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===Cinéma et théâtre===
===Cinéma et théâtre===


Les occupants allemands à Rennes avaient une salle de spectacle dédiée : la salle du cinéma ''Le Select'' , 20 [[boulevard de la Liberté]], 870 places, devenue ''Soldatenkino''. Il leur été aaussi réservé des séances dans  deux cinémas de Rennes, le ''Royal'' et le ''Français'', mais le dimanche 28 février, au début de la séance réservée aux soldats de l'armée d'occupation l'après_midi, une bombe a explosé sans faire de victime et le Feldkommandant ordonne la fermeture des cinémas ''Royal'' et ''Sélect''. Ils pouvaient aussi bénéficier des spectacles offerts aux Rennais mais ils n'avaient pas besoin, comme les Rennais, les spectacles donnés au théâtre municipal finissant parfois tard, de garder les tickets qui avaient valeur de laissez-passer pour leur permettre de rentrer chez eux. Les soldats disposaient d'un foyer du soldat,(Soldatenheim) [[rue Saint-Yves]].
Les occupants allemands à Rennes avaient une salle de spectacle dédiée : la salle du cinéma ''Le Select'' , 20 [[boulevard de la Liberté]], 870 places, devenue ''Soldatenkino''. Il leur a été aussi réservé des séances dans  deux cinémas de Rennes, le ''Royal'' et le ''Français'', mais le dimanche 28 février, au début de la séance réservée aux soldats de l'armée d'occupation l'après_midi, une bombe a explosé sans faire de victime et le Feldkommandant ordonne la fermeture des cinémas ''Royal'' et ''Sélect''. Ils pouvaient aussi bénéficier des spectacles offerts aux Rennais mais ils n'avaient pas besoin, comme les Rennais, les spectacles donnés au théâtre municipal finissant parfois tard, de garder les tickets qui avaient valeur de laissez-passer pour leur permettre de rentrer chez eux. Les soldats disposaient d'un foyer du soldat,(Soldatenheim) [[rue Saint-Yves]].
[[Fichier:Page_en_allemand_du_programme_du_theatre.jpeg|250px|right|thumb|La Fille de Mme Angot ou, pour les occupants, Madame Angots Tochter]]
[[Fichier:Page_en_allemand_du_programme_du_theatre.jpeg|250px|right|thumb|La Fille de Mme Angot ou, pour les occupants, Madame Angots Tochter]]
Et il faut bien prendre en considération ces spectateurs venus d'ailleurs. Ainsi '''Rennes - Théatre''', programme officiel du Théâtre municipal (directeur : Léo Max) qui a rouvert ses portes le 18 octobre, programmait pour la saison 1940-41 ''La Fille de Mme Angot'', opérette en 3 actes, avec Mlle Renée Roger, première divette d'opérette, Mlle Fernande Chadel, 2e chanteuses des 1res,  M. Robert Leroy, baryton en tous genres, Mlle Nado Regel, 1re Desclauzas, rennaise d'origine, orchestre et choeurs sous la direction de M. André Lhery. L'argument de l'opérette était donné en français mais suivi, en fin de livret, de la même présentation en allemand : '''''Madame Angots Tochter'''''
Et il faut bien prendre en considération ces spectateurs venus d'ailleurs. Ainsi '''Rennes - Théatre''', programme officiel du Théâtre municipal (directeur : Léo Max) qui a rouvert ses portes le 18 octobre, programmait pour la saison 1940-41 ''La Fille de Mme Angot'', opérette en 3 actes, avec Mlle Renée Roger, première divette d'opérette, Mlle Fernande Chadel, 2e chanteuses des 1res,  M. Robert Leroy, baryton en tous genres, Mlle Nado Regel, 1re Desclauzas, rennaise d'origine, orchestre et chœurs sous la direction de M. André Lhery. L'argument de l'opérette était donné en français mais suivi, en fin de livret, de la même présentation en allemand : '''''Madame Angots Tochter'''''


Même présentation pour :
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===Autres occupations nocturnes===
===Autres occupations nocturnes===


Autre occupation nocturne des militaires, le passage dans une des trois maisons closes de Rennes : le ''Fémina Bar'', dit aussi "Tour de Nesles", 46 rue Duhamel, ''La Feria'', 19 [[boulevard Solférino]] et ''La Populaire'', 13 [[rue Turquety]], ou dans des chambres louées dans des hôtels, rue de la Santé et rue de Riaval notamment. <ref>'' La nuit à Rennes sous l'occupation allemande'', par Erwan Saladin. Université de Haute-Bretagne Rennes 2 - 2001</ref>
Autre occupation nocturne des militaires, le passage dans une des trois maisons closes de Rennes : le ''Fémina Bar'', dit aussi "Tour de Nesles", 46 rue Duhamel, ''La Feria'', 19 [[boulevard Solférino]] et ''La Populaire'', 13 [[rue Edouard Turquety]], ou dans des chambres louées dans des hôtels, [[rue de la Santé]] et [[rue de Riaval]] notamment. <ref>'' La nuit à Rennes sous l'occupation allemande'', par Erwan Saladin. Université de Haute-Bretagne Rennes 2 - 2001</ref>


===références===
===Références===
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