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Jean Marin, <ref> [[rue Jean Marin]]</ref> en uniforme de lieutenant de vaisseau, dont la jeep à fanion tricolore est bloquée dans la file des chars et camions américains, route de Fougères, du côté des Gayeulles, emprunte un vélo à un Rennais et pédale pour arriver vers 8h30 au palais du commerce pour contrôler la station de radio.<ref> ''Petit bois pour un grand feu'', par Jean Marin. éd. Arthème Fayard - 1994 </ref>
Jean Marin, <ref> [[rue Jean Marin]]</ref> en uniforme de lieutenant de vaisseau, dont la jeep à fanion tricolore est bloquée dans la file des chars et camions américains, route de Fougères, du côté des Gayeulles, emprunte un vélo à un Rennais et pédale pour arriver vers 8h30 au palais du commerce pour contrôler la station de radio.<ref> ''Petit bois pour un grand feu'', par Jean Marin. éd. Arthème Fayard - 1994 </ref>
[[Fichier:Rennes_fete_sa_liberation.jpeg|350px|right|thumb|Vue partielle de la foule rennaise devant la mairie le 4 août. <ref> Accord n°9. ''Revue mensuelle diffusée en France occupée par les aviations alliées''</ref>]]
[[Fichier:Rennes_fete_sa_liberation.jpeg|350px|right|thumb|Vue partielle de la foule rennaise devant la mairie le 4 août. <ref> Accord n°9. ''Revue mensuelle diffusée en France occupée par les aviations alliées''</ref>]]
[[Fichier:GI_place_de_la_mairie.png|left|250px|thumb|Place de la Mairie, des GI saluent les Rennais en retour (''Archives de Rennes 255FI414'')]]
Des soldats du 13e régiment d'infanterie U.S pénètrent prudemment dans Rennes, arme à la main, par la [[rue d'Antrain]] et par la [[rue de Fougères]], par la [[rue Victor Hugo]] puis la [[rue Nationale]] pour gagner la [[place de la Mairie]]. Il est près de 9h30 et, en tête un GI de petite taille sous son casque, Fred Scherrer, 19 ans depuis un mois, fusil Garand M1 à la hanche, va déboucher sur la place de la Mairie, déserte, dont il aperçoit à gauche le théâtre et sa rotonde, lorsqu'une jeune fille, descendue d'un immeuble, des fleurs et une bouteille de vin dans les mains, se jette dans ses bras et l'embrasse en criant " Je t'aime !"<ref> ''Le "big" baiser rennais au GI Fred''.''Ouest-France'', édition de Rennes, 5 août 1994</ref>  <ref>témoignage de René Herbault, ''Ouest-France'', édition de Rennes, 1er juin 2010</ref>
Des soldats du 13e régiment d'infanterie U.S pénètrent prudemment dans Rennes, arme à la main, par la [[rue d'Antrain]] et par la [[rue de Fougères]], par la [[rue Victor Hugo]] puis la [[rue Nationale]] pour gagner la [[place de la Mairie]]. Il est près de 9h30 et, en tête un GI de petite taille sous son casque, Fred Scherrer, 19 ans depuis un mois, fusil Garand M1 à la hanche, va déboucher sur la place de la Mairie, déserte, dont il aperçoit à gauche le théâtre et sa rotonde, lorsqu'une jeune fille, descendue d'un immeuble, des fleurs et une bouteille de vin dans les mains, se jette dans ses bras et l'embrasse en criant " Je t'aime !"<ref> ''Le "big" baiser rennais au GI Fred''.''Ouest-France'', édition de Rennes, 5 août 1994</ref>  <ref>témoignage de René Herbault, ''Ouest-France'', édition de Rennes, 1er juin 2010</ref>
Jean Marin, homme d'''Ici Londres, les Français parlent aux Français'', maintenant de la Mission militaire de liaison administrative (MMLA), en tenue d'officier de marine, entré dans Rennes avec les Américains par les Gayeulles et la [[rue de Fougères]] les avait laissés pour gagner à vélo la place de la Mairie, avait pris à 9 h 15 le siège de la radio au Palais du Commerce et allait se rendre [[rue du Pré-Botté]], au siège de l' ''Ouest-Éclair''.<ref> ''Petit bois pour un grand feu'', par Jean Marin, éd. Fayard -1994</ref>
Jean Marin, homme d'''Ici Londres, les Français parlent aux Français'', maintenant de la Mission militaire de liaison administrative (MMLA), en tenue d'officier de marine, entré dans Rennes avec les Américains par les Gayeulles et la [[rue de Fougères]] les avait laissés pour gagner à vélo la place de la Mairie, avait pris à 9 h 15 le siège de la radio au Palais du Commerce et allait se rendre [[rue du Pré-Botté]], au siège de l' ''Ouest-Éclair''.<ref> ''Petit bois pour un grand feu'', par Jean Marin, éd. Fayard -1994</ref>