« Marcel Brossier » : différence entre les versions

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Dès la fin juillet 1940, le "commandant en chef" allemand informe la population rennaise qu'"un câble militaire fut saboté de manière perfide" et que "de pareils actes de sabotages seront punis de la peine de mort". En outre, dans les endroits où de pareils actes seront constatés, au moins deux hommes seront arrêtés comme otages, jusqu'à ce que le malfaiteur soit "constaté"<ref>Ouest-Eclair du 28 juillet 1940</ref>. Ce texte sera bientôt appliqué.
Dès la fin juillet 1940, le "commandant en chef" allemand informe la population rennaise qu'"un câble militaire fut saboté de manière perfide" et que "de pareils actes de sabotages seront punis de la peine de mort". En outre, dans les endroits où de pareils actes seront constatés, au moins deux hommes seront arrêtés comme otages, jusqu'à ce que le malfaiteur soit "constaté"<ref>Ouest-Eclair du 28 juillet 1940</ref>. Ce texte sera bientôt appliqué.
[[Fichier:Avis.jpg|300px|left|thumb|Un avis qu'illustrera la condamnation de Marcel Brossier : Ouest-Eclair du 10.09.1940]]
 
Marcel ne supporte pas de voir les Allemands se pavaner dans nos rues et s’installer pour y rester longtemps. Il veut faire quelque chose mais les groupes de résistants n’existent pas encore ou, du moins, il ne les connaît pas. Il a vu des ouvriers installer des câbles électriques et téléphoniques pour alimenter des installations allemandes. Un soir, il prend des cisailles dans sa poche et, dès qu’il le peut, il coupe un de ces câbles situés entre la rue Duhamel et l’[[avenue Louis Barthou]]<ref>Renée Thouanel. D’après des recherches faites par Jacques Garcin, d’Alençon, délégué départemental de « Mémoires et Espoir de la Résistance » de l’Orne et les résultats des recherches généalogiques faites par sa petite-nièce, Catherine Dutacq-Leveneur</ref>.
Marcel ne supporte pas de voir les Allemands se pavaner dans nos rues et s’installer pour y rester longtemps. Il veut faire quelque chose mais les groupes de résistants n’existent pas encore ou, du moins, il ne les connaît pas. Il a vu des ouvriers installer des câbles électriques et téléphoniques pour alimenter des installations allemandes. Un soir, il prend des cisailles dans sa poche et, dès qu’il le peut, il coupe un de ces câbles situés entre la rue Duhamel et l’[[avenue Louis Barthou]]<ref>Renée Thouanel. D’après des recherches faites par Jacques Garcin, d’Alençon, délégué départemental de « Mémoires et Espoir de la Résistance » de l’Orne et les résultats des recherches généalogiques faites par sa petite-nièce, Catherine Dutacq-Leveneur</ref>.


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