ces tirs d'obus, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours." '''*''' Toutefois elle n'aura pas subi de bombardement aérien, la Résistance ayant informé, le 2 au matin, les Américains de la situation en ville par l'entremise du Dr Colas-Pelletier qui, par deux fois réussit à joindre, sur la route de Fougères, le captain Joseph F. Brandy, commandant la compagnie A du 35e bataillon de chars.
La ville de Rennes reçoit pendant deux jours par intermittence des obus, probablement pour tenter de convaincre l'ennemi de la quitter.<ref> [[notes d'un vieux rennais pendant les jours précédant la libération de Rennes]]</ref> La libération de Rennes ne sera effective que le 4 août. Questionné par [[Yves Milon]] sur ces tirs d'obus, le général Patton aurait répondu avec son humour : "Avant d'entrer chez quelqu'un, on frappe toujours." '''*''' Toutefois elle n'aura pas subi de bombardement aérien, la Résistance ayant informé, le 2 au matin, les Américains de la situation en ville par l'entremise du Dr Colas-Pelletier qui, par deux fois réussit à joindre, sur la route de Fougères, le captain Joseph F. Brandy, commandant la compagnie A du 35e bataillon de chars.


Ligne 147 : Ligne 151 :
Le 4 vers 13 heures, de nombreux membres du personnel se sont réunis dans la salle des rotatives avec Paul Hutin-Desgrées, Jean Marin et Alphonse Aubrée, administrateur. Ceux-ci prirent la parole pour affirmer que le grand quotidien mènerait le combat du redressement national dans le droit fil de ses origines, et pour présenter les lignes de la politique d'information qui allait être menée. Le 7 août sortait le premier numéro, trois jours après la libération de Rennes.<ref> ''La presse bretonne dans la tourmente - 1940-1946'', par Henri Fréville. Plon - 1979</ref> Curieusement, la revue mensuelle ''Accord'', diffusée en France occupée par les aviations alliées, annonça la création à Rennes de ... ''France-Ouest'' avec deux autres erreurs : l'existence d'"un rédacteur en chef appointé par le Comité National de Libération, un professeur de la faculté de Rennes, membre de la Résistance" ("''appointé''" étant une mauvaise traduction du terme anglais "appointed" qui signifie "désigné", et Henri Fréville n'en était pas le rédacteur en chef. <ref>''Accord'' revue mensuelle illustrée numéro 9, diffusée en France occupée par l’aviation alliée </ref>  
Le 4 vers 13 heures, de nombreux membres du personnel se sont réunis dans la salle des rotatives avec Paul Hutin-Desgrées, Jean Marin et Alphonse Aubrée, administrateur. Ceux-ci prirent la parole pour affirmer que le grand quotidien mènerait le combat du redressement national dans le droit fil de ses origines, et pour présenter les lignes de la politique d'information qui allait être menée. Le 7 août sortait le premier numéro, trois jours après la libération de Rennes.<ref> ''La presse bretonne dans la tourmente - 1940-1946'', par Henri Fréville. Plon - 1979</ref> Curieusement, la revue mensuelle ''Accord'', diffusée en France occupée par les aviations alliées, annonça la création à Rennes de ... ''France-Ouest'' avec deux autres erreurs : l'existence d'"un rédacteur en chef appointé par le Comité National de Libération, un professeur de la faculté de Rennes, membre de la Résistance" ("''appointé''" étant une mauvaise traduction du terme anglais "appointed" qui signifie "désigné", et Henri Fréville n'en était pas le rédacteur en chef. <ref>''Accord'' revue mensuelle illustrée numéro 9, diffusée en France occupée par l’aviation alliée </ref>  
[[Fichier:Journaux_%C3%A0_rennes_ao%C3%BBt_1944.png|550px|left|thumb|Journaux imprimés à Rennes en août 1944, dont le 1er numéro de ''Ouest-France'']]
[[Fichier:Journaux_%C3%A0_rennes_ao%C3%BBt_1944.png|550px|left|thumb|Journaux imprimés à Rennes en août 1944, dont le 1er numéro de ''Ouest-France'']]
[[Fichier:Patton_et_Milon.png|250px|right|thumb|En octobre 1945, Yves Milon, maire de Rennes, remet au général Patton le diplôme de citoyen d'honneur de la Ville]]
 
[[Fichier:Milon_et_Patton.png|300px|right|thumb|27 octobre 1945: le maire de Rennes, Yves Milon, remet au général Patton le diplôme de citoyen d'honneur de la ville. derrière eux Victor le Gorgeu]]
[[Fichier:L%27%C3%A9trange_lib%C3%A9ration066.jpg|250px|center|thumb|Ouvrage sur la libération de Rennes - 2017 ]]
[[Fichier:L%27%C3%A9trange_lib%C3%A9ration066.jpg|250px|center|thumb|Ouvrage sur la libération de Rennes - 2017 ]]
[[Fichier:Nancy_Bachant_et_Jean_Chaslle.png|250px|rightt|thumb| Août 2014 :à droite, Jean Chasle qui tenta de dissuader les Américains de passer devant la batterie de DCA allemande, avec Nancy Bachant, une des triplèes de Herbert R. Bachant, tué le 1er août 1944, et Etienne Maignen, historien local]]
[[Fichier:Nancy_Bachant_et_Jean_Chaslle.png|250px|rightt|thumb| Août 2014 :à droite, Jean Chasle qui tenta de dissuader les Américains de passer devant la batterie de DCA allemande, avec Nancy Bachant, une des triplèes de Herbert R. Bachant, tué le 1er août 1944, et Etienne Maignen, historien local]]
24 050

modifications

Menu de navigation